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La Justice est-Elle indépendante de la justice ?
Jean-Marc Nattier : "La justice châtiant l'injustice"
La Cour de cassation sera amenée à statuer sur le sort de Kobilli Traoré, Franco-Malien de religion musulmane, qui a reconnu avoir tué en avril 2017 Sarah Halimi, 64 ans, médecin à la retraite, de l’avoir défenestrée après l’avoir battue en la désignant comme Satan car juive. Crime manifestement antisémite accompagné d’invocations islamistes et de cris à la louange d’Allah qui peut être fier de ses adorateurs. Comme chacun le sait, ce Traoré est libre juridiquement (où est-il ?) , car bien que considéré sain d’esprit par les psychiatres (la question peut tout de même se poser), il fut déclaré irresponsable ayant commis son acte sous l’emprise du cannabis. Ainsi est-on sévèrement puni si l’on est responsable d’un accident mortel en conduisant après avoir pris du cannabis, par contre un assassin devient innocent s’il commet son crime sous l’effet de la même drogue. Les futurs assassins savent à présent comment procéder. Macron ayant osé dire que ce crime sur Sarah Halimi méritait tout de même un procès, il s’est fait remonter les bretelles par la Cour de cassation plus soucieuse de l’indépendance de la Justice, dont le président de la République est effectivement le garant, que de la justice elle-même.
Récemment le procureur de Vienne a voulu poursuivre Mila, jeune fille ayant blasphémé sur l’islam en tant que religion (en réaction à un harceleur), mais sans s’attaquer aux croyants eux-mêmes, alors qu’elle est menacée de viol et de mort et qu’elle ne peut plus se rendre à son lycée. La ministre de la Justice, qui est censée connaître le droit, s’est permise de dire qu’une insulte à une religion est grave et touchait à la liberté de conscience, ce qui est une ânerie sans nom sur le plan juridique. Ce qui laisse penser que la justice au plus haut niveau peut être indépendante du droit.
En France le blasphème n’est plus interdit depuis longtemps, mais il semble que cette interdiction réapparaisse, et uniquement à l’égard de l’islam, religion où l'on trouve un peu trop de fanatiques, de menaces et de meurtres (Charli Hebdo en sait quelque chose). Par contre, aucun procureur ne s’est manifesté (à juste titre) quand un imbécile se prétendant humoriste et dont je ne cite pas le nom car il est préférable de l’oublier, s’est illustré sur France Inter en traitant Jésus de « pédé » et aurait préféré qu’il soit « enculé » plutôt que crucifié. « Plaisanterie » qui manque sérieusement de finesse mais qui n’est pas interdite. Si cet humour a suscité quelques réactions de la part des catholiques mais aussi des LGBT, le parquet ne s'est heureusement pas manifesté et nous n’avons pas entendu la ministre de la Justice souligner la gravité d’un tel propos sur la liberté de conscience. On peut donc conclure qu'en matière de conscience le chrétien est bien moins fragile que le musulman.
Il est heureux que la Justice soit indépendante, il serait bon qu’Elle ne le soit pas de la justice et on aimerait qu’Elle le soit de la peur.
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Commentaires
Les insultes ne sont reconnues que pour l'islam, nous les cathos on est moqués, bafoués nos églises sont saccagées, mais...c'est sans importance pour la clique à Macron !!!
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Vendredi 31 Janvier 2020 à 19:20
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Vendredi 31 Janvier 2020 à 23:39
Bien moins d'actes en quantité mais aussi en gravité. L'acte "islamophobe" de base est l'insulte, alors qu'en face on recense beaucoup d'agressions physiques, de meurtres et d'attentats.
Si le sujet n'était pas aussi grave, je proposerais au CCIF de d'appliquer un coefficient "sang versé" aux actes subis et commis par des musulmans.
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Samedi 1er Février 2020 à 09:24
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4Souris doncSamedi 1er Février 2020 à 10:05Les islamo-gauchistes boboïdes pullulant dans la presse encouragent la victimisation unilatérale, c'est la mode, ça fait bien, et eux ne sont pas obligés de pratiquer le vivre-ensemble imposé. Ces dadais sur trottinette électrique ont l'air supérieur et la bonne conscience affichée sur le visage, la bonne conscience du donneur de leçon au beauf. Qu'on peut impunément intimider.
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Samedi 1er Février 2020 à 10:55
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5AristarkkeLundi 3 Février 2020 à 23:03
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La justice n'est pas aussi imparfaite que ça... et tout va très bien :
"Dans le cas de la jeune homosexuelle Mila, les poursuites pour "blasphème" et pour "provocation à la haine concernant un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une communauté de croyance" ont été classées sans suite... Et, surtout, la police continue d'investiguer pour tenter d'identifier les auteurs des menaces."
"Dans le cas de Sarah Halimi, qui pourrait affirmer avec certitude que la vielle dame elle-même n'avait pas émis un peu légèrement des propos pouvant être considérés comme islamophobes devant monsieur Traoré ?... mais, en tous cas et à ma connaissance, aucune enquête posthume n'est en cours."
Mais, à part ça, il faut que je vous dise...
Pour Mila, les poursuites ont été abandonnées, mais l'intention y était. Quant à la bévue de Belloubet n'en parlons pas. Elle a fini par dire qu'elle regrette sa sortie, on peut quand même s'étonner qu'elle ait pu la faire, on hésite entre ignorance, bêtise ou caresse de l'islam dans le sens du poil.
Vous avez mis le 2ème paragraphe entre guillemets. Il n'est donc pas de vous, mais son auteur admet en toute simplicité qu'il est permis de tuer quelqu'un pour "islamophobie"