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Ascenseur pour l’échafaud
L’ascenseur est un lieu où je me sens toujours un peu mal à l’aise. Je ne suis aucunement claustrophobe, je n’ai pas la hantise de voir la cabine chuter, mais on ne peut jamais exclure son arrêt intempestif avec la perspective d’une attente longue, confiné dans un espace étroit sans la possibilité de faire quoi que ce soit, y compris le nécessaire. On n’est pas toujours dans des quartiers où les parois nous offrent des gravures graveleuses pour nous distraire, bien que les motifs soient toujours les mêmes et l’imagination des artistes un peu limitée.
La gêne s’accroit dans les petites cabines qui ne contiennent que deux ou trois personnes. Une promiscuité imposée, des odeurs testées, avec la nécessité de contrôler son regard afin que celui-ci soit suffisamment vide pour ne donner lieu à aucune interprétation équivoque, surtout lorsque son vis-à-vis ou son côte-à-côte est une femme lorsque l'on est un hétérosexuel des plus classiques.
A présent avec l’épidémie de covid-19, la promiscuité dans l’ascenseur devient un danger bien que le lieu ne se prête pas aux postillons, le silence étant habituellement respecté. Cependant, la présence du virus ne peut être exclue sur les parois mêmes de la cabine où il peut résister plusieurs heures dans l’attente d’un hôte bienveillant car il n’est pas impossible qu’un voyageur solitaire précédent se soit permis d’éternuer ou de tousser sans précaution étant seul dans la cabine.
Ce matin devant un ascenseur ne contenant que deux personnes nous étions deux à l’attendre. La dame m’a interrogé du regard puis m’a demandé : « que fait-on ? ». Je lui ai répondu : « dos à dos ». C’est la position qui me semble la moins dangereuse. La dame n’a présenté aucune réticence pour adopter cette position. Il n’y a plus qu’à attendre 14 jours pour savoir si elle était satisfaisante.
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Commentaires
Le pire dans un ascenseur, ce sont les pets foireux !
Une attaque chimique à l'H2S !
Et impossible de démasquer le ou la responsable !
Concernant l'épidémie en cours, je pense nécessaire de rappeler cette évidence :
Il convient à chacun de renforcer son système immunitaire par des mesures simples, traditionnelles et peu couteuses :
Chlorure de magnésium
Huile de foie de morue
Vitamine C-
Vendredi 13 Mars 2020 à 21:00
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Je vais vous raconter une petite histoire sur la grippe espagnole de 1918 et sur Big Pharma :
Ma grand-mère contracta dans sa jeunesse la grippe espagnole qui lui donna une fièvre de cheval à plus de 41° Celsius.
Au point d'avoir des hallucinations.
Elle survécut, sinon je ne pourrais pas jacasser.
Par contre, les stupides médecins, après la production industrielle de l'aspirine par Big Pharma, administrèrent cet antipyrétique.
Pas de chance, le supposé remède aggravait le mal !-
Vendredi 13 Mars 2020 à 23:02
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J'aime bien votre blog et vos commentaires sont très pertinents.
Un de vos confrères m'a posé cette question récemment :
Vous n'avez jamais pensé à faire le médecin ?
Eh bien non !
Mes gamma globulines sont beaucoup trop basses !-
Samedi 14 Mars 2020 à 00:00
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9Souris doncSamedi 14 Mars 2020 à 09:22Mieux que l'huile de foie de morue : un peu d'huile dans les rouages.
Vous avez déjà subi une arthroscopie qui vous a retiré votre ménisque en morceaux (et a pu voir que vous n'aviez plus non plus de cartilage pour amortir, et que votre genou devait fonctionner os sur os dans les 3 dimensions) ?
Avant toute prothèse aventureuse, votre rhumato va vous injecter de l'Arthrum* et vous monterez vos étages au triple galop, aussi vite que l'ascenseur plein de ces conards-virus.
*C'est douloureux, mais un bon Emla-patch vous anesthésiera localement.
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Samedi 14 Mars 2020 à 09:29
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Souris doncSamedi 14 Mars 2020 à 10:08
En fait, chirurgien orthopédiste et rhumatologue se livrent une guerre sans merci. J'ai pratiqué les deux, j'ai témoigné sur ce blog comment l'orthopédiste roulait des mécanique, faisait sa "visite" torse nu plein de plâtre, clope au bec*. Pour contraster avec les chochottes des autres spécialisations et impressionner le personnel soignant. Le rhumatologue est plus délicat. Je trouve.
(*il y a une trentaine d'années et à l'étranger, suite à un accident de ski)
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Samedi 14 Mars 2020 à 10:17
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Souris doncDimanche 15 Mars 2020 à 07:47
Non, non, l'espèce se perpétue. Le kéké se conçoit comme la quintessence du mâle blanc, hétéro, colonisateur et saccageur de planète. Dans des mondes hiérarchisés comme l'hôpital ou l'orchestre. Il en rajoute. Les violons étaient issus de familles bourgeoises, et les instruments à vent venaient de la fanfare. Plus maintenant, bien sûr.
Les vents continuent à faire leur kéké en collant des famapoil à l'intérieur de l'étui censées effaroucher la violoniste. Ils ont le statut de solistes et traitent les violons de volaille tuttiste.
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Dimanche 15 Mars 2020 à 08:06
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Samedi 14 Mars 2020 à 18:34
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Je n'avais pas pensé à la promiscuité de l'ascenseur, désormais je ne monte plus avec personne, cependant dans mon immeuble on se rencontre peu et c'est tant mieux !
En matière de transmission de germes, on ne pense jamais à tout, c'est bien pour ça qu'il y a des épidémies.