• MAREE BASSE

     

    Avec un bruit de succion

    Comme un dernier baiser

    La mer s’est retirée

    Plus près de l’horizon  

    Chaque jour, sur rendez-vous

    Elle dévoile son intimité

    Relève sa robe et ses dessous

    Montrant ses touffes herbacées  

    Elle dénude en passant

    Les bateaux échoués

    Leurs ventres gonflés

       Dans le sable gluant   

    Elle viendra de nouveau

    Grande dame lunatique

    Recouvrir de ses flots 

    Ses dessous impudiques

    Paul Obraska

     


      

    « 216. On fait ce que l'on peut avec ce que l'on a.De la fiction à la réalité »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 22 Juin 2016 à 10:49

    Une belle ode dédiée à la mer si lunatique qui va et vient à sa guise, sans se soucier de nous...

      • Mercredi 22 Juin 2016 à 13:46

        Et depuis la nuit des temps...

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    2
    Mercredi 22 Juin 2016 à 16:00

    La mer est très féminine dans ce poème.

      • Mercredi 22 Juin 2016 à 16:13

        "Ce n'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme"

    3
    Mercredi 22 Juin 2016 à 18:49
    ZAZARAMBETTE

    Magnifique Doc

    Ceci est un copié-collé

    Partis ce matin pour Saint Cast-Le-Gildo dans la purée de pois ! Damned cela s’annonçait bien !
    Revenus en soirée sous l’orage et deux chiens, un chat heureux de retrouver leurs maîtres.
    « Papa, maman, nous avons peur du tonnerre et des éclairs ! »
    La journée a été géniale et le soleil a fini par se lever. Maintenant il ne me reste plus qu’à mettre en musique un reportage complet sur cette station S.N.S.M. et cette petite virée en mer.
    Une excellente soirée et à demain pour la reprise de mes activités « bloguesques ».

      • Mercredi 22 Juin 2016 à 18:55

        Merci. Soleil sur l'île de Ré.

    4
    Souris donc
    Jeudi 23 Juin 2016 à 10:43

    Etre un peu hors du temps. De l'air du temps, où on est sommé de considérer la mer comme un dépotoir qu'il s'agit de sauver et comme un support à migrants et petits Aylan. Le dépositaire du Bien ignore la beauté, le rire, la liberté. Il édicte des interdits.  

      • Jeudi 23 Juin 2016 à 11:13

        Et la mer grandiose, éternelle et fascinante s'en fout.

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