• Relativité

    IMAGE_218.jpg

    Je regarde la face du ciel éclairée de bas en haut derrière les barreaux.

    Il s’est mis une moustache et de gros favoris chargés de pluie.

     

    Affublé de ses postiches, le ciel me regarde à travers les barreaux.

    Le spectre céleste ricane. C’est moi qui suis prisonnier.

    « Wikipédia, la brocante du savoirRSF, nouvelle ONG »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 09:49
    Il a raison de ricaner: les barreaux que nous avons scellés pour nous protéger nous emprisonnent.
    2
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 10:11
    Une jolie métaphore Doc. Ta photo est superbe.
    Bises et bonne journée
    ZAZA
    3
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 10:11
    Super un tel clin d'oeil aux enfants poètes que nous cherchons à sauver en nous... J'adore.
    4
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 14:10
    Ce n'est pas la première fois que j'ai cette impression en vous lisant : vous avez inventé une version occidentalisée du haiku.
    5
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 16:17
    Mais nous pouvons encore ouvrir la porte. La photo est magnifique !
    6
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 17:56

    Multiples liens qui font de notre liberté bien peu de chose.

    Dr WO

    7
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 17:58

    Une métaphore que l'on vit chaque jour.

    Dr WO

    8
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 17:59

    Merci.

    Dr WO

    9
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 18:04

    J'aime assez les textes brefs avec, quand c'est possible, une chute qui pousse parfois à la réflexion. Mais le haïku obéit à une forme bien précise dont je ne m'embarrasse pas.

    Dr WO

    10
    Mercredi 19 Janvier 2011 à 18:05

    A condition qu'il y ait une porte et qu'elle puisse s'ouvrir.

    Dr WO

    11
    Jeudi 20 Janvier 2011 à 00:00
    Superbe photo !mais bien sombre ..
    Le texte me renvoie à un poéme de Baudelaire
    "La nature est un temple ou de vivants piliers
    laissent parfois sortir de confuses paroles
    l'homme y passe à traves des forêts de symboles
    Qui l'observent avec des regards familiers "
    12
    Jeudi 20 Janvier 2011 à 08:22
    Bonjour Paul. Je ne crois pas à la fatalité ; ces barreaux comme les murs ; c'est nous tous qui les construisons, nous pouvons dire NON et choisir que la vie nous apporte plus de liberté. Nous ne pouvons nous plaindre de ceux qui ont le pouvoir après le leur avoir donné ! La porte c'est l'âme et la clé c'est le choix ; nous en sommes tous pourvus. @ bientôt. Tibi
    13
    Jeudi 20 Janvier 2011 à 18:08

    Merci pour cet extrait de Baudelaire. Pour la photo, c'était l'objectif...

    Dr WO

    14
    Jeudi 20 Janvier 2011 à 18:23

    Si l'on parle de liberté individuelle, celle-ci est le plus souvent très limitée si on tient compte des autres. A cela, il faut ajouter le déterminisme génétique, le lieu de naissance, la famille, la société et le hasard des rencontres et des situations. Le choix existe mais son domaine est restreint et se borne le plus souvent aux mouvements quotidiens comme ceux d'une mouche dans une toile d'araignée.

    Dr WO

    15
    Vendredi 21 Janvier 2011 à 20:37
    Ah ! lébarÔ. Si encore y avait plus souvent : le Ciel-entre-vu. J'exige minimum sun même.
    16
    Vendredi 21 Janvier 2011 à 22:32

    On fait avec ce que l'on a.

    Dr WO

    17
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 17:26

    Plus vous recherchez la protection, plus vous vous enfermez. On se construit sa propre prison.

    Dr WO

    18
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:09
    Qui sait peut être que le barreaux sont une protection?
    Beau coucher de soleil, j'adore.
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