• Cynisme

     

    Depuis au moins trois ans les travaux se succèdent dans ma rue : rénovation d’un hôtel, tranchées sur les trottoirs que l’on rebouche pour en creuser d’autres au même endroit ou un peu plus loin, ravalement de tous les immeubles les uns après les autres. Je pense que vous vous en moquez, et vous avez raison, car cela n’a, a priori, aucun intérêt.

    Je vous en fais part car à propos de mon article précédent portant sur l’Allemagne, Souris donc (que je salue ici) a laissé un commentaire dont je cite un extrait :

    « Elle (Angela Merkel) le savait (à propos de l’afflux de réfugiés qu’elle a encouragé), une étude ancienne a montré que les immigrés turcs, après plusieurs générations, ne s'intégraient pas et se contentaient de végéter dans les emplois subalternes et les aides. Une étude plus récente de l'IFO montre que les "Syriens" n'ont, pour la majorité d'entre eux, pas même le niveau d'un OS allemand. »

    Or, dans ma rue qui travaillent, creusent, rebouchent, montent et démontent les échafaudages, ravalent les façades ? Des immigrés, le plus souvent noirs. Quand on jette un coup d’œil dans les cuisines des restaurants, qui voit-on en majorité ? des noirs ou des asiatiques. Parmi les serveurs ? souvent des immigrés.

    Ces immigrés exécutent des tâches que les Français ne font pas.

    Sauf exception, les pays européens n’ont pas intérêt à recevoir des gens formés et diplômés, beaucoup des nôtres, bardés de diplômes, sont au chômage. Il ne faut pas regretter l’absence de formation des immigrés, les emplois subalternes les attendent.

    Cynisme

    Vingt-cinq Maliens employés par un sous-traitant du BTP ont cessé le travail mercredi. Pour dénoncer leurs conditions de travail, ils occupent le chantier situé dans le 7e arrondissement. (13/09/16) 

     

    « L’Allemagne gardienne des valeurs occidentalesLe viol à la turque »

  • Commentaires

    1
    Labolisbiotifool
    Vendredi 18 Novembre 2016 à 18:13

    J ' ai constaté aussi que les Africains sont en général

    beaucoup plus souriants , aimables , ou même

    gentiment rigolards dans les restaurants .

    Les  Arabo-Maghrébins sont aimables , mais on sent

    que c ' est plus une posture , une obligation ... avec

    en dessous quelque chose comme du mépris pour ces

    clients qui bouffent du sanglier !

      • Vendredi 18 Novembre 2016 à 18:18

        Sur les chantiers BTP, ils ont moins l'occasion de sourire.

    2
    Vendredi 18 Novembre 2016 à 18:50

    Si ces travaux étaient payés en fonction de leur pénibilité, je pense que des Français seraient heureux d les effectuer. Mais en France, ces travaux sont non seulement mal considérés mais en plus mal payés.

      • Vendredi 18 Novembre 2016 à 18:53

        Bien entendu. Etre mal payé pour un travail épuisant et parfois dangereux.

    3
    Souris donc
    Vendredi 18 Novembre 2016 à 19:33

     Très honorée d’être citée, Dr Wo. Ce que vous décrivez correspond à ce qu’explique Guilluy. Les immigrés des logements sociaux parisiens ou des banlieues sont preneurs des travaux subalternes que les milieux populaires ne peuvent plus assumer parce qu’ils ont été refoulés dans les territoires les plus périphériques exigeant des heures de déplacement.

    La réalité urbaine des petites villes et des villes moyennes n’a rien de commun avec celle des grandes métropoles. Tous deux « urbains », le bobo parisien et l’ouvrier de Dunkerque ne vivent assurément dans la même société. En revanche, l’ouvrier de Dunkerque partage avec le rural du département de l’Orne une même vision des effets de la mondialisation, une même insécurité sociale.

    P. 145, Le crépuscule de la France d’en haut.

     

    Dans mon trou du cul du monde, les éboueurs sont des blancs, comme d’autres emplois subalternes. La petite ville proche, sinistrée depuis des années pour cause de délocalisation, voit arriver des immigrés récents (femmes en boubou) : que peut-on leur offrir ? Rien, si ce ne sont des aides sociales qui grèvent les budgets des collectivités locales.

      • Vendredi 18 Novembre 2016 à 20:02

        Je n'ai pas parlé des éboueurs car ils sont en effet à majorité blanche (question de salaire peut-être). Je parle de ce que je vois, et je suppose qu'il serait erroné de généraliser à l'ensemble du territoire.

      • Souris donc
        Samedi 19 Novembre 2016 à 07:11

        Pour autant qu'on puisse appliquer des catégories morales à des mécanismes urbains, le "cynisme" des métropoles est d'avoir chassé le "petit blanc", même des quartiers populaires, Belleville, Ménilmontant...Sa relégation résulte de deux phénomènes :

        Le marché immobilier gentrifié : les loyers ne sont plus dans ses moyens.

        Les critères d'attributions des logements sociaux privilégient le nombre d'enfants.

      • Samedi 19 Novembre 2016 à 09:01

        Vous avez raison, le blanc pauvre ne plus habiter la grande ville, et le noir pauvre peut habiter les foyers urbains. Mais il n'y a jamais qu'une seule raison à un phénomène aussi marqué. Le centre ville est accessible par les transports publics pour venir y travailler.

    4
    Samedi 19 Novembre 2016 à 07:31

    Les emplois subalternes attendent les nouveaux immigrés. Et c'est une vis sans fin. Car leurs enfants, nés français, ne veulent pas du sale boulot mal payé ( et c'est normal, comme les autres français). D'où la nécessité d'une nouvelle vague d'immigration, dont les enfants, nés français ne voudront pas... etc...

    Et nous avons tellement intégré cette nécessité que quand les peuples européens réagissent contre l'immigration, c'est contre l'immigration intra européenne, principalement. Le Brexit c'était pour protester contre la présence jugé trop nombreuse des Polonais, pas des Pakistanais. smile

      • Samedi 19 Novembre 2016 à 09:14

        C'est toujours le même slogan : "ces étrangers qui viennent voler notre pain", sauf qu'ils ne le volent pas. En France, ce slogan est néanmoins dépassé : ce sont les aides sociales (qui existaient à peine avant la IIe guerre mondiale), parfois extorquées (polygamie par ex), qui passent mal lorsque les autochtones pensent qu'elles constituent un élément attractif de l'immigration.

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