• 276. Un homme n’est pas une femme comme une autre

    Un homme n’est pas une femme comme une autre

    Des chercheurs de l’Université d’Indiana (USA) ont tenté de démontrer que les hommes qui adoptent un comportement machiste sont plus enclins à avoir des troubles de santé mentale. On voit déjà que ces chercheurs partent du présupposé que se comporter selon les stéréotypes masculins risque de mener à la pathologie.

    Ils ont donc fait une méta-analyse de 78 études groupant 19453 cas pour étudier le lien entre machisme et santé mentale. Ses résultats ont été publiés dans le Journal of Counseling Psychology.*

    Ce qui est d’abord intéressant est la définition des stéréotypes masculins. Pour les auteurs ils peuvent être définis par les 11 critères suivants:

    - Désir de gagner.
    - Besoin de contrôle émotionnel.
    - Prise de risque.
    - Violence.
    - Besoin de domination.
    - Autonomie.
    - Comportement de playboy en recherche de promiscuité sexuelle.
    - Pouvoir sur les femmes.
    - Dédain pour l'homosexualité.
    - Importance de l'activité professionnelle.
    - Poursuite du succès.

    On peut supposer que seuls les super-machos sont capables de réunir tous les onze critères. A noter qu’il n’y a que deux critères correspondant aux relations homme/femme. Si des critères de ce panel se retrouvent chez des destructeurs de l’humanité, ils se retrouvent également chez beaucoup de découvreurs et d'artistes qui l’ont fait progresser, tout dépend de la façon dont l’énergie hormonale est utilisée. Ceux qui furent à l’origine des conquêtes humaines ne les ont pas faites, apparemment, sans risque, car en dehors de l’importance donnée à l’activité professionnelle toutes les autres caractéristiques et notamment les deux concernant les relations avec les femmes auraient un impact négatif sur la santé mentale. On peut également regretter que ces pauvres machos, pour ne pas déchoir, ne recourent que rarement à une aide psychologique.

    Et le Dr Wong de conclure "La solide association trouvée entre ces deux normes (relatives aux femmes) met en évidence que le sexisme est non seulement une injustice sociale, mais pourrait bien avoir un effet néfaste sur la santé mentale de ceux qui adoptent de telles attitudes".

    Il n’y a plus qu’à balancer les porcs, et pourquoi pas à l’asile.

    Illustration de Jean-André Rixens : « Don Juan aux enfers »

    * Article repéré par le site "Pourquoi docteur"

    « Les radicalisés ont un bon fond…de commerceLe scandale n’est pas là où on le pense »

  • Commentaires

    1
    Samedi 15 Septembre 2018 à 16:45

    Une étude très intéressante et pleine d'enseignements.

    Les 9 premiers critères semblent s'appliquer parfaitement aux musulmans présumés radicalisés ou non, mais dont le comportement machiste est parfois observé; la 10ème est parfois évoquée par leur famille et amis surpris de cette radicalisation; la 11ème pourrait être complétée par "... et jusque dans la mort".

    Ce qui induit des "risques avancés de troubles de la santé mentale" et expliquerait  (sans forcément excuser) le comportement qualifié à juste titre de "déséquilibré" des djihadistes.

     

    (limite hors-sujet... mais c'était plus fort que moi !)

     

      • Samedi 15 Septembre 2018 à 18:20

        Ce sont donc des super-machos mais qui entrent intégralement dans la catégorie des destructeurs assumés, laissant aux mécréants le soin des découvertes.

    2
    Souris donc
    Samedi 15 Septembre 2018 à 17:12

    "...On raffine à l'infini : il y a le sexe (biologique), le genre (culturel), l'orientation (sexuelle). On peut être une personne de sexe masculin mais de genre féminin, et d'orientation homosexuelle. On peut être de sexe féminin, de genre masculin et d'orientation homosexuelle. On peut aussi être de sexe masculin, de genre masculin et d'orientation hétérosexuelle. Mais c'est plutôt mal vu*."

    Eric Zemmour, Destin français, quand l'histoire se venge. Albin Michel. Vient de paraître.

    *Celui qui répond aux 11 critères de votre étude aggrave son cas. A hétéro, ajouter "mâle blanc, colonisateur et saccageur de planète", afin qu'on ne le confonde pas avec le musulman de Bedeau.

      • Samedi 15 Septembre 2018 à 18:28

        C'est compliqué. Heureusement le chat a trouvé la solution

        Pour ceux qui comptent draguer en vacances

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    3
    Samedi 15 Septembre 2018 à 19:39
    Pangloss

    A part "pouvoir sur les femmes", (chez une femme, on pourrait dire "pouvoir sur les hommes" et à condition que, dans les deux cas, on parle d'hétérosexuels), tous ces prétendus critères ne sont que des traits de caractère que l'on retrouve plus ou moins accentués chez les individus des deux sexes. Cette étude fit naître des doutes sur la santé mentale de leur auteur.

      • Samedi 15 Septembre 2018 à 19:45

        On peut tout sortir de la soupe des stéréotypes.

        NB. Peut-être quelques fake news dans les commentaires de votre dernier article sur  le favori du prince.

    4
    Samedi 15 Septembre 2018 à 23:39

    Et malgré cette conclusion péremptoire, il doit certainement considérer que la cause des femmes a été mieux servis par Kennedy (gros macho infidèle et obsédé sexuel notoire) que par Reagan (mari modèle à l'écoute de sa femme) . 

    Pour ne pas l'accabler, disons qu'il a fait tout ça pour "pécho" une des féministes de son groupe de recherche en la caressant dans le sens du poil.  Et qu'il sait aujourd'hui que ça ne marche pas  et que les féministes ont horreur des hommes qui se sentent obligés d'en rajouter en matière de féminisme.

      • Dimanche 16 Septembre 2018 à 09:18

        Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.

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