• Dépression

     

    Dépression

    Beau soleil sur Paris. Pas un nuage, et pourtant je sens comme une dépression en observant par la fenêtre des médias la pluie des candidats à la présidentielle de 2017 qui obscurcit l’horizon.

    Un ancien président et un président actuel qui font durer l’insoutenable suspense avant de se déclarer comme postulants, alors qu’ils ont fait l’un et l’autre la preuve de leur incapacité à améliorer la situation de la France. Il leur reste le toupet de vouloir recommencer.

    Deux anciens premiers ministres qui ont déjà l’expérience de l’échec.

    Une blonde qui rassemble derrière elle ce qui reste des nostalgiques de Vichy et de la ligne Maginot et compte bien rassembler les électeurs désorientés.

    Un admirateur de Chavez, celui qui a laissé son pays dans la merde et en panne de papier hygiénique, et qui n’a pas la décence de tirer la chasse d’eau.

    Une candidate erratique et volubile dont les convictions écologiques se sont essentiellement manifestées dans le choix des prénoms de ses filles (Anémone, Bleuette et…Térébentine).

    Un administrateur d’Habitat qui montre une nette préférence pour les meubles de l’Elysée en espérant que d’autres se rallieront à son panache rose et sa marinière bleue.

    Des socialistes fossoyeurs de leur parti qui veulent que l’on retienne leur nom alors qu’ils feraient mieux de se faire oublier, ce qui ne saurait tarder.

    Des attardés de l’histoire qui ne se sont pas encore aperçus que l’on avait quitté les fureurs du XXe siècle pour d’autres guerres de religion.

    Une seule éclaircie : les Jeux Olympiques sont enfin terminés.

    Illustration : Jack Vettriano

    « La liberté de l'enfermement ou les dessous de l'amalgameUn championnat surréaliste »

  • Commentaires

    1
    Lundi 22 Août 2016 à 15:38

    Je suis sûr que vous allez voter pour un de ceux-là. happy

      • Lundi 22 Août 2016 à 15:45

        Je n'en suis plus si sûr. arf

    2
    Lundi 22 Août 2016 à 16:34

    Moi, mon choix est fait : ce sera Valls !   ... en 2021, bien sûr ! smile

     

      • Lundi 22 Août 2016 à 16:49

        Il faut voir loin à condition de ne pas se prendre les pieds dans le tapis.

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    3
    myriam
    Lundi 22 Août 2016 à 16:58

    cette rentree qui approche me rend bien triste !! que va t on encore subir  !!

     

      • Lundi 22 Août 2016 à 17:55

        Vous n'aimez pas les surprises ?

    4
    Michèle
    Lundi 22 Août 2016 à 18:05

    Térébentine ?

    La Duflot devrait être poursuivie pour maltraitance à enfant !

      • Lundi 22 Août 2016 à 18:10

        C'est également mon avis.

      • Souris donc
        Mardi 23 Août 2016 à 12:11

        Mais non, Duflot ouvre des perspectives infinies pour les prénoms. Térébenthine, et pourquoi pas Acétone, Ethylbenzène, Méthane (enfin non, pas Méthane, les vaches qui pètent sont la cause directe du réchauffement climatique), Propane. Après, on a aussi les noms de maladie, Rougeole (pour l'enfant de gauche), Scarlatine...Voire de médicament, Tétracycline, c'est joli et poétique.

      • Mardi 23 Août 2016 à 14:01

        Il est vrai que "Tétracycline" pour le 4ème enfant, c'est assez joli.

    5
    Mardi 23 Août 2016 à 12:25

    Moi j'espère qu'elle sera élue.

    Nous aurions alors une présidente dont le compagnon Xavier Cantat ( qui serait Premier Monsieur de France ) a déclaré il n'y a pas longtemps  :  "Je me fiche pas mal de la France. La France est un hasard historique (…) je ne me sens pas plus Français que Sénégalais..."

      • Mardi 23 Août 2016 à 14:03

        Et Cantat est un hasard dont on aurait pu se dispenser.

    6
    Souris donc
    Mercredi 24 Août 2016 à 08:54

     

    Le système des parrainages est censé limiter les candidatures fantaisistes. Il y a en France potentiellement 47 000 élus (maires, députés, sénateurs, parlementaires européens, conseillers régionaux et généraux) qui peuvent accorder leur parrainage. Avec un système de limitation ( au moins 30 départements différents et 50 signatures maximum par département).

     

    Mathématiquement, ce système peut donner...80 candidats. Ce qui démontre qu'il est inadéquat. Et que nous avons trop d'élus, ce que chacun sait.

     

    Il semblerait que la régulation se fasse par la réticence des élus à accorder leur parrainage (qui peut leur coûter leur propre réélection). Il y reste donc des élus sur lesquels on a exercé une pression suffisamment convaincante pour que des candidatures de division puissent réunir le nombre suffisant de parrainages.

     

      • Souris donc
        Mercredi 24 Août 2016 à 09:14
        Sur Contrepoints un auteur soutient le paradoxe que l'explosion de la gauche vient de ce que ses objectifs sont atteints et qu'il ne lui reste plus que la fuite en avant dans la démagogie électoraliste. http://www.contrepoints.org/2016/08/24/263663-primaires-gauche-eparpillee-facon-puzzle Question : et la droite ? Le quinquennat raté du Mou ouvrait un boulevard à la droite qui ne trouve rien de mieux que de s'éparpiller elle aussi. Pourquoi ?
      • Mercredi 24 Août 2016 à 10:41

        Le défaut me semble être d'abord la pléthore d'élus, ce qui onéreux et moins efficace. La multiplication des candidats me gêne moins, c'est un indice démocratique et puis c'est amusant.

      • Mercredi 24 Août 2016 à 10:51

        L'idée de la gauche ayant atteint ses objectifs est intéressante. Mais en fait la division gauche/droite est peut-être dépassée : la gauche au pouvoir fait une politique de droite en raison des impératifs économiques et la droite au pouvoir est plus ou moins obligée de faire une politique de gauche car il est difficile de toucher aux " acquis".

        Comme il n'y a plus d'idées, ce sont les ambitions personnelles qui dominent d'où l'éparpillement politique

      • Souris donc
        Mercredi 24 Août 2016 à 11:45
        Oui, c'est amusant, mais moins que du temps de Ferdinand Lop ou Coluche (et même Yves Montand qui avait quelques velléités), ou DSK, Schivardi, et les Chasse, Pêche, Nature Traditions et Pastaga. Il nous reste dans la catégorie amuseurs, Duflot et Monsieur petites blagounettes. C'est mince.
      • Mercredi 24 Août 2016 à 11:53

        Ce sont des amuseurs sans envergure et qui se prennent au sérieux.

    7
    Mercredi 24 Août 2016 à 11:13

    Il y a aussi que la gauche doit faire son aggiornamento et choisir définitivement entre, d'une part les vieux idéologues marxistes, anti entrepreneurs, pro fonction publique, adorateur du Dieu impôts à qui il faut offrir chaque année plus d'offrandes, paralysés face aux islamistes...

    et d'autre part, quelque chose... disons  de plus moderne, de plus réaliste, de plus favorable au dialogue avec les syndicat et plus à l'écoute de la société civile (1)

    Pour arriver à ce résultat , la gauche  doit d'abord passer par le degré zéro. Fort heureusement, ils sont tous décidés à atteindre ce résultat  ! 

     

    (1) oui, je sais, je parle quelques fois comme un politicien débutant frown

      • Mercredi 24 Août 2016 à 11:26

        Mais les idées marxistes ont la vie dure et resurgissent sous d'autres formes (comme "nuit debout") en se faisant passer pour des idées neuves et en faisant table rase des expériences historiques.

      • Souris donc
        Mercredi 24 Août 2016 à 11:55

        ...pro-fonction publique, là ils sont forts, Carlus. La bureaucratie française la plus lourde et la plus incompétente, juste après les chemins de fer indiens peut-être.

        Quant aux zakis, sacrés à droite comme à gauche, résultat : 7 millions de chômeurs.

      • Mercredi 24 Août 2016 à 12:04

        La fonction publique est la seule façon de lutter contre le chômage dans une économie boiteuse. L'URSS n'avait pas de chômeurs.

    8
    Souris donc
    Mercredi 24 Août 2016 à 15:23

    HS, quoique.

    Dans le baromètre IPSOS-Le Point, page 8 : cherchez l'intrus.

     

      • Mercredi 24 Août 2016 à 16:58

        Macron est en 3ème position. Il a ses chances à la primaire de droite face à Sarkozy yes

    9
    Mercredi 24 Août 2016 à 15:39

    L'URSS n'avait pas de chômeurs, elle n’avait que des "parasites sociaux" ayant refusé les propositions du Bolchevick-Pôle-Emploi, passibles de cinq ans de travaux forcés.  

    Elle n'avait pas non plus d'opposants politiques mais une quantité des malades mentaux souffrant du "délire de persécution".

    C'est qu'on ne plaisantait ni avec le chômage ni avec la la démocratie chez le grand-frère bolchevique !smile

      • Mercredi 24 Août 2016 à 17:01

        On ne pouvait qu'être atteint d'une maladie mentale si l'on n'avait pas conscience des "lendemains qui chantent" et que certains ont encore l'ambition de faire chanter.

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