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La gauche ne flotte plus et sombre...dans le ridicule
La gauche a perdu ses repères et pour remplacer le prolétariat qui n’est plus ce qu’il était, certains vont jusqu’à fumer « l’opium du peuple » avec les musulmans les plus radicaux en leur donnant le statut de nouveaux opprimés à qui on ne permet pas encore d’exprimer pleinement dans notre république leur obscurantisme et leurs mœurs.
La gauche a perdu ses modèles qui ont tous terminé en dictatures plus ou moins sanglantes en devenant le miroir des dictatures de droite mais en se proclamant dans le camp du Bien. Quelques égarés comme Mélenchon – insoumis à la cohérence - arrivent à tout « mélencher ». Ci-dessous un extrait de l’interview de Raphaël Enthoven dans le Point du 7/06/18 :
Il reste encore deux choses à la gauche : le participatif et le langage de substitution.
Pour le participatif nous sommes servis avec les édiles actuels de la Mairie de Paris. Mais le choix répété du collectif aux dépens de l’individu a un petit avant-goût du totalitarisme : « La haine de l’individu, l’éloge du groupe, le culte du grégaire et du collectif, la répudiation de l’éducation de l’esprit comme conquête de l’autonomie du goût et du jugement, au profit de l’effusion abêtissante et des braillements grégaires dans les « fêtes » de foules anonymes et acéphales – on a même inventé une « science en fête » ! – dirigées et subventionnées par l’Etat, toute cette négation récente de l’essence même de la civilisation occidentale, telle qu’elle court de Socrate à Proust, prend sa source en Vichy et, plus généralement, dans les philosophies totalitaires » (J.F. Revel, s’inspirant de Marc Fumaroli).
Aujourd’hui nous avons droit, non pas à une « fête », mais un travail festif en commun, une « opération de nettoyage participatif » de Paris. C’est à dire que l’on demande aux Parisiens de nettoyer leur ville – effectivement sale - alors qu’ils payent par leurs impôts plus de 5000 agents pour le faire, à condition, bien sûr, qu’ils soient tous présents. Les Parisiens peuvent même devenir « ambassadrice ou ambassadeur de la propreté, il suffit de créer un rendez-vous sur la carte ci-dessous en cliquant sur « Proposer une action » et de remplir le formulaire proposé (lieu de rendez-vous, nom de l’opération, coordonnées, horaires...)… Vous pourrez alors télécharger votre kit de communication pour promouvoir votre opération de nettoyage et associer vos amis, votre voisinage... La Ville de Paris vous donnera rendez-vous, à l’approche de l’événement, afin de vous fournir du matériel pour votre opération tel que des chasubles, sacs, gants… » Elle est pas belle la vie avec Mme Hidalgo ?
La deuxième chose qui reste à la gauche est le langage de substitution dont voici un exemple pour la Mairie de Paris révélé par Le Point du 7/06/18 :
Le langage de substitution est un langage fleuri, à la limite de la poésie qui sert à masquer le réel, à tenter de le nier et donc à résoudre par l’absurde les problèmes qu’il peut poser. On vérifie chaque jour l’aphorisme d’Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Ces dernières années et dans tous les domaines, nous en avons ajouté beaucoup. Le seul côté positif de la chose est que le ridicule de ce langage de substitution est plutôt rigolo, mais il semble que ses promoteurs n’en ont aucunement conscience. C’est du triste comique involontaire.
C'est vite dit
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Commentaires
"L'essentiel est que l'hexagonien moyen (du moins celui qui maîtrise le geste graphomoteur et automatise le tracé normé des lettres) ait l'illusion de produire des messages à l'oral ou à l'écrit en montrant un raisonnement construit, et continue de croire que l'éducation aux médias est mise en œuvre et organisée de façon spiralaire et qu'il se persuade qu'il est nécessaire d'aller de soi et de l' ici vers l'autre et l'ailleurs; l'essentiel étant de se repérer dans l'espace et d'accepter les déséquilibres provoqués et de s'organiser pour conduire une continuité spatiotemporelle d'actions et d'optimiser les forces exercées et les vitesses produites pour anticiper les actions à venir pour agrandir l'espace et raccourcir le temps."
"Il est nécessaire que les individus en situation d'évitement de la contrainte standardisée éprouvent un sentiment de satisfaction continue, et ceux qui parviendront à dépasser l'élément appréhensif seront débarrassés des contraintes."
(d'après ma voisine qui est employée au Ministère de l'Instruction Publique)
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Samedi 9 Juin 2018 à 20:40
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Samedi 9 Juin 2018 à 21:06
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Samedi 9 Juin 2018 à 23:03
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SémaphoreLundi 11 Juin 2018 à 13:22
Ouf ! Tout espoir n'est pas perdu pour Bedeau qui peut décaler sa consultation sans grand dommage prévisible. Nous n'avons pas perçu qu'il mélangeait de voir ce que l'on entend et d'entendre ce que l'on voit...
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Lundi 11 Juin 2018 à 14:04
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3Souris doncDimanche 10 Juin 2018 à 08:22Votre papier, Dr Wo, illustre l'interview de Pierre Manent* au FigMag de ce WE : Les Européens s'imposent une apnée morale et sont incapables d'agir. Les Européens, et surtout les Français englués dans la repentance post-coloniale. La thèse de Manent est un renversement de l'énergie coloniale en catatonie culpabilisatrice, dont profitent tout ce que la terre compte de petits malins. Minorités agressives, passeurs et leurs complices humanitaires stipendiés par le -tribuable auquel on ne demande pas son avis, bouffons médiatiques à la Schiappa, tyranneaux à la Mélenchon et Hidalgo dont même les bobos en ont marre.
* disciple de Raymond Aron, donc un nauséabond.
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Dimanche 10 Juin 2018 à 09:39
Cette culpabilisation vient de notre éthique judéo-chrétienne. Les Turcs qui ont colonisé le monde arabe et massacré les Arméniens (et à présent les Kurdes) ne sentent pas coupables. Les Arabes esclavagistes (17 millions de noirs qui ont disparu, contrairement aux noirs américains) n'ont jamais demandé pardon. Le "sanglot de l'homme blanc" ne semble plus avoir de fin (et Macron a relancé la culpabilité) et le phénomène de balancier est train de faire émerger des partis néo-nazis par réaction.
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Souris doncDimanche 10 Juin 2018 à 10:25
Elle nous vient aussi des plus médiocres campus de l'Amérique puritaine. Aubaine pour les donneurs de leçon agressifs du camp du Bien qui peuvent ainsi se donner le beau rôle. Ce que je ne comprends pas, c'est le manque de sens critique des Français, au pays de Descartes et Voltaire.
Nous voilà prêts à adopter le communautarisme issu de l'histoire des Etats-Unis, et qui n'a rien de commun avec notre tradition assimilatrice. Et les mêmes, toujours prompts à adopter la moindre mode américaine, d'exhorter au vivre-ensemble ( = on reconnait l'échec des cités et autres territoires perdus de la République, échec qu'il suffit d'imputer au Souchien, facile à culpabiliser, avec la bonne excuse des milliards déversés en Politiques de la Ville électoralistes)
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Dimanche 10 Juin 2018 à 10:35
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On commence par la novlangue un peu rigolote et on en arrive vite à celle qu'impose Big Brother.
Un certain langage est déjà imposé. Ne pas l'utiliser, c'est risquer ne s'attirer les foudres de la bienpensance.