• Le froid et le chaud

    Le froid et le chaudPendant de longues années j’ai vécu la guerre froide entre les USA et l’URSS. Les crises n’ont pas manqué, notamment celle de Berlin et celle des missiles installés à Cuba, pourtant je n’ai jamais vraiment eu peur d’une guerre entre les deux superpuissances. Peut-être parce que j’étais plus jeune, et au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, la probabilité d’une troisième me paraissait peu probable. J’avais aussi l’impression que ceux qui étaient à la tête des USA et de l’URSS jouaient un jeu équilibré et tenaient les uns comme les autres à cet équilibre qu’ils avaient installé de concert à Yalta. Cette fois, je ne suis pas rassuré. L’équilibre est rompu avec l’implosion de l’URSS et avec l’apparition d’autres puissances qui viennent se mêler au jeu. Et surtout avec un joueur imprévisible, Poutine, qui joue avec un jeu du XXe siècle, jusqu'à traiter l'armée ukrainienne d'armée nazie et l’idée fixe, mégalomaniaque et paranoïaque d’en rétablir la configuration quel qu’en soit le prix. Transposition temporelle, retour vers le passé dans un mauvais film d'horreur. Disposant d’une belle panoplie d’ogives nucléaires, il ne cesse de répéter que son bouton le démange. Son jeu devient dangereux pour la planète, surtout s’il est acculé.

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 6 Mars 2022 à 11:45

    Ira-t-il jusqu'au bout ???

    On ne sait jamais avec les fous, le fou allemand y a été en 39-40 !

      • Dimanche 6 Mars 2022 à 11:54

        Mais il ne disposait pas de l'arme nucléaire (il a failli l'avoir !)

    2
    Dimanche 6 Mars 2022 à 12:55

    On sait maintenant qu'il n'est pas joueur d'échec. Peut-être un joueur de poker en train bluffer en espérant que nous nous couchions.  Plus vraisemblablement un fou furieux jouant à la roulette russe. 

     

    PS : Il me semble que pour l'instant, c'est nous qui sommes acculés

      • Dimanche 6 Mars 2022 à 13:05

        Plutôt spectateurs un peu épouvantés car la décision de ne pas faire la guerre à la Russie fut prise avant même le début de l'invasion de l'Ukraine. L'Ukraine est sacrifiée mais risque de devenir indigeste pour la Russie.

    3
    Dimanche 6 Mars 2022 à 15:14

    Tout à fait...

    Mais, en même temps, en face, dans le camp du Bien, Joe Biden, le dirigeant étazunien, après avoir déclaré il y a quelques jours que "Poutine peut entourer Kiev de chars, mais il ne gagnera jamais le cœur et l’âme du peuple iranien.", s'interroge maintenant de "Comment en sommes-nous arrivés au moment où, vous savez, Poutine a décidé d’envahir la Russie ? Quelque chose comme ça, ne s’était pas produit depuis la Seconde Guerre mondiale. "

    Bon, je sais, ça n'a rien à voir, mais je vous laisse m'expliquer avec des mots simples la différence entre débilité (par exemple) et démence (par exemple) et ce qui vous semble le plus anodin ?

    Mais re-bon, je sais, ça n'a rien à voir...

     

      • Dimanche 6 Mars 2022 à 17:05

        Biden, par la puissance des USA, est le leader du monde libre (et non pas du camp du Bien, notion très relative). De telles déclarations sont en effet inquiétantes car il s'est occupé pendant une bonne partie de sa vie des affaires internationales. On ne peut donc pas parler d'incompétence mais de défaillance. Je pencherais plus pour les ravages de l'âge... ce qui n'est pas plus rassurant, mais à la différence de Poutine, Biden ne prend pas seul ses décisions.

      • Dimanche 6 Mars 2022 à 18:27

        Si je peux m'immiscer, je dirais qu'il y a quand même quelque chose d'assez inquiétant pour la sécurité du monde que, face à un fou furieux sans aucun contrepouvoir (1) , on n'ait à opposer qu'un homme qui commence à présenter des signes de sénilité manifeste.  Aura-t-il tout son discernement quand il faudra prendre une décision après une ou deux nuits blanches ? S'il était reconnu incapable, on se retrouverait, en pleine crise, avec une Kamala Harris face à Poutine ???   Avec, au congrès américain, à la tête des élus républicains un Donald Trump,  qui pense que Poutine est un "stratège génial" pour qui il a une grande admiration ? 

         

        NB (1) il semblerait que les deux autres responsables qui doivent valider la décision d'appuyer sur le bouton nucléaire sont nommés... par lui !

      • Dimanche 6 Mars 2022 à 19:19

        Finalement la raison est la chose la moins partagée dans l'histoire. Les fous ne manquent pas dans la galerie des gouvernants.

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