• La fragilité de la flamme

     

    La fragilité de la flamme

     

    Cette « Madeleine à la veilleuse » de Georges De La Tour est bien jeune, pourtant elle est fascinée par la bougie qui se consume, symbole du temps qui passe, et par sa petite flamme vacillante comme la vie, la main sur le symbole de la mort posé sur ses jolies jambes.

    Des jeunes n’attendent pas la fuite du temps : ils l’interrompent en se suicidant. Rien n’est plus dramatique que le suicide d’un jeune. J’ai récemment été à l’enterrement d’un garçon de 19 ans qui avait tout pour lui et qui s’est jeté par la fenêtre. Il avait laissé une lettre qu’il avait écrite six mois auparavant où il disait que « ce monde ne lui convenait pas ». Désespoir métaphysique.




    « Le silence de TaubiraDéshonneur »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Janvier 2014 à 20:15

    Hélas Doc, beaucoup de nos jeunes en arrivent à cette solution fatale.. C'est souvent que je pense à ma dernière bique de 24 ans bientôt qui est toujours dans le rouge et qui enchaîne petits boulots sur petits boulots, sans avoir trouvé sa place dans la société. Bonne soirée mon ami. ZAZA

    2
    Samedi 4 Janvier 2014 à 21:14

    Même les formes de vie les plus primaires possèdent cet instinct de survie qui donne envie de durer le plus longtemps possible et de perpétuer la vie.

    Et il y a quelque chose d'assez angoissant à penser que, privés de cet instinct animal,  nous pourrions tous penser, comme ce malheureux jeune homme,  que le néant est préférable à la vie. 

     

    3
    Samedi 4 Janvier 2014 à 21:35

    @ ZAZA Le terrible c'est que ce jeune n'avait aucun problème dans son environnement pour choisir la mort plutôt que la vie.

    4
    Samedi 4 Janvier 2014 à 21:40

    @ OCarlus. La pensée peut devenir mortifère. Dire que ce monde ne lui convenait pas alors qu'il n'y en a pas d'autre est en effet une pensée angoissante.

    5
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 11:22

    Il est vrai qu'il n'y en a pas d'autre mais qu'un jeune de dix-neuf ans n'ait pas l'ambition de le changer est désespérant.

    J'ai lu quelque part que le suicide était une solution quand l'individu se brisait sur le mur de la société.

    6
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 11:37

    "Le mur de la société". est un terme bien vague. On peut en être exclu ou ne pas y trouver sa place.

    7
    mamyours2
    Lundi 6 Janvier 2014 à 21:33

    a quelques secondes pres , il y a 6 ans mon fils ne serait plus la !!!!

    mon inquietude est omnipresente !!!!

    bonne soiree

    mamyours

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