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Le porno politiquement incorrect
Il est coutumier de penser que les actrices du porno ont eu et ont encore bien des malheurs pour en arriver là, qu’elles ont une faible estime d’elle-même et ne songent qu’à fuir leur condition de « femme-objet ».
Dans un article paru le 20/11/12 (Journal of Sex Research : Pornography Actresses: An Assessment of the Damaged Goods Hypothesis ), James D. Griffith et col. (Pennsylvanie) se sont penchés sur cette question intime pour en dévoiler les dessous. Pour cela, ces chercheurs ont interrogé 177 actrices de film X (X) et ont comparé leurs réponses avec celles de 177 femmes (non-X) appariées par l'âge, l'origine ethnique et le statut marital. Il ressort de cette étude :
Que le premier rapport est plus précoce chez les X (en moyenne 15 ans contre 17 ans), que les X sont plus souvent bisexuelles (67,1% contre 7,1%) et ont expérimenté davantage diverses drogues. En dehors de leur activité professionnelle, les X ont eu bien plus de partenaires dans leur vie : 74 contre 5 en moyenne ! Ce qui dénote une certaine boulimie et prouve que les rapports sexuels lors de leur activité d’actrice ne les rendent aucunement blasées pour autant, malgré le risque plus élevé de MST que pour les non-X.
On pourrait croire que la satisfaction sexuelle des X laisserait à désirer compte tenu de la multiplicité de leurs rapports, et bien, pas du tout, elle est nettement supérieure à celle des non-X, puisqu’en évaluant leur plaisir sur une échelle de 1 à 10, 69% des X l’ont évalué à 10 contre 32,8% dans le groupe témoin. Enfin et surtout les actrices du porno présentent une meilleure estime d’elle-même que les non-X et expriment plus souvent des sentiments positifs. Ce qui est politiquement incorrect.
Francis Picabia : « Deux femmes aux pavots »
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Commentaires
1ZAZAMercredi 5 Décembre 2012 à 17:08Conclusion : Plus on pratique et meilleur c'est.... Pas convaincue, ce genre de personne sont à mon sens des nymphomanes. De toute façon, pour une femme tout se passe dans la tête, et vous le savez très bien. La jouissance des "normales" (c'est un mot à la mode) passe par cela. Bonne soiréeRépondreLa nymphomanie est en effet une hypothèse plausible. L'intérêt de cette étude est de remettre en question un idée reçue, celle de la femme-objet par obligation et du mal-être des actrices du porno.
Je pense quant à moi que si l'orgasme est cérébrale, il est tout bonnement forçè, et que ce n'est pas là, la majorité ! "Ne dit-on pas qu'en amour la préface doit être plus longue que l'ouvrage", et là tout est entièrement physique !
Beau tableau et article intéressant
Merci Paul, et bonne soirée !
NettoueEt combien parmi les femmes interrogées ont menti?Ce qui prouve bien qu'en cette matièr,e chaque femme est différente. Comment voulez-vous que les hommes s'y retrouvent.
Voilà un article qui m'a mise en "joie" ! Ah la sexualité des femmes....si les hommes savaient ! Mais peut-être vaut-il mieux qu'ils ne sachent pas tout... :-)Intéressant cette article je doute qu'elle dise vrais bonne soirée evyUne polytechnicienne actrice de porno étant XX, a-t-elle deux fois plus de plaisir qu'une simple X ?Pourquoi ? Parce que ce n'est pas politiquement correct qu'elles soient contentes de leur sort ?
C'est une excellente nouvelle. Moi qui me faisait du souci pour elles... Je pensais naïvement que lorsqu'on vous présentait trop de gâteaux, cela vous coupait l'appetit.Je m'en étais toujours douté. Merci de nous le confirmer !La ministre ambitionne aussi de prohiber le porno, non ?
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