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Reconversions
Rodrigo Duterte, le président philippin, avait montré la voie dans l’expression sans retenue, l’insulte, et l’appel au meurtre. Donald Trump n’a pas mâché ses mots sur ce qu’il pensait des femmes et des minorités. Les acteurs politiques devront-ils se reconvertir ? La vulgarité et la haine devront-elles faire partie du discours politique pour plaire aux électeurs ?Avec l’élection de Trump et la mort de Léonard Cohen, chanteur dépressif à la voix grave qui déroulait ses mélopées envoutantes, l’actualité est venue du continent américain éclipsant les prestations fades des acteurs politiques français dont les projecteurs des médias se sont un peu détournés.
Mais Hollande, dans son créneau, tient parfaitement son rôle funéraire dans lequel il a acquis beaucoup d’expérience et où il pourrait se reconvertir.
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Commentaires
Votre dernière phrase "Mais Hollande, dans son créneau, tient parfaitement son rôle funéraire dans lequel il a acquis beaucoup d’expérience et où il pourrait se reconvertir." me remet en tête cettechanson de Brassens, "Trompe la Mort"
https://www.youtube.com/watch?v=KnRZZGd18LE
Avec cette neige à foison
Qui coiffe, coiffe ma toison
On peut me croire à vue de nez
Blanchi sous le harnais
Eh bien, Mesdames et Messieurs
C'est rien que de la poudre aux yeux
C'est rien que de la comédie
Que de la parodie
C'est pour tenter de couper court
A l'avance du temps qui court
De persuader ce vieux goujat
Que tout le mal est fait déjà
Mais dessous la perruque j'ai
Mes vrais cheveux couleur de jais
C'est pas demain la veille, bon Dieu
De mes adieux
Et si j'ai l'air moins guilleret
Moins solide sur mes jarrets
Si je chemine avec lenteur
D'un train de sénateur
N'allez pas dire "Il est perclus"
N'allez pas dire "Il n'en peut plus"
C'est rien que de la comédie
Que de la parodie
Histoire d'endormir le temps
Calculateur impénitent
De tout brouiller, tout embrouiller
Dans le fatidique sablier
En fait, à l'envers du décor
Comme à vingt ans, je trotte encore
C'est pas demain la veille, bon Dieu
De mes adieux
Et si mon c?ur bat moins souvent
Et moins vite qu'auparavant
Si je chasse avec moins de zèle
Les gentes demoiselles
Pensez pas que je sois blasé
De leurs caresses, leurs baisers
C'est rien que de la comédie
Que de la parodie
Pour convaincre le temps berné
Qu'mes fêtes galantes sont terminées
Que je me retire en coulisse
Que je n'entrerai plus en lice
Mais je reste un sacré gaillard
Toujours actif, toujours paillard
C'est pas demain la veille, bon Dieu
De mes adieux
Et si jamais au cimetière
Un de ces quatre, on porte en terre
Me ressemblant à s'y tromper
Un genre de macchabée
N'allez pas noyer le souffleur
En lâchant la bonde à vos pleurs
Ce sera rien que comédie
Rien que fausse sortie
Et puis, coup de théâtre, quand
Le temps aura levé le camp
Estimant que la farce est jouée
Moi tout heureux, tout enjoué
J'm'exhumerai du caveau
Pour saluer sous les bravos
C'est pas demain la veille, bon Dieu
De mes adieuxBonne fin de journée
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 15:26
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Alors attendons de voir ce que fera Donald, il a été élu légalement par le peuple américain bien sûr sans eux, nous ne pouvons pas grand chose.
Mais cela sert-il notre cause de lui dégueuler dessus ?
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 15:45
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Souvenons-nous de Chirac: "A la santé de nos chevaux, de nos escaliers, de nos femmes et de ceux qui les montent". Nous avons eu un président gaulois. Les Américains viennent d'en élire un. Je ne suis pas optimiste mais j'attends de voir et de juger sur pièces.
Pépère reconverti en ordonnateur des pompes funèbres, ça lui ira bien. Et puis, il commence à avoir de l'expérience en ce domaine.
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 18:16
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6Souris doncDimanche 13 Novembre 2016 à 18:13...et de ceux qui les montent. Et par Saint-Georges, vive la cavalerie !
C'est le toast de l'école de cavalerie de Saumur, où Chirac a été élève (cadet). Les cadets de Saumur se sont vaillamment battus pendant la guerre.
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 18:23
Oui la sortie grivoise de Chirac n'a rien à voir avec les vulgarités deTrump ICI
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Souris doncDimanche 13 Novembre 2016 à 18:32
Ce n'est pas une sortie grivoise, c'est une tradition. Comme chez les Gadzarts. Je n'ose même écrire la marche qu'ils chantent en uniforme (Avec ma cousine Lison, on a le sens de la raison...)
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 18:43
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Rodrigo Duterte après avoir traité Obama de fils de pute s'est jeté dans les bras des chinois pour rester cohérent avec lui-même.
Aujourd'hui il flatte Trump, mais il est trop tard. Une des grandes promesses de Trump est de se désengager militairement d'Asie... ou de faire payer aux pays concernés la présence militaire américaine.
PS : vous savez, Doc, on l'aime ou on l'aime pas ! ceux qui l'aiment ne se laisseront rebuter par sa vulgarité, son racisme primaire, son fric, sa beaufitude, son hostilité à la Cop 21, etc...
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Lundi 14 Novembre 2016 à 08:39
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8Souris doncLundi 14 Novembre 2016 à 08:07Il s'agissait de mobiliser un électorat. Trump a choisi la vigueur un peu "virile" qui secoue, Hillary a entonné le répertoire habituel de la pleurnicherie de gauche. Exactement ce que fait notre Ordonnateur des Pompes Funèbres. Eh bien, les gens en ont marre de la pleurnicherie de circonstance. De la pleurnicherie automatique. Sur les minorités, sur le réchauffement, sur les banlieues, sur les inégalités, sur le méchant Poutine.
Ils ont dégagé Hillary comme ils dégageront le Mou (dont la voix est naturellement pleurnicharde, il n'a pas à se forcer).
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Lundi 14 Novembre 2016 à 08:47
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Heureusement qu'il y Trump!
Les journalistes et les blogueurs ne sauraient quoi écrire sans lui!
La nature du président américain n'est-elle pas importante ? Que serions-nous sans l'armée américaine ? L'Europe est un énorme mollusque désarmée et la France une nation secondaire comme la grenouille qui veut se faire plus gros que le boeuf.