• La température monte

    La température monte

    Me voilà à nouveau à Noirmoutier. L’église est toujours au milieu du village, voisine du château. Souvenir pétrifié de l’alliance du glaive et du goupillon. Les parasols et les corps dénudés apportent une touche de modernité. Modernité imparfaite car aucun centre commercial n’est visible, mais le parking n’est pas loin. Je suis arrivé en train, les trains fonctionnent et arrivent à l’heure malgré les prouesses imbéciles de quelques demeurés qui se rattrapent en sectionnant des câbles de fibres optiques. Il faut bien que les ratés s’occupent à quelque chose. S’ils ne l’étaient pas pourquoi voudraient-ils protester en grignotant un monde où ils sont incapables de créer, alors ils préfèrent détruire, même si leurs destructions sont aussi minables qu’eux.

    « RéminiscenceEn passant »

  • Commentaires

    1
    Al West
    Lundi 29 Juillet à 20:19

    Je crains que le Noirmoutier de mon enfance et de ma jeunesse n'ait disparu à jamais, gentrifié, vitrifié.

    La dune d'où nous allions regarder le soleil se coucher derrière la modeste digue de pêcheurs, espérant voir le rayon vert, a probablement été happée par l'océan ; la modeste digue de pêcheurs a elle-même cédé la place à un gros crapaud rendant vain tout espoir de poésie...

    Reste le Gois.

      • Lundi 29 Juillet à 22:15

        Un connaisseur, mais les couchers de soleil sont toujours aussi beaux. Le Soleil-Roi voit nos petitesses de très haut.

         

    2
    Lundi 29 Juillet à 21:07
    Pangloss

    Vous avez quitté Paris? Vacancier ou déserteur?

      • Lundi 29 Juillet à 22:14

        J'ai fait coïncider le déserteur avec le vacancier.

    3
    Mardi 30 Juillet à 00:18

    Noirmoutier est une belle île, il vaut mieux quitter Paris en ces jours de folies JO!

    Bonne vacances

      • Mardi 30 Juillet à 08:52

        Merci. Paris est occupé, mais tout de même pour la bonne cause... Que je préfère voir de loin.

    4
    Al West
    Mardi 30 Juillet à 10:07

    Sans parler de l'outrage supplémentaire du parc éolien entre Yeu et Noirmoutier (à cet égard, rappeler que celui au large de la Baule/le Croisic, qui devait initialement être à 18 km de la côte, a été rapproché sans consultation à 10 km n'est pas inopportun pour se préparer aux coups bas que les satrapes fomentent.)

    Et pour clore le sujet un peu nostalgique, j'imagine que Six-Doigts, le réparateur de bicyclettes (il avait... 6 doigts -étonnant, non ?- à chaque main) et Cacahuète (qui avait du choper la polio ou un coup de pied vraiment méchamment  placé car il marchait comme si ses genoux étaient liés l'un à l'autre), le vendeur de cacahuètes (qui arpentait péniblement, et en plein soleil, de la pointe du Devin jusqu'au Punta Lara aux cris de caacahuèèètes, caacahuèèètes...) ne sont plus de ce monde...

    Et Chiffolleau, le poète et marchand de patates...

    Profitez-en bien, quoiqu'il en soit, Dr WO, l'air y est toujours meilleur qu'ailleurs.

      • Mardi 30 Juillet à 10:39

        Une nature de toute beauté transformée en paysage industriel, mais les couchers de soleil sur la jetée restent indépassables. Je n'ai pas eu l'avantage de connaître les personnages dont vous parlez bien que je débarque régulièrement dans l'île depuis quelques années.

    5
    Souris donc
    Mardi 30 Juillet à 16:25

    Je vous envie. L'air iodé me requinque. Si vous avez besoin d'une dame de compagnie, n'hésitez pas !

    L'île de Ré est ma destination pour une thalasso, tous les ans, mais en septembre (et juin). Le Parisien déferle, faut lui laisser l'opportunité. De l'iode et du trousse-chemise.

    Profitez bien !

    Noirmoutier, belle île en mer

      • Mardi 30 Juillet à 16:35

        Toujours épaté par les cris féminins qui accueillent le début d'une chanson qu'elles aiment.

        Je déferle également dans l'île de Noirmoutier, mais incognito.

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