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Parapluies
L’hiver s’étale comme une tache grise
L’hiver s’étire avant le printemps
Les espoirs de bourgeons frissonnent sous la bise
Les rêves de feuilles prennent leur temps
Et la ville est encore nue
L’hiver s’étire, l’hiver s’étale
Les peaux sont grises, les peaux sont pâles
Une lumière épuisée cherche un passage
A travers un ciel boursoufflé de nuages
Et les ombres de la ville sont perdues
C'est le nouvel an aujourd’hui
Je perds un an chaque année
Comme je perds mes parapluies
Sans jamais les retrouver
Et il va pleuvoir sur la ville…
Paul Obraska
Caillebotte : "Paris, jour de pluie"
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Commentaires
3Souris doncMardi 2 Janvier à 10:19Il pleuvait fort sur la grand-route, elle cheminait sans parapluie. J'en avais un, volé, sans doute, le matin même à un ami.
Un p'tit coin de paradis : votre blog, sa beauté plastique recherchée, diversifiée, ses problématiques qui s'inscrivent dans l'actualité, les préoccupations, le démasquage des impostures à la mode.
Toujours le brin d'humour.
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Mardi 2 Janvier à 12:01
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Pour qui a vécu longtemps dans des contrées au climat unique, l'alternance des saisons est une vraie merveille.
Bonne et heureuse année, Doc
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Mardi 2 Janvier à 17:28
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Encore une année à vivre, une année de plus. Continuez à écrire, la poésie, ça conserve.
Que cette année de plus soit bonne et pas seulement bissextile. Quoique ... un jour de plus, ça ne se refuse pas.
C'est un jeu à qui gagne perd. Un an de gagné est aussi un an de perdu. En attendant, continuez à tenir bon.