-
Histoire d’i
En intitulant mon précédent article « femmes volées », je me suis rendu compte que la langue française révèle parfois des surprises. Un simple petit i, la lettre la plus mince, la plus discrète de l’alphabet, en s’infiltrant dans le mot « volées » soit avant le O, soit après, transforme les « femmes volées » en « femmes violées ou voilées ». Ce i rapproche malicieusement le voile et le viol. En islam, l’épouse étant entièrement soumise à son époux et à ses désirs, ce i pointe-t-il comme un doigt le viol conjugal ? Car « La femme ne doit pas s’opposer au droit de son mari de jouir d’elle, car elle est menacée de malédiction et de colère » ou « l’épouse doit satisfaire le désir sexuel de son mari toutes les fois qu’il le manifeste car c’est son droit. Le Saint Prophète (Saw) a dit : Quand le mari invite sa femme à partager sa couche et qu’elle refuse et qu’il a passé la nuit mécontent d’elle, les anges ne cessent de la maudire jusqu’au matin. ». De telles menaces peuvent dissuader la femme de se dérober au devoir conjugal car ne pas s’y plier, c’est prendre le risque de mécontenter non seulement son époux, mais aussi le ciel. Il vaut mieux accorder son consentement les yeux fermés en retirant ses voiles pour être violée que de violer un impératif religieux. Le coït obligatoire pour la femme fait ainsi partie du dogme de l’islam, et outre la satisfaction de l’époux, son intérêt géopolitique, comme l’a dit élégamment un penseur musulman, est de fabriquer des musulmans. Mais « croître et se multiplier » est une incitation œcuménique qui n’est pas spécifique à l’islam. Ajoutons que les musulmanes peuvent rendre grâce à leur Prophète de moins souffrir de migraine le soir.
-
Commentaires
2Souris doncDimanche 6 Novembre 2022 à 11:32Ma mère qu'est-ce qu'un pucelage, la Allah, la Allah, la Allah, Allah ?
C'est un oiseau mon enfant, un oiseau qu'on met en cage, la Allah, la Allah, la Allah, Allah, jusqu'à l'âge de seize ans.
La paillardise retarde, Aïcha avait 7 ans quand elle a épousé Mahomet.
-
Dimanche 6 Novembre 2022 à 11:43
Il arrive que le religieux pense dans son amour du prochain ou de la prochaine qu'il n'y a pas d'âge pour être aimé.
-
Je voudrais prendre la défense de l'islam et rappelant que, à défaut d'égalité Homme-Femme, l'islam prône l'égalité Femme-Femme : en effet, en cas de pluralité d'épouses, le bon musulman doit traiter ses quatre épouses de manière égale. Notamment en matière de cadeaux, de bijoux et de devoir conjugal.
PS : si vraiment, il ne peut pas respecter cette stricte égalité, il lui reste la possibilité d'en répudier une ou deux pour se conformer aux obligations de sa foi.
-
Dimanche 6 Novembre 2022 à 14:06
L'islam est pour la paix des ménages pour le bien du mâle.
-
Je n'ai jamais eu besoin de feindre une quelconque maladie, heureusement qu chez nous les femmes ont leur mots à dire !
Mais certaines se retrouvent quand même au cimetière comme la pauvre femme de Darval !
-
Dimanche 6 Novembre 2022 à 15:11
La soumission de la femme devrait éviter les heurts que nous connaissons malheureusement sous nos climats. Cependant, les imams ont pu discuter des conditions qui amèneraient les musulmans à battre leur femme. Et ce débat intéressant a eu lieu lors d'une réunion dans la région parisienne, Villepinte, je crois.
-
5BrindamourLundi 7 Novembre 2022 à 07:42Il y a le problème du consentement mais aussi du désir. Quand je croise ces grosses femmes enveloppées dans des tissus je me dis qu’il faut vraiment avoir envie.
-
Lundi 7 Novembre 2022 à 08:22
En islam l'obligation ne concerne pas l'homme. Pour ce qui concerne les femmes si on enlève l'emballage, les bonnes surprises sont aussi fréquentes qu'ailleurs.
-
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
|
 Créer mon blog |
Créer mon compte |
Etonnant, non ?
Mais (en même temps) l'anagramme de "voile" est "I love" qui veut dire in english quelque-chose comme "J'aime"...
Les langues, bonnes ou mauvaises, n'ont pas fini·e·s de nous surprendre.
Ce i révélateur encadrant le O est à rapprocher de "Histoire d'O", roman de Pauline Réage sur la soumission de la femme.