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On s’en fout !
Cette photo publiée dans Slate date du 13 janvier 2015, donc 6 jours après le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. On y voit Luz et Patrick Pelloux montrer la une de l’édition qui a suivi la tuerie.
Si Luz parait triste, et on le comprend, par contre Pelloux est hilare, ce que l’on comprend moins.
Depuis hier tous les médias annoncent que « Pelloux l’urgentiste » compte arrêter de publier des chroniques dans Charlie Hebdo, ce qu’il faisait depuis une dizaine d’années.
En étant poli, je pense qu’il s’agit là d’un non évènement qui ne devrait – à mon avis – n’intéresser que la famille du démissionnaire et le journal. Ce battage médiatique me semble incongru.
Patrick Pelloux a sûrement été urgentiste dans sa jeunesse, mais depuis il a surtout été un syndicaliste de la profession qui est apparu sur la scène médiatique lors de la canicule de 2003 pour reprocher, à juste titre, aux autorités sanitaires leur imprévoyance.
Depuis, je ne pense pas qu’il ait pu être très présent aux urgences, entre son activité de syndicaliste, ses interventions médiatiques et son travail de journaliste.
Une activité médicale continue, s’occuper des patients, ça prend du temps. J’en sais quelque chose : les heures dites ouvrables sont parfois insuffisantes pour faire face, surtout qu’il est indispensable de se tenir au courant de façon permanente de l’évolution de la médecine.
Alors ce personnage, hilare 6 jours après la tuerie, semble surtout être content de figurer sur la photo, comme il a su verser quelques larmes (sans aucun doute sincères) lorsqu’il fut consolé par François Hollande devant les caméras lors de la manifestation du 11 janvier, 48 heures avant cette photo.
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Commentaires
"Être Charlie" ne voulait pas dire être pour le journal, mais pour la libre expression et contre les assassins qui veulent l'empêcher
Oui mais... c'était commandité par hollande et sa bande, donc c'était forcément NUL!
Il faut savoir se garder de la bien-pensance!!!
Après Luz, c'est Pelloux qui se casse. Pour ces deux là le torchon brûlait depuis un moment avec la direction de Charlie Hebdo. Ce qui ne les empêche pas de rester Charlie, ni moi non plus d'ailleurs ! Bonne soirée Doc.
Comme vous dites: un non-événement pour quelque chose qui est devenu un non-journal.
L'époque Cavanna, Reiser, Fournier, Delfeil, Cabu, Gébé etc est bien loin dernière nous.Pelloux nous a offert un grand moment de télévision : la fiente de pigeon tombant pile quand il a embrassé Mou-Président-Je.
Je vous trouve bien dur(s) ! Chacun pense ce qu'il en veut. J'ai eu la chance d'assister à l'une de ses conférences. Pelloux est un chic type. Son départ symbolise quelque part la victoire des islamistes et j'en suis triste.
MESPETITSBONHEURS. Je ne connais pas personnellement Pelloux. Je ne le juge que par ses prestations médiatiques et politiques qu'il semble préférer à son activité professionnelle. J'ignore les raisons exactes de son départ du journal mais le battage fait autour de ce départ est manifestement excessif. Les islamistes ont en effet gagné, non en raison du départ de Pelloux qui me parait bien accessoire, mais parce qu'ils ont assassiné les gens de talent qui figuraient auparavant dans la rédaction du journal.
Oui, Mespetitsbonheurs, on n'assassine pas Cabu. Les autres non plus. Mais Cabu ! C'est là qu'on voit la perversité de cette religion pour laquelle la vie n'a aucune valeur. Et ils osent nous manipuler avec le petit Aylan...Ils ont tout compris de notre fonctionnement lacrymal.
Les fanatiques n'ont-ils pas déclaré qu'ils préféraient la mort à la vie. L'islam est une religion est nihiliste.
L'islam est une religion tout court. Absurde, totalitaire, nihiliste et violente, certes. Mais toutes les religions ont vocation à l'être à un moment ou a un autre de leur histoire.justement parce qu'elles soumettent l'existence de leurs fidèles à un principe supérieur interprété par des envoyés auto-proclamés. Les religions s'excluent les unes les autres et sont par définition intolérantes quoi qu'essaient de nous faire croire les tenants d'un œcuménisme nécessairement hypocrite.
Mais si le christianisme a eu largement sa part de violence dans sa pratique, ses textes fondateurs préconisent le contraire. Dans le Coran on trouve aisément de quoi alimenter violence et totalitarisme et bien peu pour l'amour du prochain.
On se demande en effet qui a bien pu décider de réserver un tel éclat médiatique à un personnage aussi dépourvu d'intérêt!
Amitiés.
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Comme je n'ai "jamais été Charlie", je m'en contrefiche du départ de Pelloux que je ne connaissais pas, il va peut-être avoir le temps de mettre des compresses sur les bobos dans le service d'urgence!
Ce torchon ne tient que par les "dons" gouvernementaux, faits avec notre argent, alors qu'il crève (le journal), on s'en fiche!!!