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A qui profite le crime ?
C’est la première question que se pose un enquêteur pour retrouver l’auteur d’un crime, cette question réduit le champ des investigations. Mais la question peut se poser devant tout évènement politique ou historique. L’ennui est que le champ des causes possibles et souvent intriquées est ici large, et le raisonnement devient simpliste car celui qui profite d’un évènement n’en est pas forcément l’auteur, si je profite d’un feu rouge pour traverser la chaussée, ce n’est pour autant que je suis celui qui l’a actionné. Ce « à qui profite le crime ? » est à la base de l’élaboration des complots. Les amateurs de complots retrouvent aisément les personnes ou les groupes qui pourraient profiter d’un évènement, choisissent ceux pour lesquels ils ont une antipathie et les accusent d’avoir fomenter à leur avantage les évènements survenus. Le complotiste, dont l’imagination est fertile, va créer un récit autour de l’accusé, aussi invraisemblable soit-il, en négligeant les thèses officielles, par définition suspectes de manipulation, surtout lorsque les causes sont évidentes pour tout le monde, cette évidence même étant destinée aux crédules dont le complotiste se targue de ne pas faire partie. Il est méfiant et cette méfiance finit parfois par la crainte de forces obscures à l’œuvre jusqu’à la paranoïa . Pour le complotiste, les choses ne sont jamais évidentes, et il sait retrouver les ressorts cachés des évènements. Mais la question « à qui profite le crime ? » pourrait lui être posée, pourquoi devant chaque évènement cherche-t-il à accuser toujours les mêmes personnes ou les mêmes groupes ?
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Commentaires
Pour l'assassinat de Boris Nemtsov en 2015, Mélenchon déclarait déjà que Poutine était "une victime politique" de la "propagande prémâchée des USA".
PS : Nemtsov le voyou, Prigogine le traître, Navalny l'islamophobe, la journaliste Politkovskaïa, certainement elle aussi une belle salope, bientôt Zelenski le corrompu...
Décidément, Poutine ne supporte pas les gens qui ont des défauts.
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Dimanche 18 Février à 18:27
Je me demande si ce ne serait pas une bonne idée d'insérer ce crime d'extrémisme dans notre droit.
Mais bon... le Conseil constitutionnel présidé par Môssieur Fabius s'y opposerait, forcément !
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Dimanche 18 Février à 18:37
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Lundi 19 Février à 10:33
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4BrindamourLundi 19 Février à 10:03Votre article obscur sur les complots génère naturellement des commentaires hors sujet qui justifie l’assassinat d’un opposant politique à Poutine. Les mystères des blogs.
Navalny critiquait l’islam. C’était son droit et c’était justifié. Pour cette opinion certains ont inventé le terme « islamophobe » ou « raciste ».
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Lundi 19 Février à 10:28
Si vous trouvez mon billet obscur, c'est que je suis victime d'un complot. L'islamophobie est un terme inventé par les islamistes pour assimiler la critique de l'islam à un racisme. C'est de leur part une propagande remarquable qui a une action efficace sur les idiots utiles qui sont devenus légions. Que Navalny ait été islamophobe ne me gêne pas (je le suis aussi, comme j'ai la phobie des autres religions lorsqu'elles deviennent menaçantes). Il avait d'autres opinions qui me plaisaient moins.
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5Souris doncLundi 19 Février à 11:54Complotisme.
RSF reproche à CNews son absence de pluralisme, et les traduit devant l'ARCOM (ex CSA).
Reporters sans Frontières a bien changé. Je les ai connus du temps où ils dénonçaient les abus de pouvoir et la corruption des classes dirigeantes.
Ainsi, à Port-au-Prince, je vois à la télé, notre Robert Ménard, co-fondateur de RSF, dénoncer l'assassinat d'un journaliste, la censure des médias, et la corruption.
Titid (le Président Aristide) organise le lynchage :
le lendemain, une foule hostile derrière Robert Ménard qui n'a dû son salut qu'au restaurant ( j'y déjeunais par hasard) voisin de l'Ambassade, où la foule de ses poursuivants s'engouffre à ses trousses. Mais les marmitons l'avaient tiré dans la cuisine. Et la foule lyncheuse est sortie bredouille par la porte de service.
Tel était Reporters sans Frontières. Pas les tristes cafards qu'ils sont devenus.
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Souris doncLundi 19 Février à 12:08
Le journaliste poursuivi s'était réfugié dans un commissariat qui l'a renvoyé dans la rue où il a été assassiné.
Il était donc logique que RSF, version originelle, ait pris sa défense.
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Lundi 19 Février à 12:12
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Je ne peux qu'abonder...
Ainsi, par exemple, et pour rester dans l'actualité la plus récente, nombre de personnes font de l'opposant russe à Poutine, Alexeï Navalny décédé récemment, un héros de la lutte contre le Mal et défenseur des valeurs occidentales, qui était en fait un pur raciste, xénophobe et islamophobe comme on n'en fait plus guère en occident, sans tenir compte de multiples documents et témoignages démentant leur opinion infondée, à l'opposé des évidences et de la réalité historique...
Par exemple cette vidéo (parmi d'autres)
Mais je suis bien d'accord avec vous pour ce qui concerne la personnalité et les opinions de Navalny. Ce n'est pas un personnage sympathique ce qui n'empêche pas de saluer son héroïsme : il est (volontairement) mort pour ses convictions même si je les trouve discutables. Il est la preuve que Poutine tue tous ses opposants d'une façon ou d'une autre et ses services à cet égard ne manquent pas d'imagination.