• Une sensibilité à fleur de peau

     

    Une sensibilité à fleur de peauPour la 19ème édition du protocole de « Alerte enlèvement », le message décrivit le père ayant enlevé l’enfant comme étant de « race noire ». Ce qui souleva des protestations (sur les réseaux socialement chatouilleux), car, comme chacun le sait, les races n’existent pas dans l’humanité, seules les associations antiracistes existent, l’appellation « antiraciste » ne les prive cependant pas d'objectif.

    Devant l’impair commis dans la précipitation, le ministère de la Justice rectifia le tir en publiant un nouveau message, mais en utilisant cette fois l’expression : « individu à la peau noire » en précisant ensuite de « couleur noire », afin d’éviter toute confusion. En effet « peau noire » pouvait être celle d’un charbonnier, alors que la peau est ici intrinsèquement noire.

    Pourquoi ne pas avoir dit que le père était un noir, comme on dit un blanc, et il existe bien un « Conseil représentatif des associations noires de France ».

    L’hypocrisie du politiquement correct finit, certes, dans le ridicule, mais aussi par aller à l’encontre de son but en maniant l’évitement jusqu’à la stupidité comme de s’interdire de parler de corde dans la maison d’un pendu.

    Nous avons hérité du « politiquement correct » des USA, et curieusement dans ce pays on parle couramment (en particulier dans les articles scientifiques) de race caucasienne ou de race noire. Il n’y a aucune honte d’appartenir à l’une ou à l’autre de ces catégories.

    « 227. Sur l’émission TV : « Cholestérol, le grand bluff »Les embarras de l’Eglise »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Octobre 2016 à 20:01

    Alors comment fallait-il définir cet homme, si on voulait vraiment le retrouver il fallait bien le décrire !

    On marche sur la tête, on prend des gants avec tout ce qui n'est pas blanc, mais on tire à vue sur ce qui l'est, j'avoue que cela commence à me faire monter ma moutarde au nez, et je ne suis pas la seule en France avoir marre de ces faits complètement idiots!

      • Jeudi 20 Octobre 2016 à 20:43

        Il a la peau de couleur noire...mais  ce n'est pas un noir. sarcastic

    2
    Souris donc
    Jeudi 20 Octobre 2016 à 20:21

    A peu de choses près, Corto dit la même chose que vous. Le Conseil représentatif des associations NOIRES de France ? Fi, les racistes !

      • Jeudi 20 Octobre 2016 à 20:41

        J'ai été voir : même sujet, moins de conclusions me semble-t-il, mais 58 commentaires. Respect.

      • Souris donc
        Jeudi 20 Octobre 2016 à 21:56

        Oui, respect. Corto a une blogroll intéressante. Mais c'est un sarkozyste compulsif. Donc, Dr Wo, à vous de voir. En commentant un de ses papiers, Corto vous inscrira dans ses favoris et pourra apporter de nouveaux internautes à votre blog de graphomane sarcastic

      • Jeudi 20 Octobre 2016 à 22:26

        J'avoue que je n'ai pas tendance à recruter, mais à essayer de conserver les visiteurs dont les commentaires m'intéressent. Le sarkozysme compulsif n'est pas a priori attractif.

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    3
    Jeudi 20 Octobre 2016 à 20:51

    contrairement à une espèce qui existe en tant que telle, une race est un constat a posteriori par l'observateur de certains caractères d'un groupe qui le différencient d'un autre groupe où l'on observe des différences dans les caractères qu'on a arbitrairement choisis, la plupart sur l'apparence ou sur certaines capacités physiques ou de caractère.C'est ainsi qu'il y a une espèce canine mais qu'il y a plusieurs races de chiens. Les uns sont plus petits que d'autres, ont le museau plus ou moins long, sont de couleurs différentes etc. Mais aussi certains sont plus aptes à la garde des troupeaux, d'autres qui ont une morphologie presque identique à celle des chiens de bergers, ont une capacité héréditaire à la chasse, etc etc etc. Même réflexion pour les races de volailles, d'animaux de boucherie etc. Enfin, à l'intérieur d'une même race dont on sélectionne les caractéristiques, les petits ressemblent à leur parents et possèdent ces mêmes caractéristiques.

    Suis-je raciste?

      • Jeudi 20 Octobre 2016 à 22:17

        Le racisme étant l'affirmation de la supériorité d'un groupe humain sur un autre ou les autres, la constatation de différences n'est pas un racisme puisqu'elle n'implique pas une hiérarchie. L'apparence (le phénotype) est liée a de très faibles particularités génétiques mais suffisantes pour différencier les groupes humains comme elles permettent la différenciation entre les individus dans un même groupe.

      • Souris donc
        Vendredi 21 Octobre 2016 à 07:04

        Il n'y a plus que l'antiracisme à cultiver le racisme. C'est leur fonds de commerce. Leur activisme permet de réclamer des subventions et de museler la pensée divergente. L'antiracisme est le bras armé de la gauche morale qui dégaine la menace, l'intimidation, traque le mot de trop et traîne Zemmour devant les tribunaux, entretenant sa notoriété.

        Un camp de rééducation soft qui se conçoit comme le camp du Bien. On ne peut qu'admirer ceux que le doute n'effleure jamais, qui ont des certitudes ontologiques et une bonne conscience bien sadique.

      • Vendredi 21 Octobre 2016 à 08:33

        Les associations antiracistes sont en fait devenues des syndicats de revendications catégorielles avec comme arme principale la culpabilisation. Le CRAN n'avait-il pas réclamé des indemnités à la France pour le préjudice subi par leurs ancêtres noirs victimes de l'esclavage il y a des siècles ? Mais à aucun moment il n'est reproché aux Arabes la traite des noirs dans le passé et l'esclavage que certains appliquent encore aujourd'hui en élargissant sans discrimination le spectre ethnique.

    4
    Vendredi 21 Octobre 2016 à 22:58

    Qui, des racistes et des anti-racistes, sont les plus stupides ? difficile à trancher  !

    L'anti raciste (façon "réseaux sociaux") annone des stupidités sémantiques à longiueur de tweets et pense que l'interdiction du mot race  serait de nature à régler le problème du racisme et/ou voudrait parfois tirer bénéfice des malheurs de ses ancêtres.

    Le raciste lui, prétend analyser, avec la plus grande objectivité scientifique,  les distinctions entre les races et arrive systématiquement à la conclusion que la race ayant le plus de qualités est ... la sienne !  

    A la limite, le seul raciste convaincant serait celui qui dirait : "après analyse des différentes races, je suis arrivé , hélas, à la conclusion que la mienne est inférieure !"  smile

      • Vendredi 21 Octobre 2016 à 23:10

        Le racisme est une attitude redoutable, responsable de millions de morts. Le mot utilisé à tort et à travers s'est vidé de son sens et quand on crie trop souvent au loup...

        J'aime beaucoup l'ironie de votre conclusion. yes

      • Souris donc
        Samedi 22 Octobre 2016 à 06:49

        Un mot utilisé a tort et à travers finit par être galvaudé. Une insulte aux millions de morts. Le racisme frivole, un raisonnement par analogie en adéquation avec l'égalitarisme marxiste. Que rien ne dépasse ! Tous égaux ! Tous pauvres ! Sauf la nomenklatura qui sait ce qui est bon pour toi. Ainsi, le dépositaire du Bien se sent de la race supérieure. Du haut de son vélib. Il est donc raciste.

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 08:30

        Le mépris (assorti de compassion pour avoir bonne conscience) n'est pas du racisme car la catégorie méprisée peut accéder à la catégorie qui méprise. C'est ce qu'on appelle l'ascenseur social (actuellement plus ou moins en panne).

    5
    Souris donc
    Samedi 22 Octobre 2016 à 09:35

    Dans sa page Champs libres/débats, le Figaro d'hier donne la parole à Chantal Delsol sur la police du langage. A propos de Trump et ses plaisanteries de chasseur.

    On peut comprendre que beaucoup d'électeurs ne veuillent pas d'un gouvernant vulgaire qui s'en va siffler les filles. Mais on ne peut pas justifier l'ostracisme qui s'attache aux citoyens vulgaires, au point qu'on les criminalise et tente de leur enlever le droit d'exister en tant que citoyen. Les avancées de civilisation sont des processus mystérieux, certainement menés par la vertu d'une élite silencieuse, bien davantage que par l'indignation surjouée et hystérique [...] à coups de slogans médiatiques aussi fanatiques qu'insincères.

    Le Figaro met en regard un article où il est montré que le programme de Hillary Clinton est...du Hollande 2012. Plus d'Etat, de taxes, de dépenses.

    D'un côté, un libéral proche d'une Amérique entrepreneuriale et créatrice d'emplois (mais on ne parle que de son sexisme vulgaire), de l'autre côté une candidate bien conforme aux canons du politiquement correct et socialiste. Qui plait aux médias.

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 10:31

        Le libéralisme a ses vertus et il est regrettable qu'il soit représenté aux USA par un énergumène tel que Trump qui, justement, par son attitude et ses sorties, le dévalorise. La vulgarité qui est la chose du monde la mieux partagée n'empêche heureusement  pas d'être citoyen.

      • Souris donc
        Samedi 22 Octobre 2016 à 12:04

        Et nous, avec notre énergumène, nous avons la vulgarité du comportement, et sommes la risée du monde entier. Et encore, les médias français essaient de tempérer, de regarder ailleurs, de minimiser, d'allumer des contrefeux.

        L'article de Ch. Delsol est repris sur Magistro.

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 12:40

        Pour FH, les médias n'ont pas minimisé : ils ont été stupéfaits par tant de bêtise. Mais FH n'a pas atteint le niveau de bassesse et de vulgarité de Trump.

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 12:55

        L'article de Delsol est un peu contradictoire : les mots sont en quelque sorte les semences de la violence, cependant il ne faut pas rejeter le lanceur de mots car en le rejetant il devient pire. Alors qu'elle est la solution ??

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