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AINSI VA LA VIE XXIII
FILComme une mouche prisonnière
Agitée en vain de soubresauts
Dans une toile vomie des filières
Nous filons sur un fil au tombeau
Le temps tisse sa toile patiemment
Un fil pour le passé, un fil pour l’avenir
Il n’y a guère de place pour le présent
Juste un nœud pour se souvenir
Equilibristes, nous marchons sur un fil
A pas hésitants entre terre et ciel
Plus on avance plus croît le péril
Que le fil se rompe la chute est mortelle
Il n’y a pas de filet tissé sous les fils
Une chute en terre, jamais vers le ciel
Paul Obraska
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Commentaires
1PanglossMercredi 10 Juin 2009 à 19:48Les trois Paques et leur fil?RépondreJe ne songeais pas aux Parques en écrivant ce sonnet, mais c'est sans doute une réminiscence
Dr WO12Marie-HeleneLundi 7 Janvier 2013 à 16:27Beau poème; mais Dr WO,je vais avoir besoin d'une prescription d'antidépresseur!
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