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Le Derby du Président
Il serait étonnant que les bookmakers britanniques, qui organisent des paris sur tout et n’importe quoi, ne s’intéressent pas un jour ou l’autre au Derby du Président où sera sans doute engagé l’étalon Sarko après avoir été mis à un repos relatif à la suite de son rejet par les turfistes. Il ne s’agit pas cette fois d’une course en terrain plat mais d’une course d’obstacles. Les juges du parcours ont donné un nom à chacun des obstacles qui lui sont réservés : « écoutes », « sondages de l’Elysée », « Bygmalion », « comptes de campagne » (où il avait déjà chuté), « Tapie », « Libye », « Karachi », un nouvel obstacle du nom de « fisc » pourrait être ajouté par les organisateurs.
Les parieurs devraient également tenir compte des autres handicaps qui pèsent sur cet animal politique : il sort d’une défaite, sa course précédente n’a pas été d’une grande efficacité malgré une énergie apparente mais dépensée en pure perte, et il a ruiné son staff par ses extravagances. Une partie de ses compagnons d’écurie préfèrerait qu’il se dispense de prendre le départ et aimeraient le remplacer. Toutefois, il conserve des fans qui continuent à l’encourager, en lui pardonnant tout, malgré ses échecs, ses ruades et son agitation.
En admettant que cet étalon, monté par Carla, puisse franchir les obstacles sans chuter, pourra-t-il gagner la course ? Les parieurs devraient alors tenir compte de ses adversaires en lice. Son principal concurrent éventuel : le « Hollandais à terre », parait mal parti car il est maladroit dans les courbes qu’il a du mal à redresser, et s’avère un peu trop léger en terrain lourd. Ainsi Sarko pourrait très bien se retrouver seul contre l’outsider Marine, or c’est une pouliche dont les œillères surdimensionnées risquent de l’égarer sur une piste désaffectée.
On voit que les parieurs ont de quoi hésiter. Ils ne sont pas à l’abri d’une surprise et les surprises ne vont pas manquer.
Magritte : « le jockey perdu »
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Commentaires
Situation cocasse: on en est à se demander qui sera opposé à Marine Le Pen au second tour. Et donc lequel de ceux qui ont une chance d'être président en 2017 arrivera en troisième position au premier tour.
On peut en effet considérer cette situation comme cocasse. Il n'y aura plus l'ombre d'un choix mais une vote imposé pour beaucoup si l'on n'est pas d'extrême droite.
Il y a, semble-t-il, un vieux canasson qui se remet à rêver de nous rejouer le coup de l'homme providentiel : Bayrou !
Et cette fois-ci, je me dirais peut-être : ma foi, pourquoi pas ?
Parmi les vieux canassons qui rêvent de prendre le départ on pourrait aussi compter Juppé, et des plus jeunes piaffent
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Encore deux ans Doc avant de j'y replonger..... Le temps passe vite et comme je ne suis pas joueuse, je n'engagerais pas de paris...!!!! Bonne soirée. ZAZA.