• AINSI VA LA VIE XXIII



    FIL

     

    Comme une mouche prisonnière

    Agitée en vain de soubresauts

    Dans une toile vomie des filières

    Nous filons sur un fil au tombeau

     

    Le temps tisse sa toile patiemment

    Un fil pour le passé, un fil pour l’avenir

    Il n’y a guère de place pour le présent

    Juste un nœud pour se souvenir

     

    Equilibristes, nous marchons sur un fil

    A pas hésitants entre terre et ciel

    Plus on avance plus croît le péril

     

    Que le fil se rompe la chute est mortelle

    Il n’y a  pas de filet tissé sous les fils

    Une chute en terre, jamais vers le ciel

     

     

    Paul Obraska

     

    « HommageUn tour de rien »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 10 Juin 2009 à 19:48
    Les trois Paques et leur fil?
    2
    Mercredi 10 Juin 2009 à 19:49
    Parques! Mais vous aviez rectifié!
    3
    Mercredi 10 Juin 2009 à 22:35
    Beau poème. Déprimant mais beau !
    4
    Mercredi 10 Juin 2009 à 23:15
    Je ne songeais pas aux Parques en écrivant ce sonnet, mais c'est sans doute une réminiscence
    Dr WO
    5
    Mercredi 10 Juin 2009 à 23:17
    Les fautes de frappe, je connais.
    Dr WO
    6
    Mercredi 10 Juin 2009 à 23:19
    Les chants les plus tristes...
    Dr WO
    7
    Mercredi 10 Juin 2009 à 23:22
    C'est dans le ton de l'hommage qui suit.
    Dr WO
    8
    Jeudi 11 Juin 2009 à 15:16
    Quelle belle photo ! Paris est magnifique.
    9
    Jeudi 11 Juin 2009 à 17:35
    Je suis bien d'accord.
    Dr WO
    10
    Jeudi 11 Juin 2009 à 18:03
    Triste à souhait...
    11
    Jeudi 11 Juin 2009 à 18:13
    On ne souhaite pas la tristesse.
    Dr WO
    12
    Marie-Helene
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:27
    Beau poème; mais Dr WO,je vais avoir besoin d'une prescription d'antidépresseur!
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