• Coup d’œil sur l’intérieur de la pastèque

    Coup d’œil sur l’intérieur de la pastèque

    Sans contester la nécessité de se préoccuper de l’environnement et des mesures pour y adapter l’activité humaine afin de prévenir sa détérioration, on présente souvent l’écologisme comme un recyclage du communisme, en rendant celui-ci plus présentable étant donné son lourd passé que sa persistance dans le présent ne dément pas. L’image de la pastèque verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur est représentative de ce recyclage. Il est vrai que l’écologisme et le communisme ont au moins deux points communs :

    La tendance au totalitarisme qui conduit à imposer à la société, au besoin malgré elle, des comportements parfois punitifs. Les radicaux de l’écologisme les estiment nécessaires pour le bien de l’humanité. Se considérant chargés de la mission de sauver la planète, ils demandent aux citoyens de se plier à leur vérité, et n’hésitent pas à des actes violents pour le leur rappeler ainsi qu’à leurs dirigeants dont ils réprouvent l’inertie devant l’urgence.

    Le second point commun est le rejet du capitalisme accusé à la fois du pillage des ressources planétaires et de l’injustice sociale. C’est cette dernière critique du capitalisme qui prend le pas pour une partie des écologistes dont les actions prennent nettement la couleur de l’intérieur de la pastèque.

    Mais deux points séparent l’écologisme du communisme :

    Le communisme a glorifié le travail et la production des richesses censées être partagées équitablement, l’ennui est que cette production sous les régimes communistes a été défaillante, et on voit qu’elle cesse de l’être si l’on y ajoute une bonne dose de capitalisme comme en Chine. L’écologisme estime au contraire que l’activité humaine est la cause du désastre écologique, il prône donc la décroissance, voire la paresse glorifiée par certains. Le communisme investit dans l'homme tout en le rendant esclave, l'écologisme n'est pas loin de considérer que l'homme n'est qu'un parasite destructeur de la planète.

    La seconde différence réside dans la vision de l’avenir : « les lendemains qui chantent » pour le communisme sont remplacés par les lendemains qui déchantent pour l’écologisme. Les communistes demandaient aux générations présentes de se sacrifier pour un avenir meilleur, les écologistes demandent de se sacrifier pour retarder la catastrophe future qui, pour certains, est de toute façon inéluctable, ce qui devrait poser la question de la nécessité du sacrifice qui, fait en pure perte, deviendrait alors un sacrifice humain sur l’autel de la déesse Gaïa.

    Voir également : "Faut-il avoir peur de l'écologie ?"

    Illustrations : statuette de la déesse Gaïa réalisée par Oberon Zell et dessin de Tartrais paru dans Le Point

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 9 Février 2023 à 12:32

    Ces pastèques écologistes sont comme les nazis, les communistes et tous les totalitaires qui ont sévi durant des décennies, et qui continuent régner par la peur !

      • Jeudi 9 Février 2023 à 12:55

        N'êtes-vous pas trop sévère ?

    2
    Jeudi 9 Février 2023 à 19:08

    Les écolos ont raison sur au moins un point : un jour, cette planète,  le soleil et même toutes autres planètes du système solaire disparaitront.  Dans  4 milliards d'années, selon certains. Mais le GIEC n'a pas encore tranché ce point.

     

      • Vendredi 17 Février 2023 à 23:59

        Un peu plus de 4 milliards d'années si on remplit les poubelles correctement.

    3
    Jeudi 9 Février 2023 à 19:37

    Quand l'écologie devient politique, elle pense plus aux élections qu'à l'environnement.

    Toute société, pour assurer sa permanence et sa cohérence est punitive. Certaines le sont explicitement, d'autres implicitement.

      • Jeudi 9 Février 2023 à 19:47

        Les sociétés sont en effet obligées d'être punitives si elles ne veulent pas disparaître. L'écologie ne devrait pas être politique, mais la politique devrait être écologique.

    4
    Jeudi 9 Février 2023 à 21:39
    Intéressez vous au parcours de Cohn- Bendit (pas sa légende officielle...) mais à son "évolution", de ultra-gauchiste à écologiste radical, puis liberal-macroniste et europeiste convaincu... Il y a des leçons à tirer de sa vie passionnante ! .
      • Jeudi 9 Février 2023 à 22:54

        Le privilège de l'âge.

    5
    Souris donc
    Vendredi 10 Février 2023 à 07:52

    La "planète" évoque immédiatement la pastèque écologiste : se donner le beau rôle pour pouvoir défouler son agressivité.

    Notamment envers le mâle blanc, obsédé sexuel, raciste et saccageur de "planète".

    Une bénédiction pour Sandrine Rousseau et ses 2 symboles : le barbecue et la bagnole (dès qu'il sort de l'oeuf, il fait vroum vroum ). 

    La planète : aussi une mode. Il fut un temps où les éditeurs savaient que c'était vendeur, puisque les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus. Voir à la FNAC la rubrique "Les internautes ont aussi acheté"

    Avec les mégères écologistes, Brassens n'aurait aucune chance avec sa Fernande.

      • Samedi 18 Février 2023 à 00:01

        Comme quoi l'écologie mène à tout (dont à des bêtises dangereuses) sauf à tenter de résoudre avec intelligence les problèmes écologiques.

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