-
Un écrivain ukrainien d’expression russe
Ne lisant pratiquement jamais de revues littéraires, j’ai découvert l’écrivain Andreï Kourkov par hasard, au début de ce millénaire, en me livrant à mon sport favori : feuilleter des livres et cueillir des phrases au hasard.
C’est ainsi que j’ai découvert « Le Pingouin », déjà séduisant par sa petite taille, car j’avoue être un peu effrayé par les œuvres monumentales que j’hésite à visiter, et intriguant par son titre. En le feuilletant à la Librairie de Paris (photo ci-dessus), un lieu que je fréquente avec plaisir, j’ai tout de suite été accroché par son humour et son côté surréaliste. Ceux à qui j’ai conseillé de le lire par la suite n’ont pas regretté leur lecture.
Donbass est un mot que nous entendons ou lisons sans cesse en ce moment. Une terre où les séparatistes pro-russes et les Ukrainiens tournés vers l’Occident se tuent depuis 2014. Une terre où en ce moment la tuerie est devenue une boucherie entre Ukrainiens et Russes. Une terre dont il ne restera plus grand chose pour le vainqueur une fois débarrassée des cadavres.
C’est ce moment que j’ai choisi pour lire un livre de Kourkov qui se passe justement dans le Donbass pendant la guerre civile initiale et dont le titre est « Les abeilles grises ». Le récit se déroule dans un village abandonné avec comme fond sonore les tirs d’artillerie et où il ne reste plus que deux habitants qui se haïssent depuis l'école primaire et comme passion pour l'un, les abeilles.
-
Commentaires
Je ne connais pas Kourkov et ses abeilles grise, mais je ne sais si j'ai envie d'entrer dans la guerre, qui dégouline déjà tellement des médias parlés et écrits ?
On peut le comprendre, mais si vous en avez l'occasion lisez "Le pingouin".