Bonjour,Si 60% de la population (soit 40 millions de personnes) admettent avoir enfreint les règles imposées, cela signifie que le virus galope parmi nous. il est chez nos enfants, notre conjoint, sur la cuvette des WC publics, sur le bureau du collègue, sur la boîte aux lettres touchée par le facteur, sur les fruits/légumes et denrées emballées mises en rayon ou à l'étal par les approvisionneurs, par l'infirmière ou l'ambulancier qui prennent en charge un malade...En fait, si tu ne vas pas au virus, le virus viendra à toi comme disait Lagardère (Henri, pas Arnaud).Les anti-confinement n'ont pas à forcer pour avoir des arguments.

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 14:19
    

    Tout dépend de la façon dont les règles ont été non respectées. Il peut s'agir de parcourir 1,5 km au lieu de 1 ou de rester dehors 1h15 au lieu de 1h ou aller à un endroit plutôt qu'à un autre. Ces "infractions" ne portent pas à conséquence et les résultats même après 15 jours de confinement le prouvent. Enfreindre des repères n'a pas la même conséquence que d'en avoir aucun.

    Notons par ailleurs que le confinement ne dispense pas de se laver les mains après avoir touché des surfaces susceptibles d'être infectées.

En effet, beaucoup de gens sous prétexte qu'on attente à leur liberté ont fait bas les masques... Le virus a de beaux jours devant lui, mais...pas nous!

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 15:12
    

    Mieux on respecte les précautions sanitaires moins elles dureront. Ne pas les prendre est une option pour un 3ème confinement dont l'économie ne se relèvera pas et avec une aggravation de la mortalité des autres maladies dont les soins sont retardés. Nous sommes limités par les capacités hospitalières mais surtout par le nombre de soignants qui ne peut pas augmenter immédiatement  selon nos besoins, contrairement au matériel.

A la campagne on a cette chance de pouvoir jardiner en respirant, de faire ses 4 km de marche à travers les champs en respirant, d'être masqué uniquement pour ses courses. Les commerçants ont su faire un marquage au sol pour la distanciation physique. Les gendarmes ne demandent aucun Ausweiss. Pour quoi faire ?

Ne vous éloignez pas trop de votre domicile et restez le moins possible hors de chez vous. L'évidence. Vos amis parisiens vous demandent l'hospitalité. Super !

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 17:14
    

    La France périphérique a ses avantages. En métropole nous sommes les troupeaux domestiques du SARS-Cov-2. Les virus ont des numéros comme les rois.

Pour "sauver Noël" et protéger leur "liberté", il semble que certains soient prêts à accepter une troisième vague.

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 18:21
    

    Moi qui n'apprécie guère les fêtes de fin d'année que j'ai toujours considérées comme des passages obligés, je n'irai pas sauver Noël, mais je conçois que l'on puisse y tenir sans toutefois jouer sa peau ou celle des autres.

C'est cette obligation de la fête et la pression sociale qui l'accompagne qui, pour moi, restreignent ma liberté.

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 20:37
    

    J'ai le même sentiment.

On prête à Churchill une maxime qui pourrait expliquer les différences  entre les mesures prises en France et dans les pays voisins 

En Angleterre, tout est permis sauf ce qui est interdit.

En Allemagne, tout est interdit sauf ce qui est permis.

En France, tout est permis même ce qui est interdit.

En Russie, tout est interdit même ce qui est permis.

• • Dr WO

    Vendredi 13 Novembre 2020 à 23:09
    

    Oh ! très sophistiqué.

Bien moins amusant que la saillie de Peter Ustinoff, connu pour ses rôles d'Hercule Poirot :
En Suisse, tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire.

• • Dr WO

    Samedi 14 Novembre 2020 à 10:56
    

    Excellent complément.