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Joyeux anniversaire !
SPLEEN
L’hiver s’étale comme une tache grise
L’hiver s’étire et grignote le printemps
Les bourgeons frissonnent sous la bise
Les feuilles au chaud prennent leur temps
Et la ville est nue
L’hiver s’étire, l’hiver s’étale
Les peaux sont grises, les peaux sont pâles
Une lumière épuisée cherche un passage
A travers un ciel boursoufflé de nuages
Et les ombres de la ville sont perdues
Je perds un an aujourd’hui
Je perds un an chaque année
Comme je perds mes parapluies
Sans jamais les retrouver
Et il pleut sur la ville…
Paul Obraska
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