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PORTRAITS XXVIII
Lucian Freud « La jeune fille et le chaton » 1947
DOUTE
Douce jeune fille aux yeux rêveurs
La main serrée sur le cou tu hésites
Entre pulsion et peur
Mais si tu veux le faire
Alors fais-le vite
Le chaton laisse faire
La main qui l’étrangle
Est celle de sa maîtresse
Ses doigts comme des sangles
Sont ceux de ses caresses
Alors il ne risque rien
Mais pourquoi ce silence ?
Sa maîtresse serre sa main
Le chaton perd confiance
Et si elle l’étranglait tout de même ?
On n’est pas à l’abri de ceux qui vous aiment
Paul Obraska
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Commentaires
1Olivier de VauxMercredi 1er Septembre 2010 à 18:21Je ne connaissais pas le tableau. Ton texte l'illustre parfaitement. Appelons un chat un chat : ce billet est une réussite !Répondreon a l'impression qu'elle va serrer un peu plus ...Le tableau et le poème sont ... efficaces. Ils me mettent mal à l'aise.Freud met toujours mal à l'aise qu'il s'agisse du grand-père ou du petit-fils. Pour Sigmund c'est imaginaire, pour Lucian c'est visuel.
Dr WO
Brrr... Ce tableau et votre poème me glacent. Je ne suis pas une fan de ce peintre.Nous ne sommes pas à l'abri de ceux qui nous aiment...ou de ceux que nous aimons ? J'aime beaucoup ce tableau, il me suspens dans un instant ;-) BisesUn sentiment de malaise devant ce tableau. Un beau poème par contre, Doc. Bonne soirée. Bises - ZAZAVotre beau poème me met mal à l'aise, tandis que je reste indifférent devant le tableau.Je fais partie des "mal à l'aise"...et devant le regard halluciné de la jeune fille et en lisant votre poème qui colle trop bien au tableau. Ce qui démontre parfaitement votre talent !On a donc le choix pour le malaise, mais mon texte n'exprime que le malaise que j'ai éprouvé devant le tableau.
Dr WO
Le premier vers est ironique. Le regard est en effet celui d'une hallucinée, pour ne pas dire folle.
Dr WO
Les deux font froid dans le dos!!! J'aime bien le poème! On sent l'hésiaton du pauvre chaton... Bisous Dr Wo!21leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:15on pourrait imaginer qu'elle tient mal ce pauvre petit chat, parce que par le cou, c'est plus évident :)22MARIE-HELENELundi 7 Janvier 2013 à 16:15Cette jeune fille que je ne trouve pas douce mais très inquiétante avec son regard d'hallucinée me glace également,ce chaton est en danger cela ne fait pas un pli.
Ton poème est très beau et traduit bien le malaise qui se dégage de ce tableau.
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