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J’hallucine
On a beau pousser Greta à faire la tournée de popotes gouvernementales et des doctes assemblées en émoi devant ses prestations, la pauvre enfant semi autiste (dont l’angoisse et le désarroi sont cependant manifestes) a beau encourager les écoliers et écolières à faire l’école buissonnière une fois par semaine (ce qui est toute de même séduisant), les partis politiques ont beau verdir à vue d’œil parallèlement aux bulletins de vote des électeurs, la masse, elle, qui voit surtout l’écologie sous la forme de taxes, reste réticente et ne ressent pas assez dans sa chair la nature et l’environnement, et donc comprend difficilement les efforts nécessaires pour les préserver.
Comme d’habitude la solution nous serait donnée par des études étasuniennes. Le mal viendrait de notre déconnexion avec la nature qui serait responsable de la catastrophe écologique, nous reconnecter avec elle serait donc primordial. Mais comment ? En prenant des champignons hallucinogènes. Tout simplement.
Un certain Forstmann qui a étudié la chose « pense que les hallucinogènes favorisent cette connectivité (et l'activité pro-environnementale induite) par le biais d'un phénomène très débattu parmi les spécialistes : la dissolution de l'ego. Normalement, nous comprenons clairement où nous nous arrêtons et où commence le monde extérieur, mais les psychédéliques brouillent cette ligne et permettraient aux individus de faire corps avec l'environnement » (Slate).
On voit que si l’on veut sauver la planète, les autorités devront assurer la distribution gratuite de champignons hallucinogènes avec des distributeurs à chaque coin de rue comme il existe des distributeurs de préservatifs. Notons que l’état des consommateurs permettrait peut-être de diminuer la circulation automobile citadine. La ville de Denver est d’ailleurs sur la bonne voie puisqu’elle a légalisé les champignons hallucinogènes le 9 mai dernier.
Illustration : Michel Basquiat
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Commentaires
2Souris doncJeudi 4 Juillet 2019 à 09:16Les Américains sont les fossoyeurs de la civilisation. Dans leurs pharmacies dites drugstores, vous vous servez. Les opiacés, les poupées barbie et les cartes postales. Et nous copions servilement ce qu'ils ont de pire. Le communautarisme et ses dérives. Pour l'instant.
Ceci dit, nous avions en France des sirops à la codéine contre la toux. A La Chapelle-Pajol, initiation au crack des clandestins (et pas seulement main au panier, Madame Schiappa).
Pour se reconnecter à la nature, inutile de prendre des hallucinogènes. Ayez un jardin, son entretien vous reconnectera tout seul : arracher les mauvaises herbes, retourner le compost, arroser, tailler, terreauter, curer le bassin, nourrir les carpes, enlever le caca de chat qui ruine vos espadrilles etc...
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Jeudi 4 Juillet 2019 à 09:34
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Souris doncJeudi 4 Juillet 2019 à 10:03
On vend des poulaillers de balcon. Un début de reconnexion. Le chant du coq (gaulois pourtant, notre emblème national) n'a pas encore l'heur de plaire à tout le monde.
Pas vrai, Maurice ?
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Jeudi 4 Juillet 2019 à 10:22
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Et la pauvre enfant est jetée sans vergogne en pâture, mais une journaliste qui a voulu l'interroger, a vendu la mèche, comme cette petite ne sait rien sur le réchauffement, dès qu'un journaliste s'approche d'elle, elle enlève son bonnet et des gardes accours pour la sauver, en souriant mais fermement elle est emmenée... C'est guignol qui mène le monde!
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Jeudi 4 Juillet 2019 à 12:52
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Comme quoi, tout est lié
La psilocybine -principe actif de certains champignons hallucinogènes- est une des pistes de la médecine dite psychédélique, mais c’est loin d’être la seule : psychoactifs comme le LSD (pour les soins palliatifs), lakétamine (pour les dépressions résistantes et la douleur), MDMA ou ecstasy (pour le stress post-traumatique, les troubles anxieux, les TOC ou l’autisme)...
(d'après "le blob" du 15/12/2016 - le média numérique de la Cité des Sciences et du Palais de la découverte)
NB. c'est google qui a fait le plus gros du travail de recherche
Il est évident qu'être ailleurs est une façon de se soigner. C'est quand on revient que c'est dur.