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Les embarras de l’Eglise
De l’extérieur, à entendre les déclarations du pape et des évêques de France, il me semble que l’Eglise catholique est prise entre trois nécessités face à l’islam. Une trinité, en somme.
La première est de défendre une autre religion monothéiste, une cousine qui a des humeurs massacrantes, mais qui est tout de même de la famille. La condamner, c’est un peu se condamner soi-même, d’autant plus que dans le passé on n’a pas été irréprochable. Alors on dit que la plupart du temps elle est calme, qu'elle est encore jeune, qu’il ne faut pas la juger sur ses accès de folie dont elle n’est pas responsable, qu’elle n’est plus elle-même lors de ses crises, et qu’après tout, comme l’a dit le pape parlant des exactions commises au nom de l’islam : nous aussi, nous avons nos faits divers (sic).
La seconde est évangélique. Devant l’afflux vers l’Europe des musulmans chassés par les guerres, la compassion, l’accueil de l’étranger dans le malheur, la fraternité obligent à les accueillir et à encourager les autres à le faire.
La troisième est la conséquence des deux autres. Comment avec le temps conserver le statut séculaire de première religion en Europe ? En défendant la cousine et en l’accueillant chez soi, ne va-t-elle pas prendre votre place ? Elle est remuante, prosélyte et fertile. Comment être certain qu’elle ne se comportera pas comme une louve dans la bergerie, alors que l’on a déjà du mal à y maintenir ses brebis ?
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Commentaires
L'Eglise catholique est une France en réduction. Comme l'Eglise, la France accueille les musulmans, pratique une charité laïque, comprend, excuse, tolère et espère sans trop y croire que l'islam se fondra dans la République au lieu de vouloir l'absorber.
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Samedi 22 Octobre 2016 à 17:09
La première nécessité concerne surtout l'épiscopat et l'islamo-gauchisme mais pour des raisons différentes.
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Souris doncDimanche 23 Octobre 2016 à 12:42
La dinde prenant la défense de Noël.
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Dimanche 23 Octobre 2016 à 15:40
Et finir en dindon de la farce.
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3Souris doncSamedi 22 Octobre 2016 à 16:56
C'est vrai qu'un prélat soucieux de mener ses brebis sur les chemins de la foi doit regarder "la deuxième religion de France" avec envie.
Des fidèles pratiquant avec régularité et ferveur, des croyants obéissant à la lettre aux interdictions et respectant le jeune, des ministres du culte forts de leurs titres de "savants" et d'"érudits" tranchant sans appel sur l'épilation des jambes, la longueur de la barbe, la poésie, les pokémons, la direction des toilettes, les tenues vestimentaires, la composition des plats cuisinés, les programmes scolaires, la musique, la création du monde, la littérature... et, pour finir, donnant des leçons de liberté et de respect des droits de l'homme à des mécréants rougissant de honte... c'est quand même le rêve suprême de tout ministre d'un culte, quel qu'il soit !
D'ailleurs, je pense que même les responsables bouddhistes, taoïstes et animistes doivent rêver secrètement d'avoir un tel statut !
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Samedi 22 Octobre 2016 à 17:38
Et en plus, il n'y a pas de hiérarchie et les imams peuvent comme des grands, dans leur coin, émettre des fatwas qui ont force de loi. Le paradis sur terre pour un prêtre.
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5l@chomeDimanche 23 Octobre 2016 à 05:13
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Si le pape et les évêques veulent protéger comme vous le supposer leur "cousin", les cathos ne suivront pas! et leurs discours à tous nous énervent!
Des cousins qui égorgent les prêtres, il faut disent-ils que nous nous préparions à être des "martyres" c'est dans leurs rêves!!!
Je ne suppose pas; ces modestes conclusions sont tirées des déclarations du pape et de la récente conférence des évêques (Mgr Pontier).