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Vous avez dit emprise ?
On entend souvent depuis que la parole des femmes s’est libérée : « je ne pouvais rien faire, j’étais sous emprise ». Si cette emprise était assortie de violence ou de chantage, on comprend très bien que la personne dominée ne pouvait pas être libre de ses actes, mais dans le cas où se libérer de la domination n’aurait pas entrainé de risque pour soi ou pour les autres, doit-on toujours considérer que la personne sous emprise, lorsqu’elle est émancipée, est totalement une victime, et la personne qui la domine la seule coupable ?
La situation dominant/dominé se retrouve dans tous les rapports humains : affectifs, psychologiques, intellectuels, professionnels, et selon le cas et le temps, la situation peut s’inverser. J’ai été sous l’emprise de mes maîtres lorsque je les admirais et lorsqu’ils me transmettaient leur savoir, ma conduite dépendait de cette transmission, de leur expérience et de leur exemple. Les disciples de Socrate étaient probablement sous son emprise (Lebrun : « Socrate »). On peut regretter qu’aujourd’hui les élèves ne soient guère sous l’emprise de leurs professeurs, et la tendance serait plutôt de contester leur enseignement, notamment dans le milieu universitaire. Le « wokiste » n’aime pas être dominé, il préfère nager dans ses certitudes plutôt que d’écouter les autres jusqu’à les faire taire pour ne pas les entendre.
Les sectes sont basées sur l’emprise, mais les victimes la recherchent, elles sont donc responsables de leur situation autant que leur gourou. Une personne non majeure, mais émancipée, accordant des faveurs sexuelles à une personne plus âgée n’est-elle pas responsable de ses actes ou n’y trouve-t-elle pas son intérêt sur le moment ? Et chacun sait que l’amour est une emprise mutuelle qui peut parfois être déséquilibrée.
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Commentaires
Je suis d'accord avec vous, on peut être sous emprise bienfaisante, ce mot a simplement été chargé de dynamite pour éclater mieux !
Et les wokistes savent y faire ils essayent de nous mettre sous leur emprise et certaines personnes fragiles adhèrent à leurs malversations par manque de caractère mais aussi d'instruction !
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Vendredi 16 Février à 21:40
La raison d'être d'une idéologie est de s'étendre.
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3Souris doncSamedi 17 Février à 08:25"Sous l'emprise de..." pour moi, ce mot est toujours associé à une influence négative (Pierre Palmade était sous l'emprise de la drogue).
Mais "sous influence" est tout aussi négatif :
Un homme sous influence est le titre d'un thriller explosif d'il y a 20 ans.
Et aussi d'un camouflet parodique à Jean-Luc Mélenchon
C'est. vrai que le terme "emprise" est habituellement associé à une influence négative alors qu'elle peut être positive. Pour les croyants, la religion est une emprise positive, mais elle peut être considérée comme négative par les non croyants. Mais la domination est toujours une entrave à la liberté du dominé.
5BrindamourSamedi 17 Février à 11:36
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Socrate (470-469 av JC - 399 av JC)
Je ne le connais pas personnellement, mais ce que l'on a dit de lui me le rend sympathique.
Jésus de Nazareth serait né quelques années avant lui et mort en 30 ou 33
Que ce personnage figure dans mon panthéon, alors que je suis tantôt athée, tantôt agnostique, est paradoxal. Il figure ici non en tant que Fils de Dieu mais en tant qu'être le plus trahi au monde : il était homme, on le fit dieu, il était juif et voulait enrichir le judaïsme, on donna son nom à une autre religion qui s'empressa de massacrer son peuple resté juif, il a laissé un message de bonté, il fut trahi par la plupart de ceux qui parlaient en son nom. Il n'est pas étonnant que le tableau de Dürer s'intitule : "Le christ affligé".
Michel de Montaigne 1533 - 1592
Je n'ai pas lu la totalité des essais, mais ce que j'en ai lu exprimait souvent ce que je ressens. Je me reconnais au XXIe siècle dans un personnage du XVIe siècle.
Molière 1622 - 1673
Ses personnages sont intemporels, ils vivent encore parmi nous. Quelle perspicacité !
Baruch Spinoza 1632 - 1677
Grand esprit libre (mais fort complexe) à la vie exemplaire.
René Laennec 1781 - 1826
Il inventa le stéthoscope, un instrument que j'ai porté autour du cou pendant des décennies, ça rapproche.
Franz Schubert 1797 - 1828
C'est mon musicien préféré. Il est mort à 31 ans laissant une oeuvre considérable. 31 ans ! il est difficile d'imaginer les chefs d'oeuvre qu'il aurait pu créer si le destin lui avait donné seulement 10 ans de plus à vivre.
Gustave Caillebotte 1848 - 1894
Non seulement parce que j'aime sa peinture plutôt audacieuse même pour les impressionnistes dont il faisait partie, mais aussi pour les qualités de cet homme généreux qui n'a cessé d'aider ses amis peintres lorsqu'ils étaient dans le besoin
Albert Einstein 1879 - 1955
Depuis son passage sur Terre je ne regarde plus le ciel et ma montre de la même façon. Bien qu'il fut moins génial pour sa famille que pour voir le monde.
Stefan Zweig 1881 - 1942
Grand écrivain (les nouvelles surtout), européen, humaniste, pacifiste, s'est suicidé (avec sa deuxième femme âgée de 34 ans), désespéré d'assister à la fin de la civilisation européenne.
Pape Jean XXIII 1881 - 1963
Bien que je trouve le bilan des religions monothéistes globalement très négatif, ce pape fit honneur à la sienne.
Pierre Dac 1893 - 1975
Humoriste dépressif (4 tentatives de suicide) comme le sont souvent ceux qui rient de l'absurdité du monde. Il nous fit rire en maniant un absurde qui remettait en cause l'ordre des choses par aphorismes ou en jouant avec les mots, (comme le fit par la suite le grand Raymond Devos 1922 - 2006). Blessé pendant la Première Guerre mondiale, il fut, à Londres, la voix de la France libre pendant la Seconde.
Pierre Mendès France 1907 - 1982
Non pour la nature de ses convictions mais parce qu'il s'y tenait avec rigueur. Homme politique compétent au passé courageux, si peu politicien que l'on ne compte plus ses démissions lorsqu'il était en désaccord.
Romain Gary 1914 - 1980
Une vie que j'aurais aimé vivre, une oeuvre que j'aurais aimé écrire...Et pourtant, il s'est suicidé...
Barbara 1930 - 1997
Poétesse à la voix ensorcelante.
Dominique Bernard (1966-2023) et Samuel Paty (1973-2020)
Professeurs assassinés par des musulmans "réfugiés" en France, imbéciles incultes et fanatiques avec la complicité des idiots utiles.
Les Iraniennes
Tuées pour avoir affronté les fanatiques de l'Islam en réclamant leur liberté avec leur courage pour seule arme.
Protestation de l'étudiante Ahou Daryaei se promenant en sous-vêtements à Téhéran devant son université.Elle a été violemment arrêtée. Je crains pour son sort. (photo publiée le 3/11/24)
J'apprends le 20/11/24 qu'elle a été déclarée folle après un séjour dans un hôpital psychiatrique et ne sera donc pas poursuivie.
Afghanes enterrées vivantes
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Peut-on dire qu'un élève (si respectueux soit-il) est "sous l'emprise" de ses maitres (si savants et si talentueux soient-ils) au risque de perdre tout esprit critique et toute faculté d'analyse personnelle (dans le respect de l'enseignant et de l'enseignement reçu) ?
Quant aux rapport dominant/dominé(e) dans les affaires d'abus sexuels, beaucoup de victimes parlent d'un sentiment de honte, de gène qui s'ajoute à leur peine. C'est aussi le cas des jeunes gens victimes d'actes e pédophilie qui n'osent pas en parler même plusieurs années après. Ce doit être très complexe à gérer dans tous les cas.
L'emprise est une domination, elle peut être enrichissante ou elle peut être nocive. Un bon enseignant a, de fait, une domination intellectuelle et l'élève en sera durablement influencé, la phase critique pourra survenir plus tard. Je pense que c'est ce que nous avons vécu. Aujourd'hui, la diffusion des informations fausses ou vraies est telle que l'élève arrive avec un bagage politico-religieux qui constituera souvent un mur infranchissable à l'influence professorale. L'emprise ne vient plus de l'école, elle vient pour beaucoup des réseaux.
Pour les abus sexuels, la honte empêchait en effet d'en parler. Je ne parle que du phénomène de l'emprise qui me semble un peu trouble.