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Frimeur ?
Comme chacun le sait, Le Point a fait paraître un entretien avec le président Macron. Je l’ai survolé car il m’a paru trop long pour que je le lise intégralement, notre président fait dans la longueur et la vie est trop courte.
Il ne manque sûrement pas de talents, en tout cas ils nous ont été largement vendus pendant sa campagne, et sa victoire inattendue prouve qu’il en a.
Néanmoins, je me suis arrêté sur cette phrase (mise en exergue par le journal) : « Nous avons tourné la page de trois décennies d’inefficacité ».
Non pas en raison du coup de patte donné à ses prédécesseurs qui, il est vrai, n’ont guère osé modifier les choses en profondeur dans le souci de se faire réélire par un peuple très attaché au statu con et privilégiant la révolution plutôt que les réformes, mais en raison du parfum de prétention dégagé par cette déclaration.
Je sais bien que les hommes politiques ont le souci permanent de leur autopromotion, mais parler de « révolution copernicienne » pour le code du travail* est un qualificatif à la limite du ridicule, à moins que la tête présidentielle lui tourne à l’égal des planètes autour du soleil.
Dire que ce qu’il va entreprendre sera efficace par opposition à ce qui a été fait dans le passé est évidemment téméraire, sinon prétentieux, car on ne peut juger de l’efficacité des mesures qu’après leur mise en œuvre et le plus souvent après un temps de latence.
Je sais bien que Jupiter n’est pas modeste, encore faut-il être Jupiter et pas seulement prétendre l’être en maniant une foudre qui s’avère – pour l’instant - plutôt molle et erratique.
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Commentaires
2Souris doncVendredi 1er Septembre 2017 à 15:47La Loi Travail n'est que ce qui est En Marche depuis des décennies dans tous les pays de l'UE occidentale qui connaissent peu de chômage. Même l'Italie et l'Espagne ont réformé leur code du travail.
Le seul problème, c'est Mélenchon et Martinez de la CGT (ah son physique de beauf de Cabu) qui veulent en faire un crash-test et mettre la France dans la rue comme aux beaux temps du CPE.
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Vendredi 1er Septembre 2017 à 16:36
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semaphoreVendredi 1er Septembre 2017 à 20:12
Cette grandiloquence fait penser à cela :
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/26/00/e3/2600e378fa5ff1e5765a1e5c974012f9.jpg&imgrefurl=https://www.pinterest.com/pin/406661041334517037/&h=416&w=505&tbnid=K72uvPRmiEf4IM&tbnh=204&tbnw=247&usg=__z93VXF8fKsWaTJUZeSwl0QLJcII=&docid=WvQBGU-0zMrZkM
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semaphoreVendredi 1er Septembre 2017 à 21:01
vous est-il possible de faire apparaître directement l'image plutôt que le lien ???
Dîtes oui !!!
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Vendredi 1er Septembre 2017 à 21:38
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3semaphoreVendredi 1er Septembre 2017 à 20:17Je sais bien que Jupiter n’est pas modeste
Nous nous en sommes aperçus avec ses poursuites (ridicules) contre un journaliste censé lui avoir volé un moment d'intimité avec Amalthée alors qu'il ne cesse de se mettre en scène, seule ou accompagné d'icelle.
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Vendredi 1er Septembre 2017 à 20:59
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( enfin, si !... bien sur, quand même... mais je me comprend !)
Les grands hommes d'Etat sont le fruit des circonstances. De Gaulle fut à l'origine de la IVe république à l'occasion de la IIe guerre mondiale, et à l'origine de la Ve en raison de la guerre d'Algérie, sinon dans quelle obscure garnison aurait-il passé sa vie ? Ne nous souhaitons pas trop l'arrivée de grands hommes politiques qui ne se révèlent en général que dans des circonstances exceptionnelles le plus souvent dramatiques.
Obscure garnison ??? Douteux en ce qui le concerne.
Le lieutenant-colonel puis colonel de Gaulle était déjà plus ou moins bien introduit avec les hommes politiques de l'époque 35/40...
La guerre va le propulser sur la scène mais ce sera également le cas d'autres militaires comme Pétain qui était déjà à la retraite...
Votre propos est difficile à étayer parce que ce sont toujours des circonstances périlleuses qui font apparaître les grands hommes, pas le ron ron du tout va bien Mme la Marquise.
Auriez-vous un contre-exemple à nous soumettre ?
Les militaires connus comme Pétain l'étaient par la guerre précédente. De Gaulle, quelles que soient ses qualités n'aurait pas eu un destin national en l'absence de guerre sauf par un coup d'Etat, ce qui n'était pas son genre. Bien sûr, ce n'est que de l'histoire-fiction, mais je pense que beaucoup d'hommes de valeur n'ont pas pu être au premier plan parce qu'ils n'ont pas rencontré les circonstances favorables. Imaginez le jeune Bonaparte sans la révolution de 89.