• Parapluies

    Parapluies

    L’hiver s’étale comme une tache grise

    L’hiver s’étire avant le printemps

    Les espoirs de bourgeons frissonnent sous la bise

    Les rêves de feuilles  prennent leur temps

    Et la ville est encore nue

     

    L’hiver s’étire, l’hiver s’étale

    Les peaux sont grises, les peaux sont pâles

    Une lumière épuisée cherche un passage

    A travers un ciel boursoufflé de nuages

    Et les ombres de la ville sont perdues

     

    C'est le nouvel an aujourd’hui

    Je perds un an chaque année

    Comme je perds mes parapluies

    Sans jamais les retrouver

    Et il va pleuvoir sur la ville…

     

    Paul Obraska

    Caillebotte : "Paris, jour de pluie"

    « Une de perdue, aucune de retrouvéeZéro pointé »

  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Janvier à 15:55

    Encore une année à vivre, une année de plus. Continuez à écrire, la poésie, ça conserve.

    Que cette année de plus soit bonne et pas seulement bissextile. Quoique  ... un jour de plus, ça ne se refuse pas.

      • Lundi 1er Janvier à 16:37

        C'est un jeu à qui gagne perd. Un an de gagné est aussi un an de perdu. En attendant, continuez à tenir bon.

    2
    Lundi 1er Janvier à 17:58

    Heureusement, tout le monde ne pers pas son parapluie.

              

     

    3
    Souris donc
    Mardi 2 Janvier à 10:19

    Il pleuvait fort sur la grand-route, elle cheminait sans parapluie. J'en avais un, volé, sans doute, le matin même à un ami.

    Un p'tit coin de paradis : votre blog, sa beauté plastique recherchée, diversifiée, ses problématiques qui s'inscrivent dans l'actualité, les préoccupations, le démasquage des impostures à la mode.

    Toujours le brin d'humour. 

      • Mardi 2 Janvier à 12:01

        Là, vous avez éclairé ma journée en m'envoyant du Brassens et en comblant ma vanité.

    4
    Mardi 2 Janvier à 16:34

    Pour qui a vécu longtemps dans des contrées au climat unique, l'alternance des saisons est une vraie merveille. 

    Bonne et heureuse année, Doc

      • Mardi 2 Janvier à 17:28

        Dans "Le vendeur de paratonnerres", Brassens parlait de "ces pays imbéciles où jamais il ne pleut"

        J'avoue que votre absence après avoir parlé "d'épilogue" m'a un peu inquiété. Alors je vous souhaite également le meilleur pour 2024...et au-delà...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :