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Paradoxes
Pourquoi le « tu ne tueras pas » n’a jamais empêché les croyants de massacrer et de torturer leurs prochains au nom de leur religion ?
Pourquoi des croyants se suicident-ils en se faisant exploser alors que le suicide est interdit dans leur religion ?
Pourquoi les militants « pro-vie » n’hésitent-ils pas à tuer ? Et pourquoi assassinent-ils des adultes ayant des enfants qui vont en souffrir pour défendre des fœtus de moins de 12 semaines dont le cerveau n’est pas encore formé, le visage pas encore humain et les doigts pas encore séparés dans une main informe ?
Pourquoi toutes les religions poussent-elles à faire venir au monde sans aucune limite des enfants dont beaucoup crèveront de faim ?
Pourquoi les religions monothéistes, si enthousiastes pour la procréation, sont-elles horrifiées par le sexe, et pourquoi le corps de la femme leur fait-il si peur ?
Et pourquoi en suis-je réduit à me poser des questions aussi bêtes ?
Dessin de Geluck. Si l’homme continue de la sorte, il risque également de se retrouver dans la poubelle.
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Commentaires
Les êtres vivants semblent programmés pour se reproduire en surnombre pour que la prédateurs, les ethnies ennemies, les maladies, les accidents, la mortalité infantile et les famines laissent quand même subsister assez d'individus pour assurer la continuité de l'espèce. L'espèce humaine a éliminé ou réduit nombre de ces facteurs. Elle se met en danger pour avoir réduit les dangers.
Quant aux religions, quasiment toutes prêchent le "croissez et multipliez". Comme d'autres règles naturelles, elles s'approprient celle-là en faisant croire qu'elles l'ont inventée.
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Dimanche 10 Juillet 2016 à 16:10
En effet Dieu n'avait pas prévu la réduction de la mortalité infantile et la prolongation de la vie, aussi les prêtres n'ont-ils pas été mis au courant de la nouvelle donne. Les textes sacrés sont manifestement obsolètes.
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En fait, c'est l'idée d'associer la procréation au plaisir sexuel qui a été la vraie fausse bonne idée. Il aurait créé deux organes, l'une dédiée au plaisir sexuel, l'autre à la procréation, je pense qu'on n'en serait pas arrivé là !
PS : la Chine a abandonné cette année la politique de l'enfant unique sans que cela n'inquiète grand monde. Et pour une raison bien simple: à un certain stade de développement économique, on fait 1) du tourisme en France, 2) pas plus de deux enfants.
Les malthusianistes savent ce qu'il leur reste à faire : aider le Tiers Monde à se développer.
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Dimanche 10 Juillet 2016 à 17:29
Oui, mais pour "croître et multiplier" le plaisir était nécessaire afin de pousser à la procréation. Dieu a eu un coup de génie (si je peux me permettre un tel compliment à l'égard d'une telle personnalité).
Plus un pays est riche, moins il fait d'enfants (sauf - en France - pour les catho. intégristes)
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Il n'y a pas que les cathos intégristes (bien peu nombreux). D'autres religions aussi qu'il est mal venu de nommer.
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Dimanche 10 Juillet 2016 à 19:34
Je parlais du rapport entre la richesse et la procréation. Il est évident que nombre de musulmans considèrent la femme comme "une fabrique de musulmans" (comme l'a déclaré l'un d'entre eux) dans le sens d'une expansion démographique. Les catho. intégristes, eux, sont opposés par principe à la régulation des naissances et ce quel que soit leur niveau de vie. Toutes les religions monothéistes poussent à la procréation, richesse ou pas, éducation ou pas.
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Dieu a tout prévu, forcément...alors à mon avis il doit bien se marrer en regardant le souk qu'il nous a planté...sans vouloir ne vexer personne je pense qu'il doit s'agir d'un ignoble pervers, c'est la seule explication rationnelle.
Amitiés.
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Lundi 11 Juillet 2016 à 17:05
Mais comme le montre le dessin de Geluck, la poubelle nous guette.
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Ajouter, pour que le questionnement soit complet : Pourquoi les écolos ne s'emparent-ils pas du problème de la surpopulation et du déversement chez nous de leurs surplus, mis au monde de façon irresponsable, qu'ils n'arrivent plus à nourrir, et qui viennent bouleverser l'écosystème et le biotope des autochtones ?
(sauf, évidemment, quand le blanc hétéro, colonisateur et saccageur de planète menace les peuplades amazoniennes et leur cacique Raoni si exotique).
Les paradoxes sont sans fin. Je me suis borné à évoquer le domaine religieux qui fait un retour fracassant : retour vers le passé.
L’écologisme a pourtant tout d’une religion, ses gourous, ses fidèles, ses dogmes, ses prescriptions et ses interdits, le Bien et le Mal. Même son Grand Satan. Monsanto.
Lire Jean-Christophe Rufin. Comme il sait le faire, il inclut les différentes chapelles de l'écologie radicale en une fresque narrative de l'écologie radicale. Terrifiant.
Le parfum d’Adam/ Flammarion/2007
(Idem pour les ONG dans son Check-point/Gallimard/2015)
En 2011 j'avais publié un petit article dans ce sens : "Faut-il avoir peur de l'écologie ?". Article qui figure dans le menu à gauche dans les articles à l'index (société).
Votre article de 2011 n' a pas pris une ride. J'avais oublié notre mère Terre, la déesse Gaia.
L'intimidation des industriels (le choix de l'ampoule est...éclairant) n'a pas diminué. Plus de bain moussant en rayon puisqu'on doit prendre des douches, mieux : ne pas se laver du tout et sentir le zadiste crasseux bien nature.
On a ajouté, dans le sens du totalitarisme bien sûr, les "lanceurs d'alerte", les délateurs. Comme au bon vieux temps de la STASI.
Et cela ne fait qu'empirer. L'industrie et le commerce ont fait main basse sur les labels éco, bio, responsable, durable, renouvelable comme arguments de vente. Un label éco que s'attribuent même les industries les plus polluantes sans la moindre pudeur. Faut-il en rire ou en pleurer ?