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La paresse incite aux citations
- Le cardinal de Bernis disait qu’il aimait « le paradis pour le climat et l’enfer pour les fréquentations » (tiré d’un livre de JC Carrière)
- Un diplomate demande au sage juif Moses Mendelssohn pourquoi un esprit aussi clair que lui ne s’est pas converti au christianisme et MM lui répond : « Excusez excellence, mais pourquoi je ferais crédit au fils, si le père vit encore » (« la carte des Mendelssohn » de Diane Meur)
« Même Dieu n’a pas résisté à écrire des livres pour affermir son éternité » (Kamel Daoud, le Point du 17/12/15)
« Tout ce qui est promis par la religion est invisible » « Les droits de l’homme, la justice sociale, tout cela, ce sont des versions séculaires d’idées religieuses » (Roger Scruton philosophe conservateur britannique - Le Point du 17/12/15).
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Commentaires
Vous exprimez le "pari de Pascal", que je trouve - mais ce n'est qu'une opinion personnelle - de l'ordre mercantile plutôt que de celui de la foi. Je me suis toujours étonné qu'un aussi grand esprit que Pascal se soit abaissé à ce "marchandage".
Les promesses politiques ont l'inconvénient majeur de pouvoir être vérifiées, ce qui n'est pas le cas des promesses religieuses et c'est ce qui fait leur force.
Je ne m'appuie absolument pas sur le "pari de Pascal", je m'appuie sur mes espérances profondes, comme je vous l'exprimais dans mon com.
D'ailleurs le pape Jean-Paul II, qui a dit : "Pascal avec son pari, a fait beaucoup de mal à la religion" et je partage largement ce jugement!
Je suis content d'être d'accord avec Jean-Paul II. Mais ce que vous avez exprimé est exactement le "pari de Pascal" :"on peut gagner si c'est vrai (et je le pense, ou du moins je l'espère très fort), et si ce n'est pas vrai on ne perd rien..."
J'ajoute cependant que Pascal s'était exprimé de cette façon, non pour lui-même, mais pour convaincre des incroyants.
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Vendredi 29 Janvier 2016 à 19:33
J'avoue n'avoir absolument pas pensé à Pascal, mais la Foi comme le dit Pascal :"c'est vingt quatre heures de doutes moins une minute."!
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Le pari de Pascal est faussé à la base: on ne parie que sur l'existence du dieu des chrétiens et pas sur l'existence d'autres divinités aux préceptes et pratiques contradictoires. On ne peut contenter tout le monde et son (Dieu le) père.
Mais pour Pascal, seul le Dieu des chrétiens était "raisonnable" (paradoxe, car c'est celui qui comporte le plus de mystères) et la croyance en d'autres Dieux ne faisait que conforter la certitude qu'il est le seul...Argument plutôt spécieux. (voir "Que penser des pensées")
Je les apprécie toutes ces citations mais j'avoue un penchant pour la première qui me correspond assez bien ! Dommage que je ne croie ni au paradis ni à l'enfer....du moins dans un hypothétique au-delà !
L'ennui est que l'on ne pourra pas avoir le choix entre le climat et les fréquentations.
NB. Quand je clique sur votre pseudo, je n'obtiens pas votre blog mais une page d'accueil d'Eklablog. C'est une discrimination manifeste.
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J'avoue préférer les promesses de la religion, on peut gagner si c'est vrai (et je le pense, ou du moins je l'espère très fort), et si ce n'est pas vrai on ne perd rien...
Tandis que les promesses politiques surtout celles : établies par des révolutionnaires assoiffés de sang, honnêtement je n'y crois pas, c'est du vent!