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Quand ils entendent le mot culture, ils sortent leur kalachnikov
Récemment, un interne en chirurgie orthopédique a été arrêté en Turquie en voulant se rendre dans la zone de combat Syro-irakienne et rejoindre les troupes de l’Etat islamique. Il semblait apprécié sur le plan professionnel au centre hospitalier de la Timone de Marseille où il exerçait ses fonctions depuis trois ans, mais proclamait anonymement sur les réseaux sociaux son adhésion aux thèses islamistes extrêmes.
Ce fait, qui semble avoir surpris les médias habitués aux petits délinquants qui passent de la vente de la drogue ou du vol à la kalachnikov, suscite quatre remarques[1] :
Que la France avait permis à cet individu de suivre et de réussir des études supérieures, impliquant également des conditions sociales favorables, ce qui va à l’encontre des thèses islamo-gauchistes de la responsabilité première de la société française dans la dérive vers l’islamisme radical meurtrier.
Que ce chirurgien formé pour sauver des vies, et agissant dans ce sens de façon quotidienne, aurait songé à fomenter un attentat, ce qui traduit une espèce de dissociation de la personnalité.
Que la culture n’empêche pas le fanatisme. Ce qui avait déjà été constaté pour les nazis et les communistes. Le fanatisme, notamment religieux, est hors de la raison, et la culture est utilisée, en la dévoyant, pour alimenter la folie fanatique et non pour la combattre.
Que cet exemple conduit à émettre des doutes sérieux sur l’efficacité des centres de « déradicalisation » que l’on tente de mettre en place.
[1] Elles n’ont rien d’original.
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Commentaires
On nous mène en bateau, c'est une bêtise de croire qu'ils vont nous laisser tranquille, ils veulent prendre l'Europe, et nous leur facilitons le boulot en les maternant!!!
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Lundi 2 Janvier 2017 à 18:18
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4Souris doncMardi 3 Janvier 2017 à 10:27Cet interne s'inscrit dans la lignée des chirurgiens orthopédistes à l'ancienne. Faisant la "visite" clope au bec, calot sur la tête, torse nu, avec du plâtre partout, maniant l'argot encore mieux que le bistouri. "L'albistouri" vient de là. Se donner un genre pour ne surtout pas être confondu avec un vulgaire chirurgien viscéral. Ne parlons même pas des implanteurs capillaires à la Cahuzac.
Il faut libérer ce jeune tout de suite, c'est juste un canular de carabin. Dans la surenchère, peut-être un peu.
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Mardi 3 Janvier 2017 à 10:45
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Souris doncMardi 3 Janvier 2017 à 13:08
J’ai eu l’occasion d’inspecter longuement leur atelier de métallo-plâtriers. Pendant qu’avec une chignole à vilebrequin ils m’ont installé sous anesthésie locale un dispositif pour mettre la jambe en extension avant pose d’un clou intramédullaire dans le tibia fracturé en vrille (suite à une facétie au ski). Ensuite, ils venaient voir leur machin tous les jours.
Le chirurgien orthopédiste est à la hiérarchie hospitalière ce que les cuivres sont à l’orchestre. Qui souvent issus de la fanfare, surjouent les mâles et collent volontiers des images de famàpoil dans leur étui afin de choquer les cordes, notamment violons, de milieux plus huppés. Comparaison peut-être un peu hasardeuse.
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Mardi 3 Janvier 2017 à 14:28
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Un cas similaire avait été observé à Londres il y a quelques années.
Je crois moi aussi que c'est une profonde erreur de considérer l'islamisme comme une "erreur" qu'on pourrait corriger, les djihadistes comme des jeunes sans repères que l'on pourrait ramener dans le droit chemin.
Et je pense aussi que la peine "proportionnée" pour un apprenti terroriste en train de préparer un attentat c'est 20 ou 30 ans de taule ( et pas 3 ou 4 ans)
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Mardi 3 Janvier 2017 à 10:50
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Remarques bien venues. Les religions, mêmes celles qui semblent les plus pacifiques sont dangereuses. Se fondant sur des croyances irrationnelles (pléonasme), elles induisent et justifient des comportements irrationnels, des plus anodins aux plus violents.
Le fameux "le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas" attribué à Malraux est évidemment idiot dans sa formulation car qu'il soit religieux ou pas, le XXIe siècle sera. Mais il devient de plus en plus religieux en raison de la faillite des idéologies laïques.