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Les ingénieurs tueurs
Hier un Arabe musulman de 24 ans, avant d’être tué, a assassiné quatre marines en tirant sur des bâtiments militaires près de Chattanooga dans le Tennessee.
Bien qu’il ait écrit dans son blog que les musulmans ne devaient "pas laisser passer l'occasion de se soumettre à Allah" (en devenant meurtrier ?), les Américains s’étonnent car il n’avait manifesté auparavant aucun signe de radicalisation. Un de ses anciens camarades d’école le décrit, bien entendu, comme « sympa, drôle, gentil ». A cela, on peut ajouter qu’il était bien intégré puisqu’il avait été arrêté en avril dernier pour conduite sous l'influence de l'alcool ou de la drogue. Si les fous de Dieu cachent leur folie, où va-t-on ?
Le « soumis à Allah » avait décroché un diplôme d'ingénieur à l'université du Tennessee à Chattanooga en 2012.
Encore un ingénieur !
Si l’on fait la liste des terroristes d’obédience islamique, on reste étonné par le nombre d’ingénieurs qui s’y trouvent.
Un article de Benjamin Popper paru 2010 et mis à jour dans Slate le 29/06/2015 avait été consacré à ce sujet :
- Le Tunisien de 23 ans qui a abattu 38 personnes sur une plage de Sousse, en Tunisie, était en master d’ingénierie électrique.
- En janvier dernier, un autre Tunisien avait été arrêté pour «appartenance à un groupe terroriste». Il était étudiant en ingénierie.
- En septembre 2014, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne confirmait l'interdiction faite à un ingénieur musulman d'accéder aux centrales nucléaires car soupçonné d'entretenir des liens «avec un groupe terroriste jihadiste».
- L'individu qui avait formé les frères assassins de « Charlie Hebdo » avant d'être tué en 2011 par un drone américain, avait suivi des études d’ingénieur aux USA.
- L’un des frères, ayant fomenté les attentats de Boston, voulait devenir ingénieur.
- Huit des vingt-cinq pirates de l'air du 11septembre étaient ingénieurs
- Deux des trois fondateurs de Lashkar-e-Taiba, le groupe soupçonné d'être derrière les attentats de Bombay, enseignaient à l'université d'ingénierie et de technologie de Lahore. .
« En 2010 deux sociologues, Diego Gambetta et Steffen Hertog, se sont penchés sur les cas de plus de 400 terroristes islamistes radicaux de plus de 30 pays du Moyen-Orient et d'Afrique, nés pour la plupart entre les années 1950 et les années 1970. Si des études antérieures avaient montré que les terroristes sont souvent plus riches et plus instruits que leurs compatriotes, Gambetta et Hertog ont quant à eux découvert que les ingénieurs sont trois à quatre fois plus susceptibles de devenir de violents terroristes que leurs pairs des domaines de la finance, de la médecine ou des sciences. Le deuxième cursus le plus radicalisant, loin derrière, est celui des études islamiques. ».
Les explications avancées (y compris leur expertise technique) de ce phénomène ne sont guère convaincantes, sinon que ces individus seraient déçus car, malgré leur formation, ils seraient touchés par le chômage (éventuellement au Moyen Orient ou au Maghreb mais probablement moins dans les pays occidentaux).
Le meilleur argument est que d’une façon générale, les ingénieurs seraient souvent «très conservateurs» et «profondément religieux». « Gambetta et Hertog évoquent une mentalité particulière chez les ingénieurs, ne laissant aucune place aux ambiguïtés et aux compromis. L'idée de mettre de l'ordre dans leur société est susceptible de les attirer davantage, et ils peuvent alors considérer la loi religieuse rigide mise en avant par l'islam radical comme la meilleure façon d'atteindre cet objectif. ». L’islam ayant, en quelque sorte, la rigidité d’une règle à calculer.
J’avoue être étonné que des hommes attirés par des matières basées sur la science qui par essence est laïque, faite d’observations objectives, de la recherche de preuves, de raisonnement logique, d’exactitude et de démonstrations, puissent être envoutés par une idéologie sans le moindre fondement objectif, totalement dépourvue de preuves, et au-delà de toute démonstration. Envoutement tel, qu’ils deviennent capables de tuer et de mourir.
Si le haut niveau d’éducation, notamment scientifique, est inopérant pour prévenir le fanatisme religieux et semble même le favoriser, il y a de quoi s’inquiéter.
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Commentaires
Oui oui, "sympa, drôle, gentil", tenant la porte à la dame et montant le cabas. Les voisins et la famille se f... carrément de nous. C'est comme celui qui a tué la prof de fitness avant de se tirer une balle dans la cuisse. Intelligent. Sauf qu'après, on a vu qu'il s'est inscrit dans une fac scientifique avec des diplômes falsifiés et qu'il a séché tous ses cours. Les statistiques d'ingénieurs-terroristes, je demande à voir. Suggestion : qu'ils mettent leur science au service du développement de leur pays, ça éviterait qu'ils déferlent ici.
Mes stats personnelles : ils ont majoritairement un QI à 2 chiffres.
SOURIS DONC. Ne jamais sous-estimer l'adversaire. Ils ne cherchent pas à développer leur pays mais à le ramener au Moyen-Âge.
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Ce n'est pas étonnant que se soit des ingénieurs qui deviennent des "FOUS D'ALLAH"! Ils en connaissent un rayon pour fabriquer des bombes!