• PORTRAITS XXVIII

    PORTRAITS XXVIII

    Lucian Freud « La jeune fille et le chaton » 1947

     

     

    DOUTE

     

    Douce jeune fille aux yeux rêveurs

    La main serrée sur le cou tu hésites

    Entre pulsion et peur

    Mais si tu veux le faire

    Alors fais-le vite

    Le chaton laisse faire

     

    La main qui l’étrangle

    Est celle de sa maîtresse

    Ses doigts comme des sangles

    Sont ceux de ses caresses

     

    Alors il ne risque rien                                                                                                                     

    Mais pourquoi ce silence ?

    Sa maîtresse serre sa main

    Le chaton perd confiance

     

    Et si elle l’étranglait tout de même ?

    On n’est pas à l’abri de ceux qui vous aiment

     

     Paul Obraska

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 18:21
    Je ne connaissais pas le tableau. Ton texte l'illustre parfaitement. Appelons un chat un chat : ce billet est une réussite !
    2
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 18:29

    Et je souris en lisant le commentaire.

    Dr WO

    3
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 19:02
    on a l'impression qu'elle va serrer un peu plus ...
    4
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 19:05
    Le tableau et le poème sont ... efficaces. Ils me mettent mal à l'aise.
    5
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 19:14

    C'est à craindre.

    Dr WO

    6
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 19:21

    Freud met toujours mal à l'aise qu'il s'agisse du grand-père ou du petit-fils. Pour Sigmund c'est imaginaire, pour Lucian c'est visuel.

    Dr WO

    7
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 19:59

    ça dépend de ce que l'on veut en faire.

    Dr WO

    8
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 21:32
    Brrr... Ce tableau et votre poème me glacent. Je ne suis pas une fan de ce peintre.
    9
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 21:36
    Nous ne sommes pas à l'abri de ceux qui nous aiment...ou de ceux que nous aimons ? J'aime beaucoup ce tableau, il me suspens dans un instant ;-) Bises
    10
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 21:51
    Un sentiment de malaise devant ce tableau. Un beau poème par contre, Doc. Bonne soirée. Bises - ZAZA
    11
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 23:27

    Il est d'un réalisme pessimiste.

    Dr WO

    12
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 23:28

    Les deus alternatives existent en effet.

    Dr WO

    13
    Mercredi 1er Septembre 2010 à 23:30

    C'est un tableau cruel. Beaucoup de tableaux de Lucian Freud provoquent un malaise.

    Dr WO

    14
    Jeudi 2 Septembre 2010 à 12:19
    Votre beau poème me met mal à l'aise, tandis que je reste indifférent devant le tableau.
    15
    Jeudi 2 Septembre 2010 à 15:03
    Je fais partie des "mal à l'aise"...et devant le regard halluciné de la jeune fille et en lisant votre poème qui colle trop bien au tableau. Ce qui démontre parfaitement votre talent !
    16
    Jeudi 2 Septembre 2010 à 18:36

    On a donc le choix pour le malaise, mais mon texte n'exprime que le malaise que j'ai éprouvé devant le tableau.

    Dr WO

    17
    Jeudi 2 Septembre 2010 à 18:40

    Merci d'avoir ressenti cette adéquation.

    Dr WO

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    18
    Vendredi 3 Septembre 2010 à 22:27

    Le premier vers est ironique. Le regard est en effet celui d'une hallucinée, pour ne pas dire folle.

    Dr WO

    19
    Samedi 4 Septembre 2010 à 17:09
    Les deux font froid dans le dos!!! J'aime bien le poème! On sent l'hésiaton du pauvre chaton... Bisous Dr Wo!
    20
    Samedi 4 Septembre 2010 à 17:36

    Pas tranquille, mais un peu étonné tout de même.

    Dr WO

    21
    leonie
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    on pourrait imaginer qu'elle tient mal ce pauvre petit chat, parce que par le cou, c'est plus évident :)
    22
    MARIE-HELENE
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:15
    Cette jeune fille que je ne trouve pas douce mais très inquiétante avec son regard d'hallucinée me glace également,ce chaton est en danger cela ne fait pas un pli.
    Ton poème est très beau et traduit bien le malaise qui se dégage de ce tableau.
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