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De quoi se réjouir
Dans le passé les Français ont colonisé les Africains, ceux-ci ont montré leur attachement à leurs colonisateurs car après leur départ, ne pouvant supporter la rupture, nombre d’entre eux n’ont pas hésité à s’expatrier pour les suivre en métropole. De la même façon que les colonisateurs choisissaient les quartiers résidentiels pour vivre dans les villes africaines, les Africains choisirent de résider en majorité dans la périphérie des villes françaises. La fidélité est toujours réjouissante.
Ne dit-on pas : « qui paie ses dettes s’enrichit » ? La France paye ses dettes et comme celles-ci vont augmenter, elle va continuer à s’enrichir. N’est-ce pas réjouissant ?
Ne dit-on pas : « va te faire enculer par les Grecs ». C’est fait. Certains s’en réjouiront.
Nos moyens d’existence se réduisent, mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer, car il faut se réjouir de constater que les émoluments de ceux qui nous dirigent ne cessent d’augmenter, les nôtres ne peuvent que suivre cette bonne direction.
Nous sommes sans cesse sollicités pour soutenir la recherche qui se dit prête, si vous faites une modeste donation, à découvrir les moyens de guérir le cancer, le SIDA, la maladie d’Alzheimer et bien d’autres maux qui risquent de nous toucher. Il faut se réjouir du prix modeste que l’on vous demande pour vous guérir des maladies qui nous menacent dans l’avenir.
Le réchauffement climatique semble inéluctable, ce qui va probablement nous refroidir. Il est réjouissant de constater que le mal lui-même apporte son remède.
Antonello de Messine : « L’homme qui rit »
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Commentaires
1JuntosJeudi 13 Octobre 2011 à 18:00Alzheimer a des avantages. On oublie la dette, le réchauffement climatique, le cancer, et tout le reste. Pourquoi vouloir soigner une si agréable maladie ?RépondreCertes, nos moyens d'existence se réduisent mais notre existence aussi. Tout est prévu!L'existence de l'humanité, peut-être, comme celle de toutes les espèces, mais pas l'existence individuelle, même avec des moyens réduits. Mais je ne sais pas s'il faut se réjouir de devenir très vieux.
Effectivement pas de quoi se réjouir avec votre bilan.. et loin de moi de me dire que je vais vivre très longtemps si je dois perdre mes facultés mentales ou plonger dans la dépendance. Heureusement il y a l'art et le tableau de Antonello de Messine me réjouit.. d'ailleurs j'ai eu le plaisir de le copier en utilisant le pastel.. et maintenant il trône dans mon salon et je peux le saluer chaque matin.. en me rappelant qu'il vaut mieux rire de tout cela. Merci à vous et bonne soirée.Mes premiers dessins (2010/2011) sont dans mes albums ce ne sont que des copies d'oeuvres de maîtres. Pour l'instant je n'ai rien créé.. mais mon souci est d'apprendre.J'ai été voir. Difficile de reproduire "l'homme qui rit" car il s'agit d'une expression rieuse à peine ébauchée, mais je serais bien incapable d'en faire autant.
Quelle ironie pour un medecin ! "le mal apporte son remede "
bien illustrée par l'expression de l"homme qui rit " ."A tous les maux sa solution", dit-on alors pourquoi est-ce que un), personne n'y croit, deux), votre constat révèle-t-il, une ironie amère entre les mots ? Le plus défaitiste est notre ami Pangloss, on pourrait dire réaliste, mais chez-lui, cela va au delà ! Ce doit être un reste d'enfance, mais je suis persuadée que les choses peuvent s'améliorer...
NettoueIl me semble que vous remplissez les conditions pour intégrer la grande communauté des Indignés, Doc. Ca leur fera le plus grand bien : ils manquent cruellement d'humour !Je me suis borné à l'ironie sans aucune amertume. On peut sourire même du pire. Je ne suis pas "catastrophiste". La vraie fin du monde, c'est quand on disparait soi-même.
Et c'est bien pour ça que j'y pense le moins possible, la pensée seule me terrifie !
Nettoue
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