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Le fil au vagin
Depuis quelques temps les féministes de pointe utilisent leurs corps pour faire avancer leur cause ou pour protester contre des mesures qui leur paraissent oppressives. C’est en particulier le cas des Femen qui exhibent leurs seins nus, mais agrémentés de slogans protestataires.
Jusqu’à présent – à ma connaissance – le vagin n’avait pas été utilisé comme force de frappe. C’est chose faite. Une australienne du nom de Casey Jenkins est récemment devenue célèbre en utilisant son vagin pour tricoter une écharpe. Ne soyez pas admiratif en pensant que cette charmante personne possède un vagin particulièrement habile qui pourrait faire bien des envieuses et des envieux. Non, le vagin ne lui sert qu’à entreposer le fil à tricoter, ce qui, avouons-le, est astucieux car habituellement on ne sait pas toujours où mettre la pelote de laine afin qu’elle ne s’échappe pas en se déroulant malencontreusement.
Chaque jour, pendant 28 jours, Casey s’insère le fil de laine dans le vagin à partir duquel elle tricote une écharpe blanche, mais avec quelques bandes de couleur car cette jeune femme prise par sa tâche artistique et militante de lutte contre la misogynie ne l’interrompe pas pendant ses règles. Elle aurait déclaré : « J'espère simplement que les gens vont s'interroger sur le vagin [qu’elle considère comme une force créatrice], sur les peurs et les associations négatives qui y sont liées ». En effet, on s’interroge.
Tags : féminisme, vagin, tricot
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Commentaires
Effectivement, la moindre crispation risquerait d'être fatale ! En comparaison, la tricoteuse semble beaucoup plus accueillante.
Zut alors ! Moi qui viens de terminer un pull en me débattant avec mes pelotes, si j'avais su ! Le seul problème c'est l'obligation d'être en tenue légère, au moins pour le bas... un mauvais rhume est si vite arrivé !
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Elle rejoint en cela beaucoup d'autres "artistes" qui, dans les cabarets mal famés du tiers-monde, sont censées décapsuler des bouteilles, casser des noisettes et soulever des poids avec leur intimité. Et qui le font sans s'offrir le ridicule de prétendre que c'est pour faire réfléchir les gens.