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322. Les scientifiques devraient cesser de fournir des alibis aux politiques.
Nous avons assisté aux acrobaties de Salomon et de Véran, deux médecins, pour expliquer à la population que les masques étaient inutiles voire même dangereux pour elle (mais pas pour les soignants). Voir « Masques sans bergamasque". Et nous avons assisté, un peu éberlués, à un rétropédalage, non moins acrobatique, nous affirmant qu’ils sont en fait souhaitables et même obligatoires dans les transports en commun.Certes, on pourrait dire (et on ne manque pas de le faire) que cette épidémie est nouvelle et que nos connaissances évoluent. Sauf que pour un virus à tropisme respiratoire la contamination se fait toujours de la même façon quel que soit le numéro qu’on lui donne. Sauf que les pays asiatiques qui ont essuyé des épidémies précédentes du même type nous avaient montré, depuis de nombreuses années, l’intérêt préventif du masque comme mesure complémentaire pour bloquer la transmission entre les personnes d'un virus à tropisme respiratoire.
Des scientifiques sont venus ainsi au secours des politiques, fournissant des arguments contre tout bon sens pour masquer l’imprévoyance des gouvernants et la pénurie. On comprend fort bien qu’ils aient été poussés à faire leur numéro et fournir un alibi aux gouvernants pour ne pas créer une panique et garder le stock réduit de masques pour les soignants confrontés directement aux malades contaminés.
On le comprend, mais en se conduisant plus en politiques qu’en scientifiques, les experts se sont décrédibilisés et la science n’en sort pas grandie.
Je crains que le tour de passe-passe pseudo-scientifique pour les masques se renouvelle pour les tests sérologiques, ce que suggère le dernier communiqué du 2 mai de la HAS (Haute Autorité de la Santé) : « La HAS appelle à la prudence quant à l’utilisation des tests sérologiques, qui ne peuvent aujourd’hui pas permettre d’établir un passeport d’immunité à des fins de déconfinement. » et ne « les recommande (que) pour les enquêtes épidémiologiques, les diagnostics de rattrapage et la prévention de la circulation du virus dans les structures d’hébergement collectif. »
Bien sûr, on n’a pas une connaissance parfaite sur la solidité et la durée de l’immunité développée par les personnes ayant eu le covid-19, mais on se demande si là aussi il n’y a pas une pénurie de tests sérologiques car nombre de virologues s’appuyant sur la mise en évidence chez les patients touchés d’anticorps neutralisants empêchant le virus du covid-19 de se fixer sur son récepteur cellulaire pensent qu'ils confèrent ainsi une protection immunitaire.
Il est à craindre que dans l’avenir, avec ces petits jeux, le discours scientifique n’ait plus aucune valeur comme alibi gouvernemental ou parapluie judiciaire, et ce qui est bien plus grave, il risque de ne pas être crédible même lorsqu’il est véridique.
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Commentaires
Malheureusement, cela ne date pas d'hier.
Avec l'accident de Tchernobyl, aucune pastille d'iode n'était disponible.
Les experts, tous plus pourris les uns que les autres, ont affirmé que le nuage n'était pas passé sur la France.
Ils ont laissé les gens consommer des légumes contaminées.
Plusieurs années après, explosion des maladies de la thyroïde
Nous sommes gouvernés par une caste de pourris depuis au moins deux générations.-
Mercredi 6 Mai 2020 à 23:32
Pour Tchernobyl, je ne me souviens plus si cette déclaration sur le nuage avait eu l'appui de scientifiques.
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Mercredi 6 Mai 2020 à 23:52je ne me souviens plus si cette déclaration sur le nuage avait eu l'appui de scientifiques.
On se passait encore de leur avis. -
Jeudi 7 Mai 2020 à 00:01
Sans doute ou alors on trouve toujours un scientifique pour l'occasion.
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En fait, bientôt chacun devra choisir, parmi les candidats qui se sont trompés, celui qu'il préfère.
Les seuls qu'il conviendra d'éviter à tout prix seront ceux qui voudront nous faire croire qu'ils avaient tout bon, y compris quand les médecins, les chercheurs et l'OMS se trompaient.
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Jeudi 7 Mai 2020 à 12:20
Là il ne s'agit pas d'erreur mais de désinformation, y compris de la part de l'OMS dont la crédibilité me parait entamée. Car je ne crois pas à l'incompétence de ceux qui ont pris des positions douteuses, je crois qu'ils ont été obligés de les prendre pour des raisons politiques.
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Jeudi 7 Mai 2020 à 16:19
Vous savez, Doc, que pour tout ce qui concerne le médical, le sanitaire et la science, je fais d'emblée confiance à vos analyses.
Mais j'aimerais bien comprendre comment l'OMS, organisation internationale composée d'EXPERTS de TOUS les pays, a pu proférer une énormité pareille (puisque pour vous ce n'était même pas sujet à débat, n'est-ce-pas?) sans faire bondir de leurs sièges les experts représentant les USA, la Grande Bretagne, la Russie et même Cuba (pourquoi pas ?)
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Jeudi 7 Mai 2020 à 16:53
Pour l'OMS, tout le monde savait qu'il s'agissait d'une pandémie (il suffisait de lire dans les journaux la liste des pays atteints) mais cet organisme a mis plusieurs semaines à le déclarer. Les relations entre son directeur et la Chine ne sont pas étrangères à ce retard. Il suffit d'un peu de bon sens : le virus étant essentiellement transmis par la bouche et le nez (et donc les mains), il suffit de les masquer pour rendre la transmission difficile (mais pas impossible). Il est de bon sens de constater que cracher sur autrui à travers un mouchoir est un exploit. Il faut également avoir la modestie de penser que les asiatiques qui portent un masque en période épidémique (mais également contre la pollution) ne sont pas complètement idiots. Mais il était impossible d'équiper rapidement des milliards d'individus avec des masques à renouveler plusieurs fois par jour. Il est vrai aussi que cracher à deux mètres sans mouchoir est également un exploit, la distanciation et le lavage des mains devraient suffire, encore faut-il que ces mesures soient parfaitement appliquées, le masque est censé être une assurance supplémentaire et donc utile, surtout si le virus persiste en suspension dans l'air porté par un aérosol (qui peut être émis par la parole).
Ajoutons que les experts, surtout onusiens, ont aussi des impératifs politiques...et financiers.
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7Souris doncJeudi 7 Mai 2020 à 18:03La vulgarisation scientifique exige un recul, que les chaînes d'information en continu n'ont pas. Donc on fait venir sur le plateau des experts dont on ne nous dit pas que ce sont des politiques (comme Philippe Juvin). Ces chaînes concurrencent les émissions de vulgarisation comme celle de Jamy (C'est pas sorcier).
Viral sur les réseaux sociaux, revisité à la sauce Covid : Martine retourne à l'école chercher des virus pour mamie.
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Jeudi 7 Mai 2020 à 18:16
Disons que la vulgarisation scientifique de cette épidémie a atteint un très haut niveau, de quoi être noyé. Son seul inconvénient est l'entretien permanent de l'angoisse peut-être disproportionnée par rapport au risque. Pour Juvin, je n'ai pas pu accéder au lien, mais j'avais fait un billet ICI
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Souris doncJeudi 7 Mai 2020 à 18:31
C'était sa page Wiki.
Votre billet 2012 : Dr Wo, extralucide.
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Jeudi 7 Mai 2020 à 18:38
Plus lucide qu'extra.
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Le blog sans ordonnance de Paul Obraska
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L'armée, toujours prévoyante elle, a besoin eu raison de faire des stocks de Chloroquine.
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