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Mauvaise humeur
Dépité par les évènements récents, je n’avais plus envie de prendre ma plume-clavier pour exhaler ma mauvaise humeur, ces évènements étant largement et bien commentés par les éditorialistes dont c’est le métier.
Dépité de voir que le Grand Turc, en mal de génocide, n'a pas hésité à envahir la Syrie pour tenter d’exterminer nos alliés Kurdes, abandonnés par le chef d’entreprise instable, inculte et vulgaire, à qui les Américains ont confié imprudemment les clefs de leur pays, et qui entérine par son retrait la fin de l’Empire Américain. Dépité de voir l’Europe, colosse apathique et désarmé, ajouter à la défaite de l’Occident en se montrant impuissante et tétanisée par la crainte d’être envahie par les migrants que le Grand Turc retient sur son sol comme une arme d’invasion massive ou comme le dit Kamel Daoud telle une nuée de sauterelles qu’il menace de lâcher sur le continent européen.
Dépité, que pendant ce temps de défaite, la France se déchire à propos d’un bout de tissu collé sur la tête des soumises, mais heureuses de l’être, et conduisant un député du RN a demandé à l’une d’entre elles de le retirer devant une assemblée entière. Ce député, sans doute fier de son exploit, a transformé cette Fatima en tragi-comédienne éplorée, ridicule dans son rôle de martyre, mais figure de « maman voilée » consolant son enfant en pleurs, scène déchirante diffusée par les médias, et reprise avec délectation par les islamistes en quête de victimisation. Islamistes ou apparentés proclamant à qui veut les entendre (et ils sont nombreux) que l’islamophobie est un délit et pas une opinion, après avoir assimilé, par un tour de passe-passe sémantique remarquable, la critique d’une religion au racisme de ceux qui la pratiquent, duperie approuvée bêtement et aveuglément par les plus grandes instances.
Et pendant ce temps, notre chef de l’Etat a montré son impuissance (mais qui ne le serait pas à sa place ?) en faisant surtout de la rhétorique dans son dernier discours (en présence d’Angela Merkel), en séparant soigneusement la « radicalisation », conduisant au terrorisme, le communautarisme et l’islam. L’islam (qui, comme chacun le sait, est une religion ni totalitaire, ni misogyne, ni violente) étant pratiqué pacifiquement par une majorité de musulmans qu’il ne faut pas stigmatiser (et, en effet, il serait injuste de le faire) alors qu’il est nécessaire, Macron enfonçant énergiquement des portes ouvertes, de lutter sans merci contre le communautarisme et la « radicalisation » mais dont l’islam ne serait apparemment non coupable à ses yeux, selon le concept commode de l’islam dévoyé. Une rhétorique bien huilée, à défaut d’actes, pour ne pas mettre de l’huile sur le feu. Nous en avons l’habitude.
Tant pis si, pendant ce temps, j’ai cédé à ma mauvaise humeur.
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Commentaires
Rien n'est simple...
Certes, Il ne faut pas stigmatiser inutilement et publiquement une inocente "maman" coiffée d'un bout de tissu ou, musulmane voilée mais modérée et éplorée, qui accompagne des enfants au cours d'une banale sortie scolaire citoyenne et républicaine... il ne faut pas, au risque de "détruire sa vie"...
Mais on peut s’interroger sur l'idéologie et sur les desseins d'une personne, membre assidu du conseil d'administration d'un club de boxe dont l'un des principaux dirigeants est également responsable du CRI, une association islamiste dirigée par un "fiché S" "fasciné" par Tariq Ramadan...
Et quand il s'agit de la même, seule et unique personne, ça peut mettre de mauvaise humeur, c'est pas faux...
(par contre, c'est vrai, pour garder sa bonne humeur, comme votre précédente visiteuse, on peut ne pas lire les journaux...)
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Dimanche 20 Octobre 2019 à 14:26
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Ce voile au Conseil général n'était-il pas un de ces "signaux faibles" dont il convient d'informer les autorité compétentes. ("compétentes" !).
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Dimanche 20 Octobre 2019 à 16:42
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Moi aussi, l'actu me gave. Il y a des moments comme cela où on a l'impression que tout ce qui peut aller mal, va mal.
PS : concernant ce pauvre enfant pleurant dans les bras de sa mère voilée qui a fait le tour des médias, Nadine Morano (1) faisait remarquer qu'on a pas vu, sur mêmes médias, pleurer les six ou sept enfants devenus orphelins après l'attentat perpétré par un homme devenu terroriste après s'être converti à l'islam
PPS (1) : j'ai décidé de ne plus ajouter désormais, en citant les bêtes noires des islamo-gauchistes, la traditionnelle réserve genre "pour qui je n'ai aucune sympathie"
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Dimanche 20 Octobre 2019 à 19:21
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Dimanche 20 Octobre 2019 à 19:30
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5Souris doncLundi 21 Octobre 2019 à 09:09Pour comprendre comment fonctionne le da'wa, le djihad politique (et en particulier celui qui se livre à l'aide du voile islamique), il suffit de suivre l'actualité et de relier les pointillés.
C'est un commentaire, succulent, de Robert Marchenoir (le 10ème) sous le papier de Philippe Bilger.
Il invente le "beauf radicalisé".
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Lundi 21 Octobre 2019 à 13:37
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Souris doncLundi 21 Octobre 2019 à 16:00
Vous, Dr Wo, qui vous référez souvent au Point, le numéro du 19 septembre présente un article "Retour à Creil" (je ne peux pas insérer de lien, l'article est réservé aux abonnés). Sous-titre : C'est dans cette ville que surgit, en 1989, l'affaire du voile. Etat des lieux, trente ans après.
Photo du président de l'Association cultuelle des musulmans de l'Oise qui se réjouit : Grâce a lui, Ernest Chénière, principal du collège, les musulmans se sont réveillés. Quel culot !
J'ai eu le plaisir de croiser Ernest Chénière. A aucun moment, dans l'article, il n'est dit que Chénière était un Antillais métis. Ce qui explique, peut-être, son intransigeance vis à vis du règlement (et son amour de la France).
Et en aucun cas, selon une Farida, un Principal sectaire, autoritaire et intolérant.
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Lundi 21 Octobre 2019 à 16:40
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aristarkkeJeudi 24 Octobre 2019 à 00:14
Les musulmans pratiquants ne sont pas *de France* mais *en France*, en vertu de l'Oumma dont ils sont les membres de droit (selon eux).
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Jeudi 24 Octobre 2019 à 09:05
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Il y a de quoi être dépité et de mauvaise humeur de sur quoi! J'essaye quand à moi, de moins lire les journaleux contant les délires planétaire.
Un évènement n'existe que s'il est connu, ne pas le connaître c'est le faire disparaître et préserver sa sérénité.