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ESCAPADES XXXIII
LE MESSAGER
Après avoir parcouru une longue distance
Le messager le plus rapide de tout l’univers
Est apparu à la porte du temple en silence
Les ombres se sont écartées devant l’être de lumière
Et il s’est glissé jusqu’à moi sur le sol carrelé
Pour m’annoncer par sa présence en ces lieux
Que son maître lointain dans ses forges calcinées
Acceptait encore de m’enchanter par ses jeux
Paul Obraska
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Commentaires
1PanglossMercredi 10 Novembre 2010 à 18:08Docteur, vous m'épatez. Dire tant de choses aussi clairement en aussi peu de mots!RépondreVotre poème appelle le silence...un bienheureux silence.Bien sûr Doc Poétique, mais ces trois mots reflétaient ce que j’ai ressenti immédiatement en lisant ce texte. C'était très fort.
ZAZALa forme poétique, pour ceux qui y sont sensibles, permet parfois de suggérer beaucoup de choses en peu de mots. Merci encore d'avoir apprécié ce petit texte.
Dr WO
Se laisser attrapper par la lumiere chaleureuse et capricieuse mais aussi rassurante et si belle ....
J'aime ...La photo est mystérieuse, vu du temple, ce que l'on devine du monde extérieur ressemble à un labyrintheDe la belle poésie comme j'aime. Etrange et délicate comme une vision furtive.Je vais sans doute enlever son mystère. J'ai pris cette photo à l'intérieur de l'église des Batignolles, séduit par l'entrée de ce flot de lumière rejetant les ombres comme autant de forces obscures. Le quadrillage extérieur (la comparaison avec un labyrinthe est bien vue) est l'image ébauchée de la place au seuil de l'église.
Dr WO
20leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:12Je dirais : et la lumière fut... mais sous votre plume c'est autrement plus poétique;)
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