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229. Faut-il tirer sur les ambulances ?
Il fut un temps où le corps de santé était respecté. Dans les pires situations il était accordé un statut protégé à ceux qui portaient secours aux autres, peut-être parce qu’ils n’hésitaient pas à apporter également leur aide à leurs ennemis. Les médecins, les infirmiers, les malades, les blessés, les ambulances, les hôpitaux étaient en général respectés.
Ce temps est révolu. Le praticien est couramment agressé dans son cabinet de consultation, et souvent violemment, pour une attente trop longue, ou une ordonnance qui ne satisfait pas l’ayant-droit. Les échauffourées dans les services des urgences sont courantes jusqu’à briser les mains d’un urgentiste parce que celui qui accompagnait le patient s’était un peu « énervé ». Les agressions dans les hôpitaux sont pratiquement quotidiennes. Il faut comprendre : certaines personnes, surtout lorsqu’elles viennent du sud, ont le sang chaud.
En Syrie, les hôpitaux sont les cibles privilégiées des bombardements, ce qui permet d’achever les blessés, et de soulager le travail des quelques médecins survivants. Les ambulances conduites par des suicidaires sont devenues dans plusieurs villes d’Irak des armes explosives efficaces contre les civils sans méfiance qui leur laissent courtoisement la priorité pour aller tuer plus aisément dans des lieux plus peuplés.
L’OMS dit que ce n’est pas bien d’utiliser les ambulances pour tuer des gens. Cette organisation onusienne sera sûrement écoutée car elle explique à ces grands enfants turbulents pourquoi il est vilain de faire une chose pareille. Il faut espérer que les futurs « martyrs », s’il leur reste quelques neurones en état de marche, seront sensibles à des arguments aussi ringards.
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Commentaires
Les temps changent de façon scandaleuse... J'avoue de moins en moins comprendre les habitants de notre planète. Comme le disait mon père à son endroit en vieillissant, je me demande si je ne suis pas has been !
Bon début de semaine Doc.
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Lundi 14 Novembre 2016 à 16:28
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5Souris doncLundi 14 Novembre 2016 à 19:25Qui s'en prend aux urgentistes devrait être condamné à perpétuité incompressible.
Au Moyen-Orient, c'est une autre histoire. Les hôpitaux servent de boucliers humains. Crime de guerre selon la Convention de Genève. Mais les terroristes s'en foutent. Ils ont l'appui de Amnesty International. Et peuvent saisir la très complaisante CEDH.
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Lundi 14 Novembre 2016 à 19:32
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6Souris doncLundi 14 Novembre 2016 à 20:06A Gaza, les pro-palestiniens sont soutenus par Amnesty International. Quant à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, n'importe quei/le plaignant/e la saisit, que ce soit le burkini ou autre, ils/elles obtiennent droit de cause. Les saisies abusives n'ont pas l'air de rebuter la Cour. Comment s'étonner que tout le monde cherche à sortir de cet organisme ubuesque ?
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Souris doncLundi 14 Novembre 2016 à 20:26
Le père de Leonarda, l'interlocutrice du Mou, voulait saisir la CEDH. L'a-t-il fait ?
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Lundi 14 Novembre 2016 à 20:40
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D'ailleurs ça fait longtemps que la procédure ordinaire d'un attentat islamiste (au moyen-Orient, du moins) consiste, avant de déposer la bombe principale sur un marché par exemple, à paver la route que prendront les secours d’explosifs secondaires !
Et quand ils se cachent dans des hôpitaux ? que faire ? la réponse n'est pas facile, c'est vrai
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Mardi 15 Novembre 2016 à 16:36
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Toutes nos institutions ont été mises à mal, par le politiquement correct.
La médecine, le justice, l'éducation...ils ont tout déconstruit, il faudra, des années peut-être même un siècle, pour "essayer" non de reconstruire mais arrêter la dégringolade, de l'Occident.
Et bien sûr ceux qui nous arrivent par bateaux entiers, viennent pour prendre et surtout rien donner, et tout le monde doit se mettre à leur service : les médecins, les juges, les profs, etc.. cependant.il y a dans toutes ces branches des gens qui travaillent aussi à sape le pays !
On parle pudiquement "d'incivilités", alors qu'il s'agit de comportements inadmissibles de voyous ou de délinquants