Le maitre et son valet font les constats qu'il faut faire, mais...se gardent tous deux d'agir !

On se demande à quoi servent réellement ces gens-là, bien que l'on savait qu'avec cette fine équipe, on n'avancerait pas !

• • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 11:18
    

    C'est un peu "marchons ! marchons !" en faisant du sur place ou peu s'en faut.

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Pas kafkaïen, européïen (ce qui tend à devenir synonyme).Vous connaissez sans doute la Commission Européenne appelée "Agrifish" dont "les travaux et les tâches sont préparés par un comité  composé de hauts-fonctionnaires des états membres ET de la Commission Européenne, elle même présidée par madame von der Leyen...

Le pauvre Gaby fait ce qu'il peut pour calmer la légitime colère des agriculteurs sans trop empiéter sur l'illégitime administration technocratique de Bruxelles et ni lui ni ses prédécesseurs dans ce domaine ou dans d'autres ne nous "gouvernent", ils gèrent.

• • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 11:39
    

    L'UE avec son administration monstrueuse, ses multiples influences et intérêts a ses responsabilités, mais la tendance est de mettre tout sur son dos, alors que l'administration française a sa part de responsabilité dans l'interprétation et l'exécution. Les normes et L'UE (n'oublions pas l'intérêt de la PAC) ne sont pas les seules causes de la situation de l'agriculture en France soumise à des directives autochtones désordonnées et pesantes et à une concurrence déloyale mais qui permet aux Français d'acheter moins cher.

  • bedeau

    Lundi 29 Janvier à 13:28
    

    si vous le dites

     

  • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 13:48
    

    Ce n'est qu'une opinion du café du commerce.

  • bedeau

    Lundi 29 Janvier à 14:13
    

    Dans un autre domaine plus sensible et pour une décision plus arbitraire que concernant les importations de céréales : ceci n'est pas une opinion de Café du Commerce ni un délire de complotiste :

    Bruxelles envisage de ruiner l’économie hongroise si Viktor Orbán oppose son veto à l’aide à l’Ukraine
    Dans un document rédigé par des responsables de l’UE et consulté par le Financial Times, Bruxelles a esquissé une stratégie visant à cibler explicitement les faiblesses économiques de la Hongrie, à mettre en péril sa monnaie et à provoquer un effondrement de la confiance des investisseurs dans le but de nuire à « l’emploi et à la croissance » si Budapest refuse de lever son veto contre l’aide à Kiev.

    Pour plus de détails Brussels threatens to hit Hungary’s economy if Viktor Orbán vetoes Ukraine aid (ft.com) (traduction automatique en français)

     

  • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 14:22
    

    Orbàn profite bien de l'UE en exerçant un chantage de façon répétée. Cela ne me choque pas que l'on fasse de même à son égard.

  • bedeau

    Lundi 29 Janvier à 14:34
    

    si vous le dites ...

    et si ça vous convient qu'un état indépendant doive renoncer à sa souveraineté sur ordre d'une instance supranationale à propos d'un problème qui ne concerne directement ni le premier ni la seconde...

    (qui ne concerne directement ni le premier ni la seconde...)

     

  • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 14:49
    

    Là est la question et il me semble qu'elle n'est pas tranchée : former un ensemble continental cohérent face aux autres puissances ou se contenter d'une association commerciale de pays entièrement souverains. A ma petite place d'observateur du café du commerce : je ne sais pas. Mais je me demande si la Hongrie de Orbàn a sa place dans l'UE. Logiquement il devrait faire comme la Grande-Bretagne et en sortir, mais il aime, avec les Hongrois, les sous que lui donne l'UE.

Les technocrates de Bruxelles ? On a la variante locale : le bureaucrate bien de chez nous, avec le culte du formulaire.

Tu coches pas la bonne case ? Case retour. But : se débarrasser du gêneur au plus vite.

Sens du service public minimaliste. Ou alors contresens : c'est nous qui sommes à son service, d'ailleurs son traitement est assuré par le con-tribuable.

• • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 11:41
    

    On sent que ça va être la fête aux fonctionnaires qu'ils soient européens ou français.

Il serait extrêmement facile d'alléger les normes qui pèsent sur l'agriculture (et sur d'autres secteurs) :  il suffirait de supprimer des textes. Mais vous savez ce qui se passera ? A la première intoxication, à la plus petite épidémie de grippe aviaire ou de vache folle, les mêmes qui réclament aujourd'hui la suppression des contraintes crieront au scandale, accuseront le gouvernement d'avoir cédé aux lobbies de Big Agri, voir  d'obéir à la volonté de la commission européenne de génocider la population française...

PS : Souvenez-vous. On a tous un vieux cousin qui considérait le confinement comme une contrainte scandaleuse imposée inutilement aux Français mais qui quelques temps plus tard considérait également comme un scandale que sa tatie ait attendue trois heures aux urgences avant qu'on vienne s'occuper d'elle !  Et pas la peine de lui expliquer que la confinement avait pour objet d'éviter l'engorgement des hôpitaux, il vous traitera de macroniste !

• • Dr WO

    Lundi 29 Janvier à 14:59
    

    Vous avez raison. Gouverner c'est choisir et avoir de la chance en espérant que son choix n'aura pas de conséquences fâcheuses.

C'est la nouvelle langue de bois: quand on se plaint aux responsables (ou qui devraient l'être; après tout, on ne les a pas forcés à faire de la politique), ils abondent dans le sens des plaignants sur le thème "vous avez raison, il faut changer ça". Comme ça, ils désarment les critiques qu'ils méritent en feignant de prendre le parti de ceux qui les leur adressent et en se dégageant de toute responsabilité.

Les communicants sont passés par là: "soyez positifs! mettez-vous à la place de votre interlocuteur". Les anciens politiciens, eux, se défendaient, bottaient en touche et parfois contre-attaquaient.

Ce qui change à la fin: rien.

• • Dr WO

    Mardi 30 Janvier à 11:51
    

    Effectivement, aller dans le sens de celui qui vous critique est désarmant, mais pas plus efficace.