• Le Brexit retiré du commerce ?

     

    Il est possible que cette nouvelle lessive qui prétendait laver plus blanc risque à l'usage de rétrécir le linge de la famille ou de le rendre en Etat déchiré

    Le Brexit retiré du commerce ?

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  • Commentaires

    1
    myriam
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 19:12

    bel humour !!!!

    le soleil est avec vous ?

      • Dimanche 3 Juillet 2016 à 19:36

        Oui, derrière les nuages. yes

    2
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 19:32

    Pourquoi tenez-vous à garder le Royaume-uni dans l'UE contre l'avis de ceux qui velent en sortir? Pour leur bien? Laissez-les en juger? Pour le vôtre?

    3
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 19:43

    Le Royaume-uni n'aurait jamais du entrer dans l'UE, aussi sa sortie ne me gêne aucunement. Le Brexit est simplement un mauvais exemple, encore qu'une simplification de l'UE est peut-être souhaitable. Ce minuscule billet évoque la possibilité de la réduction de la Grande Bretagne en petite Angleterre.

      • Dimanche 3 Juillet 2016 à 20:38

        J'ajoute qu'un "jugement" par referendum est sujet à caution, surtout dans ce cas où les arguments utilisés de part et d'autre n'avaient aucune crédibilité.

    4
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 22:39

    Laissons-les laver leur linge sale en famille.  

      • Dimanche 3 Juillet 2016 à 23:14

        Pour l'UE cela ne changera pas grand chose. La GB avait plutôt un rôle freinateur

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    5
    Souris donc
    Lundi 4 Juillet 2016 à 06:30

    A retirer du commerce comme le Roundup qui, testé sur le testicule du canard colvert (si, si !) provoque des effets indésirables.

    Pareil le Brexit sur les canards endémiques : Séisme ! Tsunami ! Onde de choc ! Stupeur et tremblements !

    Le plus atteint, Cohn-Bendit à Ouest-France, le 2 juillet :

    "Quand j'entends les arguments du Brexit, j'ai des réactions sadiques"

    ("Quand j'entends du Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne". Woody Allen)

      • Lundi 4 Juillet 2016 à 08:07

        Comme chacun le sait la GB ne concevait l'UE que sous l'angle économique (et espère sans doute le conserver ultérieurement). Cet aspect économique qui a été à son origine est resté prépondérant, alors qu'il serait souhaitable - à mon humble avis - de concevoir également l'UE comme un ensemble culturel transfrontalier. Curieusement cette culture commune existait au Moyen Âge et à la Renaissance (Christianisme et latin entre autres comme points communs) où les élites voyageaient beaucoup, s'écrivaient et s'établissaient volontiers dans d'autres pays.

    6
    Lundi 4 Juillet 2016 à 08:02

    Puis-je me permettre, Doc, de faire une réponse personnelle aux commentateurs de votre article ?

    Puis-je leur faire remarquer, amicalement et respectueusement,  que pour l'instant,  la stupeur et les tremblements, l'inquiétude et les manifestations anti-Brexit, c'est en Grande Bretagne qu'elles ont lieu, et par sur le continent ?

    - que, suite au référendum,  il y a davantage de pays qui menacent de quitter l'Union Jack que de pays qui menacent de quitter l'union européenne ?

    - que c'est l'Union Européenne qui souhaite le déclenchement rapide de l'article 50 alors que les Britanniques cherchent à reculer le plus possible le moment de  la séparation ?

    - que ce sont les pro-Brexit, à l'instar de Boris Johnson ("nous avons besoin du marché unique") et Farage ( "la promesse d'utiliser les fonds versés à l'Europe n'est pas réalisable") qui reconnaissent après coup qu'ils ont trompé leur monde (et pas Daniel Cohn Bendit) 

    - que personne, pour l'instant, en Grande Bretagne n'envisage de confier le pouvoir et les négociations de sortie de l'UE à un pro-Brexit militant (comme Farage, par exemple, dont le parti est le seul unanimement pro-Brexit)

    - Que les astuces pour rester dans l'UE (du style "faisons un 2ème référendum" ou "le référendum n'est que consultatif") , c'est en Grande Bretagne qu'on les cherche, pas sur le continent

    Il me semble donc que présenter les pro-européens comme des gens hystériques face au vote des Britanniques et ceux-ci comme des gens sereins et confiants dans leur avenir radieux hors de l'UE ne me parait pas conforme à la réalité (du moins telle que je la perçois)

      • Lundi 4 Juillet 2016 à 08:21

        Merci de ce commentaire argumenté et que j'approuve dans son ensemble. Les ennuis à court et moyen termes seront britanniques. Nous verrons (ou pas, compte tenu du temps nécessaire pour la sortie) le bilan final pour la GB. Il ne se passe rien sur le continent mais attendons ce que la GB réussira à obtenir de l'UE.

      • Souris donc
        Lundi 4 Juillet 2016 à 09:02

        Je me permets de vous renvoyer à cette revue de presse faite par le JDD, les journalistes sont frappés de stupeur parce que l'inconcevable (pour eux) s'est produit. Ils n'ont rien vu venir, la Bourse caracolait, l'économiste est un post-prophète, roi du je l'avais bien dit, alors qu'il ne voit JAMAIS rien venir. Aucun n'avait vu venir l'implosion de l'URSS.

        L'UE connaitra le vague replâtrage invoqué par Merkel et Hollande.

        L'Anglais se réjouissait ce matin sur Radio Classique de pouvoir, débarrassé des contraintes européennes, donner toute sa mesure et devenir paradis fiscal comme l'Irlande. L'Anglais se fiche pas mal de l'UE, il a son commonwealth et les Etats-Unis avec qui commercer. 

        Les ennuis britanniques à court et à moyen terme seront de garder l'Ecosse et l'Ulster, si j'ai bien compris, ça la fout mal que la reine ne puisse plus aller à Balmoral.

      • Lundi 4 Juillet 2016 à 09:38

        Bien sûr, les médias adorent le catastrophisme : c'est du grain à moudre. La sortie de la GB ne bouleversera pas le continent, c'est un symptôme, pas une maladie. L'UE est accusée de tous les maux (c'est commode comme alibi), mais l'UE n'est qu'une structure, les véritables responsables sont ceux qui siègent, non pas à la Commission à l'origine des directives techniques, mais au Conseil, composé des chefs de gouvernement qui, comme le Parlement, sont élus démocratiquement. Il n'y a pas de déficit de démocratie, mais une incapacité et une médiocrité de nos gouvernants, les yeux fixés sur leur nombril national.

        S'il y a une dislocation du Royaume Uni ce ne sera pas une mince affaire. Imaginons l'indépendance du 1/3 de la France.

    7
    Lundi 4 Juillet 2016 à 09:31

    Au temps pour moi ! Devenir un paradis fiscal pour les capitaux (et les migrants) du Bangladesh et du Mozambique est une des options du Brexit que j'ignorais !  

      • Lundi 4 Juillet 2016 à 13:20

        Ooohhh... Nigel Farage vient de démissionner de la direction de son parti. Il en a marre de la politique et il  veut "récupérer sa vie"!

        Drôle de victoire qui voit tous ses acteurs démissionner les uns après les autres !

      • Lundi 4 Juillet 2016 à 14:22

        Courage ! Fuyons !

    8
    Souris donc
    Mardi 5 Juillet 2016 à 07:58

    Evidemment, c'est pas en France qu'une telle chose arriverait. En France, l'homme politique a sa fierté et son sens du devoir. Il peut souffrir de phobie administrative, ne pas payer ses impôts ni ses PV, planquer son black dans les paradis fiscaux, il ne démissionnera jamais. Il va s'accrocher au fromage. Les yeux dans les yeux et le botox dans le front. Au pire, il siègera dans les non-inscrits ou on lui trouvera une planque, style Conseil Economique et Social (et même Environnemental depuis peu, sans doute pour y planquer les Verts quand ils auront fini d'être colonel de réserve aux dragons parachutistes et Secrétaire d'Etat chargé de la réforme de l'Etat)

    9
    Mardi 5 Juillet 2016 à 08:50

    yes Commentaire incisif mais Ô combien exact !

    Mais dans le cas de ces dirigeants anglais, ils démissionnent après leur victoire (et non leur défaite) qu'ils semblent ne pas vouloir assumer, ce qui fait douter de la cause qu'ils ont défendue et des arguments qu'ils ont utilisés

      • Mardi 5 Juillet 2016 à 17:02

        La population confrontée aux immigrés (habitat et travail) n'est pas composée de gens de la gauche caviar ou de gens aisés mais de "petits blancs".

    10
    Mardi 5 Juillet 2016 à 17:09

    C'est Theresa May ,  qui est "remain", qui semble favorite pour l'instant pour reprendre les rênes du parti conservateur  et devenir celle qui négociera la sortie de l'Union. A mon avis (je m'avance un peu), sans grande opposition de la part des Brexit, trop contents de pouvoir refiler le bébé au camp adverse !

    C'est peut-être la meilleure formule pour trouver le meilleur gentlemen's agreement pour une sortie  sans trop de crispations de part et d'autre. Sortie que de plus en plus de pro-européens considèrent maintenant plutôt comme une bonne chose pour l'UE.

    smile  Mais je préviens déjà autour de moi  mes amis pro-Brexit qu'ils peuvent déjà commencer à rédiger leurs articles sur la perfidie du "système" qui tentera de voler sa victoire au peuple, et sur sa haine des élites qui toujours trahissent les nobles idéaux défendus par des hommes intègres et courageux comme Nigel-le-trader (qui retourne trader).

      • Mardi 5 Juillet 2016 à 17:31

        La sortie de la GB de l'UE peut être une bonne chose pour les "fédéralistes", mais le fonctionnement de l'UE actuel me semble un frein encore plus grand que la présence de la GB pour obtenir l'adhésion des peuples à plus d'Europe. (voir mon article suivant)

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