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Le Monde délire
De plus en plus, la compétence et le talent ne sont pas les principaux critères de choix pour une fonction. Le choix doit être avant tout idéologique en accord avec les débats qui agitent la société, et notamment avec la volonté de promouvoir telle ou telle catégorie de la population avec comme critères de prédilection : la couleur de la peau, le sexe ou la façon de s’en servir.
On vient de confier à deux femmes (blanches !) des postes de premier plan de l’Union européenne, or les médias ont rapidement glissé sur leurs qualités et leur parcours pour s’appesantir sur leur sexe et de s’extasier sur le fait – qualifié d’historique par certains - que des femmes aient été proposées à de tels postes. Je ne trouve pas ça admirable, je trouve ça normal. Je préfère penser que leur choix est fondé sur leur compétence, et que des hommes plus compétents qu’elles n’ont pas été écartés en raison de leur pénis.
Récemment, une journaliste du Monde trouva regrettable que l’équipe américaine féminine ayant remporté le Mondial de football soit composée en majorité de femmes blanches, bien que, jusqu’à présent, la société américaine est encore à majorité blanche. Le talent pour cette journaliste n'entre pas en ligne de compte, et il semble nécessaire pour elle que la « diversité » soit représentée dans toutes les manifestations publiques. Cette journaliste a-t-elle protesté en voyant qu’il n’y avait aucun blanc parmi les huit sprinters finalistes sur 100m aux Jeux Olympiques ? S’est-elle offusquée de la prédominance des noirs dans l’équipe de France de football ? Le Monde délire, mais c’est chronique.
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Commentaires
La jeune femme nommée Europe qui a donné son nom au continent était Phénicienne, Doc (aujourd'hui on dirait : Libanaise)
Femme ET issue de la diversité ! Forcément, ça laisse des traces dans l’inconscient collectif de nos contemporains!
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Jeudi 11 Juillet 2019 à 15:38
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4Souris doncVendredi 12 Juillet 2019 à 08:28Cette obsession de la race ne s'appelle-t-elle pas racisme ? Mettre les gens chacun dans une petite case, la Case de l'Oncle Tom, n'est-ce pas de la ségrégation ? Multiplier à l'infini les catégories, espèces, genres, sortes, permet de répondre à l'individualisation, l'émiettement (communautarisme), chacun ayant évidemment droit à (le vegan à détruire les boucheries), de multiplier les associations et ONG, et leur dodue subvention au frais du con-tribuable fustigé. Quand on ne veut pas se faire repérer par l'administration et avoir d'obligation comptable, suffit de se réunir en collectif, et le tour est joué.
Je vais créer le Collectif des Oies Blanches Noires. Le CON. Pas plus bête que le CRAN.
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Vendredi 12 Juillet 2019 à 08:48
Par un curieux retournement historique, les victimes du racisme font resurgir la notion de races humaines, donc des différences suffisamment fortes pour introduire une hiérarchie entre elles : une donzelle n'a-t-elle pas parlé "d'excellence noire" à partir des performances sportives ? Les extrémistes noirs aux USA n'ont-ils pas attribué la civilisation égyptienne aux noirs ? Introduire le concept de "racisé" est un couteau à double tranchant, les victimes du racisme ou leurs descendants n'ont rien à gagner en jouant avec.
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Le monde est devenu fou et -en plus- il est resté bête. C'est grave, Docteur?
Hélas ! Incurable.