-
Erections artificielles
=================================================
« Selon le Washington free, en 2014, le Pentagone aurait dépensé quelques 504 816 dollars en pilules sexuelles diverses. Il s'agit essentiellement de viagra (425 000 dollars), mais aussi de Levitra (3 505 dollars) ou de Cialis (14 540 dollars).
Dans son article, le journal américain s'est livré à un calcul amusant. En se basant sur le fait qu'une érection à base de Viagra ne dure pas plus de 4 heures, selon les médecins, et en se basant sur le prix de vente du médicament de 25 dollars la pilule, on découvre que ce sont 20 192 pilules qui ont été achetées et que cela représente 80 770 heures d'érection. Ou, pour être plus clair, 9,2 années d'érection cumulée pour les troupes américaines sous Viagra. »
[Selon Economiematin.fr] et Egora
=================================================
Ainsi le viagra ou équivalent fait apparemment partie de l’équipement du soldat américain. Est-il inclus dans le paquetage du « boy » en caserne ou en campagne (où l’érection serait plutôt un handicap) ? Mais ce qui est tout de même étonnant est que les soldats sont en grande majorité des hommes jeunes et qu’ils aient besoin d’un coup de fouet pharmacologique pour obtenir une érection fonctionnelle me semble inquiétant.
Serait-ce la fin de l’empire américain ?
Ceci n’est pas le résultat d’une overdose de viagra mais une sculpture tendue entre deux bâtiments d’Auckland intitulée « Transit cloud » par son concepteur. Cette oeuvre ne représenterait qu’un nuage, ce qui n’est pas l’avis des passants qui projettent sans doute leurs fantasmes dans le ciel. Cette chose a été commandée par la ville pour la somme de 200000 dollars néo-zélandais (131000 €)
-
Commentaires
C'est en effet la question que l'on peut se poser : sommes-nous décadents ? Alors que d'un autre côté, avec les asiatiques, nous sommes à l'origine d'une explosion du progrès technologique, mais dont bénéficient également les barbares.
Le viagra est peut-être pour les vieux généraux.
Cette sculpture qui évoque un graffiti de pissotière et qui coûte si cher prouve, s'il en était besoin, que l'art et l'argent sont des choses bien différentes. Les artistes de vespasiennes ne se font pas payer, eux.
Je suis partisan de distribuer à volonté du Viagra aux jeunes cons qui veulent être certains d'être à la hauteur dans les bordels du tiers-monde.
Pour une raison bien simple : le viagra, contrairement à ses équivalents asiatiques et africains, ne menace pas de disparition les rhinocéros, les requins et quelques autres malheureuses espèces animales qui ont le malheur, à leur corps défendant, d'évoquer dans l'imaginaire des hommes une impression de puissance.
PANGLOSS. Etant donnée la consommation, les vieux généraux seraient très actifs. Les artistes des vespasiennes sont méconnus.
Cent trente et un mille euros pour une énorme bite, finalement ce n'est pas si cher payé, le GI moyen devrait trouver cela normal.
Amitiés.
Je sais que votre billet porte en lui une légèreté qui nous amuse et il m'a bien amusée d'ailleurs.
Reprenons néanmoins et analysons. Le chiffre de 9,2 ans est valable uniquement pour une personne et pas pour toutes les troupes, bien sûr. On peut vraisemblablement penser qu'il équivaut, puisqu'il s'agit d'une année (2014) à un peu plus de 9 personnes l'utilisant une fois par jour tous les jours de l'année. Si l'on multiplie les patients, disons par 100, on obtient moins de 1.000 hommes qui auraient utilisé le viagra ou équivalent à raison de 3 fois par an. 1.000 hommes, ceci ne correspond pas au contingent de l'armée américaine mais plutôt au nombre des officiers et hauts gradés de l'armée.
On peut donc penser que les troupes en activités continuent d'être traitées au bromure ou à rien du tout (hors alcools et autres subtilités chimiques qui font oublier sa condition) alors que leurs chefs, eux, prennent la petite pilule bleue...
En tout cas, ceci n'est qu'une facette d'une histoire d'hommes insatisfaits qui remplissent les rangs d'une institution où l'on peut se défouler jusqu'au crime contre l'humain et ce, de façon non seulement légale mais encouragée et rémunérée. Les preneurs de pilule peuvent lancer leur "Pokeball" (réf. au monde virtuel des "Pokémons") et faire se battre les gentils petits avatars qui défendent courageusement et aveuglément une cause qui n'est pas la leur.
Vous avez tout à fait raison. Si l'on se livre à un calcul simple on a environ 20000 pilules utilisées pendant l'année, soit environ 70 pilules par jour (ouvrable
), ce qui fait - comme vous le soulignez - peu de consommateurs (inférieur à 2000 s'il s'agit d'une consommation mensuelle). Ce qui permet de conclure que les "boys" restent performants et que ce n'est pas encore la fin de l'empire américain...du moins de ce point de vue.
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Le blog sans ordonnance de Paul Obraska
Créer mon blog
Autrefois, il me semble que l'on "calmait" avec du bromure les soldats, afin qu'ils aient la tête à ce qu'ils faisaient, si maintenant on les excitent au viagra et autres composants chimiques, où va l'Occident ?
Il ne faut pas que nous nous étonnions du mépris que les mahométhans ont à notre encontre ils nous jugent, décadents!
Mais ont-ils tort ? Quand on voit fleurir partout, à Paris comme à Auckland, des trucs comme çà !