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Ruines
Le régime de Bachar al-Assad tente de relancer le tourisme. C’est un pays connu pour ses ruines antiques et il s’est enrichi de ruines modernes, et même, saluons ce tour de force, il possède aujourd’hui des ruines de ruines puisque les grands débiles de l’Etat islamique ont réussi à détruire davantage - entre autres - les restes de la cité antique de Palmyre. Les ruines de la cité d’Alep sont modernes, certes, elles n’ont pas la patine des ruines antiques mais il suffit d’attendre un peu. N’hésitez pas à faire du tourisme pour 1500 à 3000 € dans un pays qui reste en guerre, une guerre qui a fait 500000 morts et conduit 12 millions de Syriens à faire du tourisme ailleurs, un pays dirigé par un dictateur qui n’a pas hésité à gazer son peuple. Il est vrai que le nombre de pays qui ne sont pas dirigés par des autocrates tend à se réduire et s’y rendre pour le plaisir, c’est un peu visiter un zoo où des êtres vivants sont incarcérés.
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Commentaires
Sinon, côté émotions fortes, il y a aussi les stages d'aide humanitaire, (médicale, alimentaire et scolaire) au Mali, par exemple. Ca plait beaucoup aux retraité·e·s pré-octogénaires. (bon, il est préférable de se convertir à La Religion D'Amour, mais de toute façon...!?)
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Mardi 30 Novembre 2021 à 15:29
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Un dictateur féroce dont les ennemis (islamistes sunnites façon Daech) sont aussi ... les nôtres !
Et qui est soutenu par toutes les minorités religieuses de son pays (Alalouites, Chiites, Ismaélites, et une quinzaine de religions chrétiennes)
PS : Parfois, je regrette que mes antipathies ne soient pas plus simples à gérer
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Mardi 30 Novembre 2021 à 18:18
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6Souris doncMercredi 1er Décembre 2021 à 10:05Gazer son peuple ? La responsabilité du massacre de la Gouta est imputée tantôt à Bachar, tantôt à ses opposants. On ne saura probablement jamais.
Il a ouvert un centre d'accueil pour les enfants "démineurs" que les iraniens lançaient à travers les champs de mines devant leur infanterie. Les enfants ne craignaient rien, car ils portaient autour du cou une "clé du paradis". Ils avaient, chez Bachar, le statut de "prisonniers de guerre". Blessures aux jambes ou amputés, ils apprenaient un métier et les langues étrangères derrière les barbelés et miradors de leur "camp".
Source : Christine Ockrent, Dans le Secret des Princes, Stock, 1986, page 237.
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Mercredi 1er Décembre 2021 à 12:28
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Souris doncMercredi 1er Décembre 2021 à 13:30
De l'ironie à la Bachar ?
Les pauvres gamins avaient été utilisés comme des engins de guerre, d'où "prisonniers de guerre". Dans ce camp d'accueil et de soins, mais avec barbelés et miradors.
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Mercredi 1er Décembre 2021 à 13:48
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Mercredi 1er Décembre 2021 à 23:22
Permettez moi de souligner que le bouquin date de 1986, que Bachar arrive au pouvoir 14 ans après, en l'an 2000 et qu'il ne devient le dictateur sanglant dépendant du soutien de l'Iran qu'il est aujourd'hui qu'au moment du printemps arabe en Syrie en 2011.
Cette histoire (que je ne connaissais pas) qui serait totalement improbable aujourd'hui compte tenu de la dépendance de la Syrie vis-à-vis de l'Iran, ne concerne donc pas Bachar, mais son père Hafez, connu pour être cruel et roué dans ses relations internationales.
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Mercredi 1er Décembre 2021 à 23:34
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Souris doncJeudi 2 Décembre 2021 à 11:41
Merci, Carlus. J'aurais pu vérifier. Mais tel père, tel fils. Pas un pour racheter l'autre.
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Jeudi 2 Décembre 2021 à 12:38
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C'est le monde entier qui est en ruines, morales surtout !
Mais la morale ne régnait guère dans le passé.