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Les rebelles de pacotille
Près d’un Français sur cinq s’étant exprimés au premier tour de la présidentielle se considère comme un rebelle en rejoignant la troupe des « insoumis », dénomination pompeuse décernée par leur chef qui ne manque pas de grandiloquence.
Est-ce une insoumission au « système » ? Contre lequel tout le monde se soulève alors que tous ceux qui vitupèrent contre lui et qui veulent le renverser sont tous dedans et en profitent depuis des décennies, y compris le chef insoumis qui grenouille en politique depuis au moins une trentaine d’années mais qui invite sans vergogne les autres à « dégager ».
Insoumis au capitalisme ? Mais qu’ils aillent voir les pays où ce capitalisme n’existe pas ou qu’ils se souviennent (s’ils le peuvent) de ceux où les moyens de production étaient intégralement aux mains de l’état.
Insoumis à la « Finance » ? Mais c’est en empruntant à cette finance honnie que la France peut vivre au-dessus de ses moyens et c’est grâce à elle que l’Etat leur distribue peut-être quelques prébendes sur lesquelles ils ne crachent pas.
Les « insoumis » prennent une posture de résistants alors qu’ils vivent, et pas trop mal pour la plupart, dans un pays démocratique où toutes les libertés existent encore et où ils ne subissent ni oppression, ni répression.
Ce sont des usurpateurs. Ils usurpent confortablement le sort des vrais insoumis, des vrais rebelles qui se soulèvent ou qui se sont soulevés parfois au prix de leur vie contre une véritable oppression souvent sanglante qu’ils ne connaissent pas et que, je l’espère, ils ne connaitront jamais malgré leur légèreté et leur aveuglement.
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Commentaires
Insoumis d'opérette, oui ! Sa réaction après le 1er tour a été révélatrice du personnage...Pas spécialement sympathique. Je n'ai aucune considération pour lui !
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Mardi 2 Mai 2017 à 20:04
Il a eu une attitude enfantine et irresponsable. Une grande partie de son électorat va s'abstenir comme les communistes dans les années trente n'ont pas soutenu les socio-démocrates contre Hitler (toutes proportions gardées)
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Cette abstention, votes blancs ou nuls me fichent en boule de la part de ces insoumis ! Ils n'ont vraiment rien compris ces pauvres hères.... rien dans la troche ! Bonne soirée Doc
Quand vous dites que les « insoumis » prennent une posture de "résistants", vous soulevez une question sémantique que je me pose parfois. Car un insoumis refuse de se soumettre, comme un désobéissant refuse d'obéir, mais a priori sans remettre en cause l'autorité du maître. Les objecteurs de conscience étaient autrefois appelés "insoumis".
Ce n'est qu'à partir des mots "rebelle" et "résistant" qu'on commence à percevoir la volonté de renverser le pouvoir en place.
Mais le maître des insoumis a-t-il vraiment envie de prendre le pouvoir ? il a déjà fixé pour d'éventuels désistements avec le PC, le PS et les Verts aux législatives, des conditions difficilement acceptables par les intéressés.
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Mercredi 3 Mai 2017 à 09:58
Le mot d'ordre des "insoumis" est "résistance". Ce qui résout le problème sémantique concernant les mélenchonnistes : leur (im)posture est double.
Le texte en lien date de janvier, depuis la position de Mélenchon s'est renforcée vis à vis des socialistes et des écologiques résiduels.
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Oui, la posture. Et l'imposture.
Du temps où Méchancon était au PS, ils l’appelaient Rantanplan. Le chien le plus bête de l’Ouest, aimé par Averell Dalton, le plus nigaud des Dalton. N’empêche qu’il a su trouver son créneau marketing : les insoumis. Et les pauvres veaux s’y sont laissés prendre. 1 sur 5. Paraîtrait qu’il fait ses offres de service à Macron : premier ministre.
Au secours !
Oui une imposture qui frise le ridicule, mais qui pèse lourd.