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Un asile sans psychiatre
Le père du monstrueux assassin de la promenade des Anglais déclare à qui veut l'entendre en Tunisie que son fils était atteint d’une maladie psychiatrique, sous- entendu que son rejeton n’avait agi que sous l’emprise de sa maladie et que son acte n’avait donc rien à voir avec la religion musulmane qu’il ne pratiquait même pas. Le psychiatre qui ne l’a vu qu’une seule fois, a confirmé le déséquilibre mental du futur assassin, mais considère que sa responsabilité reste entière. On est soulagé.
Discussion byzantine.
Les islamistes de l’EI et leurs partisans sont tous fous et en sont fiers puisqu’ils se proclament eux-mêmes « les fous de Dieu ». Des fous dangereux et armés dans un asile psychiatrique en plein air étendu sur un vaste territoire, mais sans psychiatre.
Ne faut-il pas être fou pour croire à l’imminence de la fin du monde à la suite d’un combat ultime entre l’islam et les croisés ? Un monde d’ailleurs réduit au pourtour de la Méditerranée, inspiré sans doute de la géographie connue des tribus bédouines.
Ne faut-il pas être fou pour croire que plus on tue de non musulmans en se suicidant, plus on rachète une vie ratée et un tantinet dépravée, et plus les chances sont grandes d’accéder au Paradis où ces putains de vierges vous attendent ?
Toujours le sexe, ça finit par monter au cerveau.
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Commentaires
Ah oui le papa dans la presse, c'est aussi une caractéristique des islamistes. En occident, quand votre fils a commis une monstruosité, vous vous cachez, vous changez d'adresse , vous rasez les murs, vous vos cloîtrez chez vous et vous refusez de répondre aux journalistes. Je n'ai jamais vu le père de Breivik ou d'Andreas Lubitz dans les journaux tenter de défendre leurs monstres de fils.
Pour le musulman , il en va autrement. Même s'il n'est pas lui même du tout d'accord avec les actes monstrueux de son fils, le papa sait que dans son bled, dans sa région, dans son pays, dans le monde arabe, beaucoup de gens considèrent son fils comme un héros ou comme un martyr. Il peut donc se pavaner devant les caméras, soit pour dire qu'on a tué lâchement son fils ( comme le père Merah) soti pour dire qu'il est un bon frère, bon mari, pieux ou victime de dépression.
Peu importe ce qu'il dit, il est passé à la télé, il est désormais connu, respecté, des inconnus le salue dans la rue, il sera invité d'honneur de tous les mariages pendant deux ans au moins.
Et puis (ça demande à être vérifié, mais) je crois que les parents proches du martyr ont automatiquement droit aussi au paradis et aux vierges.
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Lundi 18 Juillet 2016 à 23:33
Bien vu. Je n'ai pas vécu dans ce milieu, mais j'ai l'impression que votre description doit correspondre à la réalité. Ce n'est pas l'esprit de famille, c'est ce que l'on peut retirer pour soi de l'évènement. Peut-être est-ce différent pour les femmes, mais qui, de toute façon, n'ont probablement pas le droit à la parole.
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On s'étonne et on minimise: les auteurs d'attentats sont des déséquilibrés. Sous-entendu les autres musulmans, ceux qui ne commettent pas d'assassinats (pas encore?) au nom de leur religion sont sains d'esprit. Si leurs motivations n'ont rien à voir avec l'islam, aussi.
L'idéologie nazie et ses meurtrières élucubration étaient peut-être le fruit de cerveaux malades. Elle n'en était pas moins dangereuse.
Toutes les religions et toutes les idéologies produisent des fanatiques, mais pour être fanatique, il faut, à mon avis, être déséquilibré. Il ne s'agit ni de s'étonner, ni de minimiser : les déséquilibrés courent les rues, et lorsqu'ils sont accrochés par une idéologie religieuse ou autre, ils peuvent devenir des assassins, car l'idéologie leur offre la justification de leur violence.
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Mardi 19 Juillet 2016 à 11:36
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Ceux qui dirigent l'EI ne sont pas si fous que cela !
Mais par idéologie et haine de l'Occident ils manipulent des détraqués...
La haine de l'Occident, sûrement, mais cela ne prouve pas qu'ils ne sont pas détraqués eux-mêmes.