• Titre atterrant

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    La commune de Lunel livre un nouveau martyr à la cause jihadiste

    Jean-Manuel ESCARNOT 2 janvier 2015 à 19:11 (Mis à jour : 2 janvier 2015 à 22:54)

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    Titre atterrantTel est le titre d’un article paru dans le journal Libération (forme numérique).

    Le djihadisme est donc devenu une cause quasiment estimable. L’intolérance absolue, la barbarie, l’esclavagisme, le viol, la décapitation sont donc les éléments constitutifs d’une cause comme une autre, et il serait donc juste d’admettre qu’elle puisse être défendue dans ses objectifs et dans ses oeuvres.

    Et d’ailleurs pour ce journaliste, cet illuminé de nationalité française, parti épanouir ses instincts meurtriers sous couvert d’une foi dévoyée, est devenu par sa mort un martyr.

    Voilà un langage digne d’une propagande islamiste.

    Raqa (photo AFP parue dans Libération pour illustrer l’article)

    « La façon de voir son verreINTERLUDE »

  • Commentaires

    1
    Samedi 3 Janvier 2015 à 22:06

    Coucou Doc,

    Atterrant de tenir un discours pareil. Martyr, un mec qui a quitté son pays pour se battre aux côtés de ses  fanatiques sanguinaires ! Mais c'est le monde à l'envers !

    Toujours dans mon île, au moins jusque mardi prochain si ma maman récupère un peu.

    Malgré ses 2 heures de prise d'oxygène par jour à 0.5l par séance, elle se cyanosait encore comme un stroumpfette...!!! Le toubib a augmenté le nombre de séances en fixant le débit d'oxygène à 1.5l.

    Espérons que cela la prolonge un peu, sans trop de souffrances. Mais il m'a bien fait comprendre que le moteur était très fatigué et qu'il pouvait lâcher d'un jour à l'autre. Ainsi va la vie Doc ! Bonne soirée mon ami.

    2
    Samedi 3 Janvier 2015 à 23:12

    Je comprends que vous vivez en ce moment une situation difficile. Bon courage.

    3
    Samedi 3 Janvier 2015 à 23:35

    Regretter la mort de criminels de guerre, les qualifier affectueusement de "garçons", de "jeunes" de "martyrs" sans jamais dire un mot des innombrables victimes civiles de leur barbarie me parait être le comble de l'ignominie pour un journaliste ou un blogueur.

    Aujourd'hui, après avoir violé, torturé et massacré des villageois, beaucoup d'entre eux cherchent à retourner dans leurs pays pour fuir les bombardements de la coalition internationale et la résistance armée de forces locales. Mais heureusement (pour nous !), ils sont arrêtés et fusillés pour désertion par une police de l'Etat Islamique créée spécialement à cet effet.

    Ce qui me fait penser que, peut-être, sur certains points précis,  Allah ou akbar. Ce serait trop facile, sinon  !

     

    4
    Dimanche 4 Janvier 2015 à 08:12

    Les médias ont tendance à considérer les djihadistes comme des brebis égarées qu'il faut empêcher de s'éloigner ou que l'on se doit de ramener au bercail. Je crois que c'est en Suisse qu'il est prévu une rééducation au retour des brebis égarées malgré le sang qu'elles ont pu verser. Le criminel de guerre considéré comme un malade, la barbarie comme une maladie, et l'islamisme comme une épidémie. Une attitude un peu décalée, les mesures prises par Daech contre leurs déserteurs cadrent mieux avec la guerre qui se déroule au Levant.

    5
    Dimanche 4 Janvier 2015 à 18:13

    Que voulez vous, Libération est une sorte d'asile d'aliénés comme on disait, il ne 

    faut pas s'étonner des propos qui s'y tiennent, le mieux étant de se détourner 

    pudiquement. En tout cas en voilà un qui ne retournera pas nous pourrir 

    l'existence, un bon Jihadiste, en somme, un martyr (ce qu'il y a d'appréciable

    chez les martyrs de cette prétendue cause étant qu'ils sont morts).

    Amitiés.

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    6
    Dimanche 4 Janvier 2015 à 18:33

    Soyons indulgents, espérons que ce titre est plus une maladresse qu'une opinion.

    7
    Mercredi 7 Janvier 2015 à 20:46

    Maladresse? Sans doute. Incompétence sans doute. Les djihadistes "meurent en martyrs", ils "exécutent" leurs victimes. Cette propension à utiliser les mots de l'ennemi est préoccupante.

    8
    Jeudi 8 Janvier 2015 à 10:15

    Que l'adversaire impose son langage est déjà pour lui une victoire.

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