• Par tous les seins !

    allaitement homme 2Depuis que le corps médical s’intéresse à la sexualité au point d’en faire une spécialité, et non sans raison, la sexualité étant une préoccupation omniprésente de l’esprit humain, soit pour la brider dans l’hypocrisie religieuse, soit pour aboutir à son épanouissement, mais aussi jusqu’à l’étaler en public dans la pornographie, le corps médical, dis-je, fait preuve d’imagination - dans un domaine somme toute limité – dans les recherches sur le sujet qui me laisse admiratif.

    L’orgasme féminin, parfaitement inutile pour la procréation[1], intrigue toujours les chercheurs, certains s’étant même spécialisés dans la chasse au point G. L’orgasme mammaire amène un peu de diversité dans cette recherche comme le montre le récit d’une expérience dans le volume 8 du Journal of Sexual Médecine en 2011 (rapportée par Huffingtonpost.fr ) :

    "Les chercheurs ont exigé des participantes qu'elles se couchent dans un scanner d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, et qu'elles alternent entre des stimuli clitoridiens, utérins, vaginaux et mammaires. Le responsable de l'expérience invitait les femmes à prendre leurs aises et stimuler confortablement l'une ou l'autre de ces parties de leur corps pendant 30 secondes. Elles devaient ensuite prendre une pause de même durée, pour répéter le processus avec une autre partie de leur corps. Toutes les participantes devaient suivre la même séquence afin d'obtenir les résultats les plus constants possible. Par exemple, elles devaient utiliser la main droite pour tapoter le mamelon gauche de manière rythmée".

     

    Protocole parfait qui a permis de constater que le cerveau féminin traite tous les stimuli de la même manière et la stimulation mammaire active une partie du cerveau connue sous le nom de cortex sensoriel génital,  c’est cette même zone qui est activée lors de la stimulation du clitoris, du vagin et du col de l'utérus. Ces chercheurs ont ainsi montré que l’orgasme mammaire est possible et peut même s’accompagner de manifestations physiques (afflux de sang, augmentation de volume).

    Il faut rendre hommage à ces  chercheurs d’avoir démontré scientifiquement en 2011 que les femmes peuvent avoir parfois un orgasme par la stimulation des seins. Mais il suffisait de le leur demander.



    [1] Ce qu’ont bien compris les exciseurs qui ont laissé derrière eux, selon l’OMS, 100 à 130 millions de jeunes filles avec les séquelles des mutilations sexuelles, pourtant interdites dans la plupart des pays du monde

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  • Commentaires

    1
    Samedi 29 Septembre 2012 à 20:12
    Perso, je n'aurai pas pu faire partie des cobayes....!!! Par contre, il fallait juste interroger des femmes "normalement constituées", l'orgasme mammaire existe, tout comme l'orgasme clitoridien .... Pas besoin de craquer des pépettes pour prouver ce fait avéré. Les partenaires attentifs le savent, ce qui est d'autant plaisant pour la femme. Bonne soirée Doc. ZAZA
    2
    Samedi 29 Septembre 2012 à 20:21
    Il n'ont vraiment rien d'autre à faire!
    3
    Samedi 29 Septembre 2012 à 22:53

    On saura tout

    4
    Samedi 29 Septembre 2012 à 22:55

    Il faut croire et cette "expérience" n'est sûrement pas donnée.

    5
    Samedi 29 Septembre 2012 à 23:06
    Bah voui, pas la peine de faire des recherches dans dans ce domaine...!!!!
    6
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 06:51
    Que d'argent gaspillé en vain, si ce n'est pour avoir l'occasion de lire un bon article, écris comme toujours sans voyeurisme ni tabou !
    Je suis sur, quant à moi, que ces "chercheurs, de fil à couper le beurre", au lieu de monopoliser des scanners en seraient venus à la même conclusion en lisant un des bouquins de la collection "Harlequin" !
    Bon dimanche Paul !
    Nettoue
    7
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 10:13

    "Il ne suffit pas de chercher, encore faut-il trouver"

    8
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 10:22

    En matière de relations de couple, la collection "Harlequin" apporte, en effet,  une documentation fournie.

    9
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 11:31
    Je crois que les chercheurs ont été abusé, Doc.
    Si les cobayes ont été rémunérés, si elles se sont longuement caressées les seins, si le prétendu scanner était munis de hublots pour permettre aux chercheurs de faire leurs observations, il est probable qu'il ne s'agissait pas d'un scanner, mais d'un "peep show" ! :-)
    10
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 11:33

    Bien sûr, on ne peut jamais savoir à l'avance sur quoi peut déboucher une recherche. Il y a des recherches qui paraissaient sans intérêt et qui ont eu des applications importantes. Mais il y a souvent une dérive car les équipes sont jugées - entre autres - par le nombre de publications ("impact factor"), ce qui conduit à une inflation des études inutiles.

    11
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 11:37

     Voilà une explication sensée qui me convient.

     
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    12
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 16:41
    Du n'importe quoi dans notre monde délirant qui a pourtant matière à résoudre des problèmes autrement graves et menaçant l'avenir...
    Bon dimanche Dr WO
    13
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 18:07

    Au moins ça ne fait pas de mal.

    14
    Evy
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 21:59
    Toute a faut demander au dames bonne soirée evy
    15
    Dimanche 30 Septembre 2012 à 23:10
    En tant que farouche partisan des méthodes espagnoles, je
    considère cela comme une nouvelle de première bourre!
    Merci du renseignement et amitiés.
    16
    Lundi 1er Octobre 2012 à 14:35

    C'est plus simple

    17
    Lundi 1er Octobre 2012 à 14:37

    Il est sein de partager les informations

    18
    G.Mevennais
    Lundi 7 Janvier 2013 à 15:54
    Cet exemple est symbolique... Les chercheurs demandent, eux aussi, d'avantages de moyens. Sans nier l'intérêt de certaines expériences, en période difficile économiquement parlant, il serait bon de recadrer un peu plus les dépenses vers des sujets "prioritaires" quitte à élargir, à nouveau, le champ d'investigations quand les conditions le permettront.
    Amitiés. Gilles
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